À la recherche de l’étiquette de partant
Joueurs autonomes lundi, 25 juin 2018. 21:58 dimanche, 24 nov. 2024. 03:12RDS.ca vous dresse une liste des principaux joueurs qui pourront tester le marché le 1er juillet alors qu’ils seront libres comme l’air. Les gardiens qui peuvent devenir joueurs autonomes sans compensation sont ici à l’ordre du jour.
La cuvée 2018 des gardiens qui pourront décider de changer d’adresse ou d’évaluer leur valeur à travers la Ligue nationale n’est peut-être pas des plus alléchantes à première vue, mais alors que certains vétérans pourraient être tentés de poursuivre leur carrière dans un autre uniforme afin de mousser leurs chances de victoires, certains veulent retirer l’étiquette d’auxiliaire qui leur a été attribuée.
Au haut de la liste des cerbères, on retrouve celui qui a mené l’équipe de la Caroline à sa dernière conquête de la Coupe Stanley en 2006 et qui avait du même coup mis la main sur le Conn-Smythe, Cam Ward. L’athlète de 34 ans a passé la totalité de sa carrière, 13 saisons, dans l’uniforme des Hurricanes qui l’ont repêché au 25e rang lors de l’encan de 2002.
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Bien qu’il est possible d’entrevoir de meilleurs jours à l’horizon pour les Canes avec la banque de jeunes espoirs qui se greffent peu à peu à l’organisation, est-ce que le temps ne manquera pas au gardien canadien s’il souhaite renouer avec les grands honneurs? La réponse lui appartient ainsi qu’à l’organisation, mais des formations vont certainement manifester leur intérêt à son endroit, même si les statistiques laissent entrevoir qu’il a ralenti au cours des dernières années.
Celui qui écoule un contrat de deux saisons d’une valeur de 6,6 millions $ a signé entre 22 et 26 victoires au cours des quatre dernières campagnes. Alors que sa moyenne de buts alloués a oscillé à 2,73 la saison dernière, son taux d’efficacité est demeuré constant depuis la campagne 2014-2015 (.910, .909, .905 et .906 en quatre ans). Ward a cependant vu sa charge de travail diminuer par rapport aux années précédentes avec l’arrivée de Scott Darling avec la formation de Raleigh. Les deux gardiens ont pris part à un total de 43 rencontres, considérant les matchs où ils sont venus en relève, l’an passé. Un autre facteur qui pourrait expliquer la fin d’une époque en Caroline.
Retrouver ses marques
Si Ward a vu son nombre de départs diminués de manière significative lors de la dernière campagne, il en va de même pour Kari Lehtonen chez les Stars. L’arrivée de Ben Bishop avec l’organisation texane faisait en sorte que les jours du Finlandais avec Dallas étaient comptés. Bishop est sous contrat jusqu’à la saison 2022 avec une entente qui lui rapporte annuellement un peu plus de 4,9 millions $. Lehtonen, qui commandait un salaire de 5,9 millions par saison au cours des cinq dernières années attendra donc les offres.
Limité à 37 matchs lors de la dernière campagne, le gardien de 34 ans n’a signé que 15 victoires dans une saison qui a été décevante pour l’ensemble de l’équipe qui n’a pu se qualifier pour les éliminatoires. Sur le plan individuel, celui qui a porté les couleurs des Thrashers d’Atlanta et des Stars au cours de sa carrière a maintenu une moyenne de buts alloués de 2,56 et un taux d’efficacité de .912.
Lehtonen n’est pas le seul qui a besoin d’un nouveau départ. Le Tchèque Petr Mrazek ne recevra pas d’offre qualificative des Flyers de Philadelphie, si bien qu’il se retrouvera sur le marché des joueurs autonomes sans compensation le 1er juillet.
Il faut dire que le gardien de 26 ans n’a rien fait pour faire sa niche à Philadelphie. Mrazek a présenté une moyenne de buts alloués de 3,22 et un taux d’efficacité de .891 en 17 matchs avec la formation de la Pennsylvanie. Ses statistiques sont bien au-delà de ses normes habituelles, alors qu’il avait maintenu une moyenne de 2,89 et une efficacité de .910 en début de campagne avec les Wings.
Mrazek a connu sa meilleure campagne en 2015-2016 alors qu’il avait signé 27 victoires en 54 matchs et avait présenté un taux d’efficacité de .921.
