Après avoir passé presque sept saisons derrière le banc des Flyers de Philadelphie à titre d'entraîneur adjoint, Ian Laperrière se dit prêt à passer à la prochaine étape de sa carrière : devenir entraîneur-chef.

« Je suis rendu là », a fait savoir le Québécois au micro de Martin Lemay lors de la balado On Jase.

« J'ai laissé savoir aux dirigeants des Flyers que si jamais il y avait un poste d'ouvert dans la Ligue américaine, c'est quelque chose que j'aimerais faire. »

Laperrière dit avoir beaucoup appris grâce à ses coéquipiers au cours de sa carrière de 16 saisons dans la LNH. Aujourd'hui, c'est des entraîneurs qu'il a cotoyé qu'il tire des enseignements au quotidien.

« Que ce soit Craig Berube, Dave Hakstol ou Alain Vigneault, j'ai pris des notes mentalement. Je me sens prêt à un nouveau défi, et ce serait d'être entraîneur-chef. »

Laperrière est bien conscient que son objectif devra passer par les rangs mineurs, ou il devra parfaire ses connaissances des fonctions d'un entraîneur-chef.

« Je ne me vois pas ''jumper'' dans un poste dans la Ligue nationale, et je ne voudrais pas ça non plus. Je pense que j'ai des choses à apprendre », affirme Laperrière.

Sous la gouverne de Vigneault, les Flyers étaient sur toute une lancée avant l'arrêt des activités dans la LNH avec une récolte de neuf victoires à leurs dix dernières rencontres.

« C'est un homme qui apprend de ses erreurs. C'est pour ca qu'il est devenu l'entraîneur qu'il est devenu. »

Des fleurs pour Giroux et Couturier

Laperrière a eu la chance de côtoyer Claude Giroux comme coéquipier, et maintenant comme entraîneur. Selon lui, personne n'a autant à coeur le succès des Flyers que le capitaine de la formation, qui a disputé les 13 saisons de sa carrière à Philadelphie.

« Je vois les efforts qu'il fait l'été, les efforts qu'il fait entre les matchs, que ce soit l'entraînement dans le gym ou la récupération », vante Laperrière. « Lui, il veut gagner, avec les Flyers de Philadelphie. »

Dans le même souffle, Laperrière encense les qualités de Sean Couturier, qui pourrait bien être considéré pour le trophée Frank-Selke avec Patrice Bergeron si la saison devait se terminer hâtivement.

« C'est un gars facile à diriger. Il est très intelligent. Il comprend, tu n'as pas besoin de lui dire 20 fois. »

Si Giroux est le leader incontesté des Flyers, Couturier mène par l'exemple dans l'ombre de son capitaine.

« Il ne parle pas, il ne crie pas. Il joue simplement de la bonne façon », clâme Laperrière. « Pour un entraîneur, c'est vraiment un cadeau. Il ne triche pas, il joue toujours de la bonne façon et il se fait récompenser. C'est notre Patrice Bergeron. »

Le meilleur est à venir à Philly

Si les Flyers semblent finalement avoir trouvé un gardien de confiance en Carter Hart, Laperrière vante l'avenir prometteur de son équipe à toutes les positions.

Durant la pause des activités dans la LNH, Laperrière a passé son temps à étudier les différents espoirs qui font partie de l'organisation,

On jase avec Ian Laperrière

Tout d'abord, il espère de tout coeur que Nolan Patrick sera en mesure de revenir en pleine santé après avoir combattu des migraines qui l'ont écarté de l'action pour la majeure partie de la saison 2019-20.

Laperrière aime particulièrement ce qu'il voit de la part de l'espoir offensif Morgan Frost.

« Il a un talent exceptionnel. Il a brûlé le junior. Il est dans une phase d'ajustement vers la LNH », dit Laperrière qui insiste sur les défis que représentent l'adaptation au jeu chez les professionnels.

Même s'il reste occupé durant sa quarantaine, Laperrière souhaite de tout coeur être de retour derrière le banc pour continuer à contribuer à la superbe saison que connaissent les Flyers de Philadelphie, dans l'espoir de dénicher un poste d'entraîneur-chef dans un avenir rapproché.