Vincent Lecavalier a eu l'occasion de participer en 1994 au Tournoi international pee-wee de Québec, qui s'est terminé dimanche.

L'ancien du Lightning, des Flyers et des Kings a replongé dans ses souvenirs, et comme il passe la majeure partie de son temps dans la région de Tampa Bay, impossible donc de ne pas lui parler également de la saison phénoménale du Lightning.

« Je suis impressionné, oui. C'est incroyable ce qu'ils font. Ils ont tellement de talent. C'est dur à décrire. Même quand ils ne jouent pas bien, je suis sûr que les entraîneurs trouvent qu'ils ne jouent pas bien, mais ils gagnent pareil. Ce n'est pas une équipe que tu as à tous les ans. Cette année, vraiment, c'est beau à voir. C'est du beau hockey. »

Avec ce qu'il voit de son ancienne équipe, Lecavalier ne serait pas surpris de voir le Lightning remporter la deuxième coupe Stanley de son histoire, en juin prochain.

« Ils ont le talent pour le faire. Ils ont la confiance évidemment pour le faire. Là, c'est juste que quand tu arrives dans les séries, c'est comme une autre saison. Tout le monde y croit à Tampa. Évidemment, les dirigeants et les anciens joueurs, on regarde ça et on trouve ça incroyable, et les partisans aussi. C'est plein. Je pense que lors des cinq dernières années, à tous les matchs, c'est plein. »

Lecavalier et son équipe de North Shore s'étaient inclinés dès leur premier match au Tournoi pee-wee de 1994, mais il en garde tout de même de précieux souvenirs.

« Un beau tournoi. C'est quelque chose. Lorsque tu grandis, je ne sais pas comment c'est dans les autres pays, mais quand tu es au Québec, jouer dans le Tournoi pee-wee de Québec, tu t'en rappelles le restant de tes jours. Il y avait 14 000 personnes. Je ne me rappelle pas vraiment si j'avais fait un but ou pas. On a perdu 3-1 ou 3-2, je pense. En tous cas, c'est de l'expérience dont tu te souviens, de jouer devant autant de personnes. »

Même si l'expérience de Vincent Lecavalier au Tournoi pee-wee n'a duré qu'un seul match, l'ancien capitaine du Lightning espère que son fils qui a sept ans pourra lui aussi un jour participer à l'événement dans quelques années.