CRANBERRY TOWNSHIP, Pa. - Sidney Crosby aime que son après-saison soit brève, idéalement écourtée par des séries se terminant avec la coupe dans les bras et un défilé des champions. Il n'est donc pas surprenant qu'il veuille recommencer la quête d'un championnat aussi tôt que possible.

Quatre-vingt-huit jours après la victoire en six matchs devant Nashville, pour ainsi conserver la coupe Stanley, Crosby était de retour sur la glace avec les joueurs d'avenir des Penguins, jeudi.

Dans le groupe, peu de hockeyeurs devraient enfiler l'uniforme de Pittsburgh dès 2017-2018 mais peu importe, Crosby et son numéro 87 agissaient comme peut-être le plus accompli des comités de bienvenue.

La fierté de la Nouvelle-Écosse a patiné pendant près d'une heure avec les nouveaux venus. En fin d'après-midi, les joueurs plus établis se sont exercés eux aussi, très conscients du message envoyé par leur célèbre coéquipier, plus tôt dans la journée.

« Je pense que c'est là où ça commence avec ce club, a dit l'attaquant Carl Hagelin, au terme d'un entraînement optionnel. Quiconque gravit les échelons ou se fait échanger, ils reçoivent un très bel accueil d'abord de Sid, mais aussi de toute l'organisation. Il y a une belle ambiance ici. Vous suivez un peu son exemple (Crosby). Quand vous arrivez ici, vous devez adopter la même philosophie, sinon vous allez être laissé derrière. »

Crosby prend expressément la peine d'être le premier à tendre la main.

« C'est pour ça qu'il est le meilleur au monde, a dit l'attaquant Ryan Reaves, acquis des Blues en juin. Il fait des choses comme ça. Il rend les jeunes joueurs meilleurs et il amène tout le monde à donner son maximum. Il y a une raison pourquoi il est le meilleur au monde. »

Les Penguins tenteront de mériter la coupe Stanley pour une troisième année de suite. Cela n'a pas été fait depuis les heures de gloire des Islanders de New York, champions pendant quatre années de suite, à compter de 1980.