Je crois plus que jamais que Patrick Roy sera nommé entraîneur-chef de l’Avalanche.

Le nouveau vice-président exécutif des opérations hockey au Colorado, Joe Sakic, a dressé un portrait de l’entraîneur-chef qu’il recherche. Il a dit qu’il voulait un entraîneur d’expérience, qui est un gagnant et qui a beaucoup d’émotions. Patrick Roy a huit ans d’expérience comme entraîneur avec les Remparts dans la LHJMQ. Il a gagné quatre coupes Stanley et on ne peut pas dire que l’ancien gardien manque d’émotions.

Patrick Roy, prochain entraîneur au Colorado?
Patrick Roy, prochain entraîneur au Colorado?

Je crois que c’est une valeur sûre. De plus, les deux hommes se connaissent bien ayant remporté les grands honneurs à deux reprises ensemble au Colorado. Je pense qu’il n’y a pas d’autre candidat. Le temps est venu et je crois que Patrick ne veut plus attendre. Il est prêt à faire le saut. L’avenir le dira.

Dans le moment, le contexte est bon. C’est une jeune équipe. Quand Patrick a refusé d’y aller en 2009, c’était sous l’ancien régime. Aujourd’hui, la présence de Joe Sakic fait une différence.

L’Avalanche a de bons jeunes. Ils vont en repêcher un autre, probablement le défenseur Seth Jones, qui a appris à jouer au hockey alors qu’il grandissait à Denver. J’y penserais deux fois avant de lever le nez sur Jonathan Drouin et Nathan MacKinnon, mais la décision sera entre leurs mains lorsque l’organisation repêchera au tout premier rang.

Je pense qu’il est dans une situation idéale. Patrick pourrait se fier à Matt Duchene et Paul Stastny, qui a été le meilleur compteur de l’équipe américaine au Championnat du monde de hockey.

Ne jamais prendre une équipe à la légère

Les Sénateurs ont été extrêmement chanceux dimanche. Les Penguins de Pittsburgh ont joué mollement alors qu’ils gagnaient par un but et qu’ils étaient en avantage numérique en fin de troisième période. Ottawa a retiré son gardien et Daniel Alfredsson s’est retrouvé seul devant le filet avant de faire dévier la rondelle pour provoquer la prolongation.

Ce n’est pas dans les habitudes des Penguins de jouer de cette manière. Je crois que Dan Bylsma s’en veut de ne pas avoir rappelé à ses joueurs d’y aller à fond de train. Ça prouve une chose : quand tu prends l’autre équipe à la légère, c’est ce qui arrive!

Dans l’autre série de l’Association Est, je ne pense pas que les Rangers soient capables de remonter la pente. Les Bruins ont beaucoup plus de profondeur.

Brad Richards joue maintenant sur le quatrième trio. Ça en dit long sur les Rangers. L’attaque se limite à trois joueurs : Derick Brassard, Rick Nash et Ryan Callahan.

*Propos recueillis par Christian L-Dufresne