M. Cammalleri a déjà reçu son cadeau
Hockey mardi, 14 déc. 2010. 17:43 mercredi, 27 nov. 2024. 09:49
BROSSARD - Au milieu de tous les changements de trios effectués par Jacques Martin depuis le début de semaine, il y a en au moins un qui était visiblement heureux : Michael Cammalleri.
Pendant que certains joueurs, comme Andrei Kostitsyn, étaient rétrogradés au sein d'un trio de soutien ou devaient s'habituer à de nouveaux compagnons d'armes, Cammalleri a retrouvé Tomas Plekanec, le joueur de centre avec qui il a connu ses meilleurs moments depuis son arrivée avec le Canadien.
Dans ses déclarations, ces dernières semaines, Cammalleri n'a jamais exprimé son désaccord quand il s'est retrouvé au sein du trio pivoté par Scott Gomez. On ne le voyait plus sourire aussi souvent, toutefois.
Sa bonne humeur est toutefois revenue depuis lundi. Et ce, même si le Canadien a perdu ses deux derniers matchs, vendredi à Detroit et samedi à Toronto, et affrontera deux équipes coriaces cette semaine au Centre Bell. Les Flyers de Philadelphie seront les visiteurs mercredi et les Bruins de Boston, jeudi.
Cammalleri a refusé de dire, mardi après l'entraînement, que jouer avec Plekanec est en quelque sorte une récompense pour un ailier. Et cela, même si le joueur de centre tchèque a le don de faire produire les joueurs qui évoluent à ses côtés.
"Ce n'est pas une récompense. Personne ne regarde ça de cette façon. Ce n'est pas le bon mot, a-t-il dit. Il faut quand même continuer de travailler d'arrache-pied, peu importe avec qui tu joues."
Tout en reconnaissant les bienfaits de modifier les trios à l'attaque de temps à autre, Cammalleri s'est dit en faveur des unités stables.
"Je parle de façon générale, pas de cas en particulier, mais d'habitude je suis d'avis que plus tu joues avec les mêmes joueurs, plus tu as l'occasion de développer des automatismes qui vont permettre à chaque joueur de savoir où se trouvent les autres sur la glace. Le trio deviendra alors plus efficace.
"Cela dit, il est également utile, de temps à autre, de brasser les cartes quand l'étincelle n'est pas là."
Cammalleri a expliqué que ces automatismes existent déjà entre Plekanec et lui.
"On s'est donné un style prévisible et structuré, et à l'intérieur de cela on est en mesure de créer des ouvertures à l'attaque l'un pour l'autre", a expliqué le numéro 13 du CH.
"Lorsque tu crées un revirement ou une ouverture à l'attaque, tu peux te fier au fait que l'autre va être dans une de ces positions prévues d'avance. Ça laisse quand même place à une bonne dose de créativité."
Andrei Kostitsyn n'aura plus droit à cette dose de créativité, à court terme du moins. Le Bélarusse a été limité à deux aides à ses six derniers matchs, même s'il était de retour aux côtés de Plekanec. Martin a donc décidé de le muter aux côtés de Jeff Halpern et Maxim Lapierre lors des entraînements de lundi et mardi.
"C'est un joueur qui est efficace lorsqu'il s'implique, a noté Martin en parlant de Kostitsyn. Il nous a donné du bon hockey par moments mais on a besoin de plus. C'est un gros bonhomme, il est fort, alors il a besoin d'aller au filet et de lancer."
En insérant Travis Moen aux côtés de Plekanec et Cammalleri, Martin a dit chercher à imiter une approche préconisée par plusieurs clubs de la LNH.
"Les Flyers sont un bon exemple, a dit Martin. Si on regarde leurs trios,
à part celui de (Daniel) Brière, ils ont tous un travaillant. Claude Giroux et Jeff Carter jouent avec Darroll Powe, qui est un travaillant, un gars qui termine ses mises en échec et qui va au filet.
"Tout dépendant du style de l'adversaire, tu as parfois besoin d'un gros bonhomme pour aider un trio.
"Par ailleurs, ça permet d'avoir un joueur qui est davantage un marqueur avec Halpern et Lapierre", a ajouté l'entraîneur du CH en revenant à Kostitsyn.
Pacioretty avec Gomez et Gionta
Si Scott Gomez s'avère en assez bonne santé pour affronter les Flyers, mercredi, le jeune Max Pacioretty se retrouvera aux côtés du vétéran centre et de Brian Gionta.
"J'ai joué avec eux un peu au camp d'entraînement, l'an dernier, et je me rappelle que j'étais un peu craintif et j'en avais parlé à (Gionta), a reconnu Pacioretty, mardi, deux jours après avoir été rappelé des mineures. Maintenant, la confiance est là et la sensation n'est pas du tout la même."
L'autre trio à l'attaque du Canadien, mardi à l'entraînement, était composé de Lars Eller, Mathieu Darche et Benoît Pouliot. Tom Pyatt était l'attaquant en trop.
Boyd épargné... pour l'instant
Soumis au ballottage lundi midi, l'attaquant Dustin Boyd était utilisé comme défenseur aux côtés de Jaroslav Spacek à l'entraînement, mardi. Boyd a ensuite appris qu'il n'avait pas été réclamé, comme ç'avait été le cas il y a un peu plus d'un mois, lorsqu'il avait également été soumis au ballottage.
Le CH s'est ainsi prévalu à nouveau du droit de rétrograder Boyd dans les mineures. Martin a toutefois fait savoir, mardi midi, que l'attaquant resterait pour l'instant avec le club de la LNH.
