M-A Bergeron sait que c'est possible
Hockey mardi, 13 avr. 2010. 14:46 jeudi, 14 nov. 2024. 23:03
BROSSARD - C'est la toute première confrontation en séries éliminatoires entre les Capitals de Washington et le Canadien. Mais avant même qu'elle ne soit commencée la série a un air de déjà-vu pour Marc-André Bergeron. Elle lui rappelle étrangement le début de printemps 2006 des Oilers d'Edmonton, l'équipe pour laquelle il évoluait à l'époque.
"C'est vrai que ça me fait beaucoup penser aux Oilers", a affirmé le défenseur trifluvien, mardi, en parlant de la position d'infériorité dans laquelle le Tricolore se retrouve ce printemps.
"Nous avions terminé huitième dans l'Association Ouest (avec 95 points) et nous affrontions les champions de la Coupe du Président, les Red Wings de Detroit (avec 124 points), dès le premier tour. Peu de gens nous accordaient la moindre chance de vaincre les Red Wings. Nous étions les négligés, et pas à peu près.
"Avant notre premier match à Detroit, je me rappelle de m'être dit 'ouf, on a toute une commande sur les bras'. Les Red Wings étaient toute une machine de hockey. Steve Yzerman était encore dans l'équipe."
Les Oilers ont ébranlé la confiance des Red Wings tôt, en remportant la rencontre initiale au Joe Louis Arena, en route vers un gain en six matchs.
"En allant chercher un match là-bas, ça les a sans doute rendus plus nerveux parce qu'ils s'attendaient à une série pas trop difficile. Soudainement, la pression était plus forte sur eux. Ça modifie le portrait."
Les Oilers ont par la suite écarté successivement de leur chemin les Sharks de San Jose et les Ducks d'Anaheim, avant d'atteindre la finale de la Coupe Stanley. En finale, ils ont plié l'échine au bout de sept matchs face aux Hurricanes de la Caroline.
"Après avoir connu ce parcours en 2006, j'ai une lueur d'espoir cette année que je n'aurais pas eue, a déclaré Bergeron. Qu'on ne s'y méprenne pas, les Capitals de Washington sont une excellente équipe. Ce ne sera pas facile. Mais dans mon for intérieur, je sais que c'est possible (de gagner) parce que je l'ai personnellement vécu.
"Je suis passé à un but de remporter la Coupe, même si notre équipe s'était qualifiée de justesse pour les séries. Ça me permet d'y croire cette année."
Bergeron, qui devrait amorcer la série en compagnie d'Andrei Markov, s'est dit plus motivé que jamais à connaître de grosses séries, à titre de Québécois portant les couleurs du blue-blanc-rouge. Il aura un rôle important à jouer en supériorité numérique. En saison régulière, le jeu de puissance du Canadien a eu beaucoup de succès contre les Capitals, en faisant mouche cinq fois en 14 occasions. Les Capitals ont dominé la ligue au chapitre de la réussite en supériorité numérique, suivis par le CH.
"En séries, l'attaque massive peut faire la différence entre la victoire et la défaite", a-t-il mentionné.
"Nous allons essayer de mélanger les cartes, d'exercer de la pression sur eux, a-t-il continué. Et disons que si nous parvenons à éliminer les Capitals, ce ne serait pas la première surprise. Ça arrive à tous les ans qu'une équipe de tête se fasse battre. Les Capitals le savent. Ils savent aussi qu'ils n'auront pas affaire à des pee-wee."
"C'est vrai que ça me fait beaucoup penser aux Oilers", a affirmé le défenseur trifluvien, mardi, en parlant de la position d'infériorité dans laquelle le Tricolore se retrouve ce printemps.
"Nous avions terminé huitième dans l'Association Ouest (avec 95 points) et nous affrontions les champions de la Coupe du Président, les Red Wings de Detroit (avec 124 points), dès le premier tour. Peu de gens nous accordaient la moindre chance de vaincre les Red Wings. Nous étions les négligés, et pas à peu près.
"Avant notre premier match à Detroit, je me rappelle de m'être dit 'ouf, on a toute une commande sur les bras'. Les Red Wings étaient toute une machine de hockey. Steve Yzerman était encore dans l'équipe."
Les Oilers ont ébranlé la confiance des Red Wings tôt, en remportant la rencontre initiale au Joe Louis Arena, en route vers un gain en six matchs.
"En allant chercher un match là-bas, ça les a sans doute rendus plus nerveux parce qu'ils s'attendaient à une série pas trop difficile. Soudainement, la pression était plus forte sur eux. Ça modifie le portrait."
Les Oilers ont par la suite écarté successivement de leur chemin les Sharks de San Jose et les Ducks d'Anaheim, avant d'atteindre la finale de la Coupe Stanley. En finale, ils ont plié l'échine au bout de sept matchs face aux Hurricanes de la Caroline.
"Après avoir connu ce parcours en 2006, j'ai une lueur d'espoir cette année que je n'aurais pas eue, a déclaré Bergeron. Qu'on ne s'y méprenne pas, les Capitals de Washington sont une excellente équipe. Ce ne sera pas facile. Mais dans mon for intérieur, je sais que c'est possible (de gagner) parce que je l'ai personnellement vécu.
"Je suis passé à un but de remporter la Coupe, même si notre équipe s'était qualifiée de justesse pour les séries. Ça me permet d'y croire cette année."
Bergeron, qui devrait amorcer la série en compagnie d'Andrei Markov, s'est dit plus motivé que jamais à connaître de grosses séries, à titre de Québécois portant les couleurs du blue-blanc-rouge. Il aura un rôle important à jouer en supériorité numérique. En saison régulière, le jeu de puissance du Canadien a eu beaucoup de succès contre les Capitals, en faisant mouche cinq fois en 14 occasions. Les Capitals ont dominé la ligue au chapitre de la réussite en supériorité numérique, suivis par le CH.
"En séries, l'attaque massive peut faire la différence entre la victoire et la défaite", a-t-il mentionné.
"Nous allons essayer de mélanger les cartes, d'exercer de la pression sur eux, a-t-il continué. Et disons que si nous parvenons à éliminer les Capitals, ce ne serait pas la première surprise. Ça arrive à tous les ans qu'une équipe de tête se fasse battre. Les Capitals le savent. Ils savent aussi qu'ils n'auront pas affaire à des pee-wee."