Ron Hextall est revenu sur son congédiement à titre directeur général des Flyers de Philadelphie, vendredi.

Celui qui a été démis de ses fonctions lundi, un peu plus de quatre ans après avoir été nommé à ce poste, s’est dit sous le choc lorsqu’il a appris la nouvelle, malgré le dossier de sa formation.

« Je ne l’ai pas vu arriver, a mentionné Hextall. J’étais sous le choc et étonné. »

Les Flyers occupent le dernier rang dans l’Association Est en vue de leur duel de samedi contre les Penguins de Pittsburgh avec une fiche de 10-12-2. Lorsqu’interrogé sur les motivations qui ont mené au congédiement de son directeur général, le président Paul Holmgren avait alors indiqué qu’il était évident que les deux hommes ne partageaient pas la même philosophie quant à la direction que devait prendre l’organisation.

Hextall a tenté d’assurer une certaine reconstruction de la formation de la Pennsylvanie par l’entremise du repêchage au lieu de procéder à des transactions pour combler des trous. Alors que les changements attendus tardaient à arriver, Hextall a écopé.

« Il y a plusieurs choses qui ne sont pas allées en notre faveur », a mentionné le principal intéressé.

Les Flyers ont été éliminés en deux occasions au premier tour des éliminatoires sous le règne de Ron Hextall. L’organisation cherche toujours à mettre la main sur une coupe Stanley pour une première fois depuis 1975.

« Je m'attendais certainement à faire un pas en avant cette année, a affirmé Hextall. Nos jeunes joueurs ont plus de mal à se développer que je ne l'envisageais. »

Hextall a été critiqué pour son refus d'écouter les dépisteurs et les conseillers et accusé d'avoir coupé l'accès aux anciens joueurs de l'équipe. Hextall, un gardien vedette et l'un des joueurs les plus populaires de la concession, voulait imposer son propre système.

Il a reconnu, vendredi, lors d'une rencontre dans un hôtel en face des quartiers généraux de l'équipe dans le New Jersey, qu'il avait eu tort de refuser aux anciens joueurs l'accès au vestiaire lors d'une rencontre des anciens. Mais il a ajouté qu'il était un joueur d'équipe en contact avec ses dépisteurs et autres membres clés du personnel et qu'il a été à quelques reprises près de conclure un échange majeur ou de mettre sous contrat un joueur autonome qui aurait pu aider les Flyers.

« Je peux vous assurer que j'étais agressif, a-t-il confié. Si nous avions eu un geste sensé à poser, à court et à long terme, nous l'aurions fait. »