Après avoir eu droit à un repos, lundi, Josh Gorges a retrouvé son partenaire habituel, Hal Gill, tandis que Yannick Weber s'est entraîné avec Alexandre Picard et P.K. Subban, avec Roman Hamrlik.
Pendant que certains joueurs, comme Andrei Kostitsyn, étaient rétrogradés au sein d'un trio de soutien ou devaient s'habituer à de nouveaux compagnons d'armes, Cammalleri a retrouvé Tomas Plekanec, le joueur de centre avec qui il a connu ses meilleurs moments depuis son arrivée avec le Canadien.
Dans ses déclarations, ces dernières semaines, Cammalleri n'a jamais exprimé son désaccord quand il s'est retrouvé au sein du trio pivoté par Scott Gomez. On ne le voyait plus sourire aussi souvent, toutefois.
Sa bonne humeur est toutefois revenue depuis lundi. Et ce, même si le Canadien a perdu ses deux derniers matchs, vendredi à Detroit et samedi à Toronto, et affrontera deux équipes coriaces cette semaine au Centre Bell. Les Flyers de Philadelphie seront les visiteurs mercredi et les Bruins de Boston, jeudi.
Cammalleri a refusé de dire, mardi après l'entraînement, que jouer avec Plekanec est en quelque sorte une récompense pour un ailier. Et cela, même si le joueur de centre tchèque a le don de faire produire les joueurs qui évoluent à ses côtés.
"Ce n'est pas une récompense. Personne ne regarde ça de cette façon. Ce n'est pas le bon mot, a-t-il dit. Il faut quand même continuer de travailler d'arrache-pied, peu importe avec qui tu joues."
Tout en reconnaissant les bienfaits de modifier les trios à l'attaque de temps à autre, Cammalleri s'est dit en faveur des unités stables.
"Je parle de façon générale, pas de cas en particulier, mais d'habitude je suis d'avis que plus tu joues avec les mêmes joueurs, plus tu as l'occasion de développer des automatismes qui vont permettre à chaque joueur de savoir où se trouvent les autres sur la glace. Le trio deviendra alors plus efficace.
"Cela dit, il est également utile, de temps à autre, de brasser les cartes quand l'étincelle n'est pas là."
Cammalleri a expliqué que ces automatismes existent déjà entre Plekanec et lui.
"On s'est donné un style prévisible et structuré, et à l'intérieur de cela on est en mesure de créer des ouvertures à l'attaque l'un pour l'autre", a expliqué le numéro 13 du CH.
"Lorsque tu crées un revirement ou une ouverture à l'attaque, tu peux te fier au fait que l'autre va être dans une de ces positions prévues d'avance. Ça laisse quand même place à une bonne dose de créativité."
Andrei Kostitsyn n'aura plus droit à cette dose de créativité, à court terme du moins. Le Bélarusse a été limité à deux aides à ses six derniers matchs, même s'il était de retour aux côtés de Plekanec. Martin a donc décidé de le muter aux côtés de Jeff Halpern et Maxim Lapierre lors des entraînements de lundi et mardi.
"C'est un joueur qui est efficace lorsqu'il s'implique, a noté Martin en parlant de Kostitsyn. Il nous a donné du bon hockey par moments mais on a besoin de plus. C'est un gros bonhomme, il est fort, alors il a besoin d'aller au filet et de lancer."
En insérant Travis Moen aux côtés de Plekanec et Cammalleri, Martin a dit chercher à imiter une approche préconisée par plusieurs clubs de la LNH.
"Les Flyers sont un bon exemple, a dit Martin. Si on regarde leurs trios,
à part celui de (Daniel) Brière, ils ont tous un travaillant. Claude Giroux et Jeff Carter jouent avec Darroll Powe, qui est un travaillant, un gars qui termine ses mises en échec et qui va au filet.
"Tout dépendant du style de l'adversaire, tu as parfois besoin d'un gros bonhomme pour aider un trio.
"Par ailleurs, ça permet d'avoir un joueur qui est davantage un marqueur avec Halpern et Lapierre", a ajouté l'entraîneur du CH en revenant à Kostitsyn.
Pacioretty avec Gomez et Gionta
Si Scott Gomez s'avère en assez bonne santé pour affronter les Flyers, mercredi, le jeune Max Pacioretty se retrouvera aux côtés du vétéran centre et de Brian Gionta.
"J'ai joué avec eux un peu au camp d'entraînement, l'an dernier, et je me rappelle que j'étais un peu craintif et j'en avais parlé à (Gionta), a reconnu Pacioretty, mardi, deux jours après avoir été rappelé des mineures. Maintenant, la confiance est là et la sensation n'est pas du tout la même."
L'autre trio à l'attaque du Canadien, mardi à l'entraînement, était composé de Lars Eller, Mathieu Darche et Benoît Pouliot. Tom Pyatt était l'attaquant en trop.
Boyd épargné... pour l'instant
Soumis au ballottage lundi midi, l'attaquant Dustin Boyd était utilisé comme défenseur aux côtés de Jaroslav Spacek à l'entraînement, mardi. Boyd a ensuite appris qu'il n'avait pas été réclamé, comme ç'avait été le cas il y a un peu plus d'un mois, lorsqu'il avait également été soumis au ballottage.
Le CH s'est ainsi prévalu à nouveau du droit de rétrograder Boyd dans les mineures. Martin a toutefois fait savoir, mardi midi, que l'attaquant resterait pour l'instant avec le club de la LNH.
Après avoir eu droit à un repos, lundi, Josh Gorges a retrouvé son partenaire habituel, Hal Gill, tandis que Yannick Weber s'est entraîné avec Alexandre Picard et P.K. Subban, avec Roman Hamrlik.