Encore la même question
Jonathan Bernier aura-t-il une autre chance de batailler pour un poste de no 1 dans la LNH? La chance s’est présentée à lui lorsqu’il est arrivé à Toronto en 2013, alors qu’il était en compétition avec James Reimer pour le poste de partant. Plus les années ont passé et plus le Québécois ne semblait pas être en mesure de s’imposer hors de tout doute ce qui a mené à l’acquisition par Lou Lamoriello, le DG des Leafs à l’époque, de Frederik Andersen des Ducks d’Anaheim en juin 2016. Un peu plus de deux semaines plus tard, Bernier prenait le chemin inverse vers la Californie. Ne pouvant faire sa niche avec les Ducks, Bernier a conclu une entente d’une saison avec l’Avalanche du Colorado l’été dernier.
Alors qu’il jouait à nouveau les rôles de second violon à Denver, une blessure au bas du corps à Semyon Varlamov a permis à Bernier de briller pour quelques instants. Il a notamment mené l’Avalanche à une qualification en éliminatoires grâce à une victoire devant les Blues de St. Louis lors du tout dernier match du calendrier régulier. Bernier avait tout de même déjà montré des signes encourageants en cours de saison, alors qu’il avait signé neuf gains consécutifs du 31 décembre au 22 janvier.
Ces succès n’ont pu cependant être transportés en éliminatoires, alors que le gardien a perdu son poste au profit d’Andrew Hammond après avoir encaissé trois défaites contre les Predators de Nashville au premier tour.
Après les Leafs, les Ducks et l’Avalanche, le Québécois saura au cours de l’été s’il doit faire ses valises pour évoluer avec une quatrième formation différente en autant de saisons.
La fin d’un ménage à St. Louis?
Antti Raanta l’a vécu la saison dernière avec les Rangers de New York, alors qu’il a su convaincre les Coyotes de l’Arizona de lui offrir un contrat pour devenir le premier gardien de l’organisation. Ce dernier avait été convaincant lorsqu’il était venu en relève à Henrik Lundqvist.
Carter Hutton se trouve sensiblement dans la même situation, quoique lui n’a pas uniquement bien fait dans le rôle de second à St. Louis, mais il a même été préféré à certaines occasions à Jake Allen. En janvier dernier, il a obtenu neuf départs contre seulement deux pour son coéquipier devant le filet.
Hutton n’a pas volé cette confiance du groupe d’entraîneurs, alors qu’il a présenté un dossier de 17-7-3 au cours de la campagne tout en signant trois blanchissages et un impressionnant taux d’efficacité de .931, un sommet dans la Ligue nationale au cours de la dernière campagne. Il devance également ses confrères pour la moyenne de buts alloués.
Les Blues auront donc un choix à faire quant à leur gardien pour l’avenir, alors qu’à 27 ans, Allen est sous contrat pour les trois prochaines saisons à 4,35 millions $ par année. À 32 ans, Hutton aura peut-être la chance de se faire valoir avec St. Louis ou dans une autre organisation afin de lutter pour le rôle de premier gardien, lui qui a atteint le plateau des 40 matchs disputés en 2014 avec les Predators de Nashville.
De telles prestations ont cependant donné le droit au gardien de 32 ans d’être un peu plus gourmand dans ses prochaines négociations, lui qui conclut un contrat de deux ans d’une valeur totale de 2,25 millions $.
Halak ou...
On est maintenant très loin du débat qui a enflammé Montréal après la saison 2010, alors qu’il était questionné Halak ou Price? Le gardien slovaque a cependant connu sa part de difficultés depuis son arrivée avec la formation new-yorkaise, devant même céder plus souvent qu’à son tour le filet à Tomas Greiss.
Bien que les lacunes à la défense des Islanders n’aient pas aidé l’ancien portier du Canadien, ce dernier n’a pas enregistré des statistiques pour donner confiance à la formation new-yorkaise. Celui qui a partagé le devant du filet plus souvent qu’à son tour avec Thomas Greiss a maintenu une moyenne de buts alloués de 3,19 et un taux d’efficacité de .908 en 54 matchs lors de la dernière campagne.
Jaroslav Halak commandait un salaire de 4,5 millions $ par année et tout porte à croire que si une équipe à travers la LNH souhaite lui donner une opportunité de se faire valoir, ce sera avec une diminution de salaire à son prochain contrat.
Outre ces gardiens, voici d’autres cerbères que se retrouveront sans contrat le premier juillet: Ondrej Pavelec, Michael Hutchinson, Chad Johnson et Eddie Lack.
RDS et RDS.ca sera aux premières loges pour l'ouverture du marché des joueurs autonomes le 1er juillet. Vous pourrez suivre le déroulement de cette journée dès 8 h le matin sur les ondes de RDS Info et RDS prendra le relais dès midi.