Les derniers mois ont défilé rapidement dans la vie de Samuel Blais. Il a partagé son temps entre la Ligue américaine et la Ligue nationale. Il a aussi dû soigner une blessure à une cheville avant d'aider les Blues à remporter leur première coupe Stanley.

Blais est déjà de retour au travail en vue de la prochaine saison.

« Quand j'ai soulevé la coupe, je me suis dit, je dois être dans un rêve, » se remémore Blais.

Après seulement trois saisons chez les professionnels, Blais peut se vanter d'être un champion de la coupe Stanley. L'année a été éprouvante pour le Québécois, mais ses 15 matchs en séries ont démontré qu'il cadrait bien dans le style des Blues.

« Notre style de jeu physique et agressif en échec avant nous a permis de gagner la coupe. Ce style cadre bien avec moi. C'est de cette manière que l'entraîneur me demandait de jouer. »

Les Blues ont d'ailleurs accordé à Blais un contrat d'un an d'une valeur de 850 000 dollars le 1er juillet, alors qu'il était joueur autonome avec compensation.

« C'était important pour moi d'avoir un contrat à un volet. Après l'offre qualificative, je n'avais pas beaucoup de marge de manoeuvre pour négocier un plus gros contrat. Je suis content du chiffre que j'ai eu. C'est une grosse saison pour moi l'année prochaine. Je veux leur prouver que je mérite mon contrat et j'en veux un plus gros ensuite. »

Il n'y a pas que l'histoire de Blais qui est fascinante dans cette conquête des Blues. Le brio de la recrue Jordan Binnington  devant les buts a aussi retenu l'attention. Comme le Québécois, Binnington vient d'accepter une nouvelle entente avec l'équipe. 

« Son histoire est incroyable. Il a été l'une des raisons de notre succès. Il est l'un de mes amis et je suis bien content pour lui. »

Blais a eu bien peu de temps de repos avant d'effectuer un retour au gymnase. Il ne veut pas penser que cette fatigue occasionnée par ce long parcours éliminatoire pourrait éventuellement le rattraper. Blais veut maintenant disputer une saison complète avec les Blues.