Markov doit être meilleur
Hockey dimanche, 27 avr. 2008. 17:03 mercredi, 30 oct. 2024. 20:25
Le Canadien s'est bien débrouillé depuis le début de cette série.
Évidemment, les Flyers ont accompli leur but en retraitant à Philadelphie alors que la série est égale 1 à 1.
Mais je persiste à dire que si le Tricolore continue d'appliquer une pression constante comme c'est le cas en ce moment, il devrait remporter les trois prochains matchs et éliminer les Flyers.
Parmi les joueurs qui doivent produire davantage, je songe immédiatement à Andrei Markov. En ce moment, il devrait être le général à la ligne bleue pour le Canadien, mais il est incapable de jouer à son niveau de la saison régulière. Il effectue quelques bonnes présences, mais ce n'est pas suffisant. Il doit être meilleur pour donner des chances au Canadien d'aspirer aux grands honneurs.
En séries éliminatoires, tu as besoin de tes 20 joueurs pour connaître du succès, mais tes éléments clés doivent livrer la marchandise et élever leur jeu d'un cran pour franchir toutes les étapes.
Peut-être qu'il est légèrement blessé, mais avec le temps de glace que Guy Carbonneau investit en lui, il est en droit d'exiger un peu plus de sa part.
La solution miracle n'existe pas dans un tel dossier. Carbo doit continuer avec lui et l'encourager puisque ce sont ces joueurs qui parviennent à faire la différence dans les moments cruciaux.
J'ai vécu une situation semblable à ma première saison en séries avec l'Avalanche alors que Joe Sakic n'avait pas marqué durant 10 parties de suite. Une telle séquence affecte toujours ton équipe, mais en tant qu'entraîneur tu dois démontrer de la confiance envers ces joueurs. C'est grâce à eux que tu es rendu là. Il faut les pousser, les encourager et trouver des solutions au lieu de les clouer au banc et de les embarasser.
D'ailleurs, Carbonneau fait exactement la bonne chose. Le temps de glace de Markov n'a pas diminué et je suis certain que les entraîneurs ont des discussions avec lui pour l'encourager.
Est-ce que Latendresse devrait revenir?
Il m'est difficile de commenter sur un retour éventuel de Guillaume Latendresse ou Michael Ryder dans la formation. Il faut avoir le pouls exact de l'équipe pour prendre les bonnes décisions.
Pour nous, c'est facile de commenter à partir de la galerie de presse ou devant notre téléviseur, mais les entraîeurs possèdent plus d'informations. Ils côtoient les joueurs à l'hôtel, dans le vestiaire, au restaurant
Dans notre rôle d'analyste, on prend des chances avec des prédictions et des analyses. Toutefois, Carbo et ses adjoints doivent avoir une vision de la série actuelle et ils ne peuvent pas spéculer sur ce qui va arriver.
Un entraîneur doit agir avec ses sentiments et sa raison.
En ce moment, Latendresse est au purgatoire. Il a raté les quatre derniers matchs du Canadien et c'est vraiment la pénalité ultime pour lui particulièrement en séries. On lui envoie un message très clair.
D'un autre côté, il faut se questionner à savoir si d'autres joueurs doivent subir le même sort.
Carbo aurait le droit d'en demander un peu plus de la part de Maxim Lapierre et Mathieu Dandenault. Si la quatrième ligne du Canadien pouvait générer la même intensité que le trio de Bryan Smolinski, Steve Bégin et Tom Kostopoulos, le Canadien serait une équipe très exigeante à affronter.
Le quatrième trio du CH doit être plus physique et plus efficace. Ces joueurs doivent faire un choix, ce n'est pas une question de talent!
Est-ce qu'ils sont prêts à faire les sacrifices? Ils doivent accepter de finir les matchs avec une coupure au nez ou un oeil au beurre noir, c'est ça les séries.
Une chose est certaine, si tu espères finir les séries avec un visage de mannequin; tu ne boiras pas de champagne dans la coupe Stanley.
Pas le moment de paniquer
Je ne fais pas partie du type d'entraîneurs qui aurait songé à remplacer Carey Price après qu'il ait concédé le deuxième but samedi soir. Pourquoi? Puisque le match n'a jamais été hors de portée pour le Canadien.
J'admets que Price n'a pas connu une grande soirée, mais il a également joué de malchance sans oublier que le lancer de Jeff Carter était parfait. Sur ce but, l'ouverture était minuscule et l'attaquant des Flyers a réussi son coup. Lors du prochain match, un tel lancer va sans doute le frapper à l'épaule.
Dans l'ensemble, le Canadien a manqué de bonnes chances et Martin Biron a réalisé de beaux arrêts. Le CH aurait pu l'emporter, mais c'est la réalité des séries de la LNH et c'est en même temps ce qui fait la beauté du hockey.
Le Canadien a amplement la chance de se reprendre contrairement au football où la meilleure équipe peut jouer et se retrouver en vacances.
Malgré cette défaite au Centre Bell, il n'y a aucune raison de paniquer. Si je me fie sur la façon dont le Canadien a performé sur la route cette saison, on est en droit d'espérer de belles performances à Philadelphie. Il n' y a aucun doute dans mon esprit que les vétérans seront prêts.
Le jeu physique monte d'un cran
Même si le jeu s'est avéré beaucoup plus robuste lors du deuxième match, je ne suis pas inquiet pour le Canadien.
Selon moi, les Bruins et Zdeno Chara gênaient davantage les joueurs du Canadien. Ce n'est pas Derian Hatcher qui peut les déranger. En fait, pour frapper les attaquants du Canadien, il devra d'abord les attraper
De plus, les Flyers sont conscients qu'il existe un prix à payer si on veut brasser le Canadien. Son avantage numérique demeure une arme redoutable.
Ceci dit, c'est évident que l'intensité va encore grimper dans les prochains matchs puisque les Flyers croient en leurs chances de victoire.
À partir du moment que la rivalité va s'amplifier, le jeu physique sera omniprésent et les vrais guerriers devront se lever.
À la fin du deuxième match, quelques joueurs des Flyers ont nargué leurs adversaires du Canadien. Ces gestes déplaisent sans doute aux puristes du hockey, mais ça fait partie du sport. L'émotion produit ces incidents et c'est ce qu'on appelle la guerre des séries ou la plutôt la guerre psychologique des séries. Les équipes qui peuvent jouer cette carte possèdent un avantage étant donné que ça dérange les autres.
Ces petits mots doux allument des feux et font grimper l'intensité des rencontres.
Mon école de hockey
En terminant, c'est avec plaisir que je vous annonce que j'organise une fois de plus mon école de hockey cet été, en juillet, à York en Pennsylvanie.
Cette école de hockey est un excellent contexte pour une immersion anglaise. Je vous invite à visiter mon site internet à l'adresse www.hartleyhockey.com pour obtenir tous les détails.
Évidemment, les Flyers ont accompli leur but en retraitant à Philadelphie alors que la série est égale 1 à 1.
Mais je persiste à dire que si le Tricolore continue d'appliquer une pression constante comme c'est le cas en ce moment, il devrait remporter les trois prochains matchs et éliminer les Flyers.
Parmi les joueurs qui doivent produire davantage, je songe immédiatement à Andrei Markov. En ce moment, il devrait être le général à la ligne bleue pour le Canadien, mais il est incapable de jouer à son niveau de la saison régulière. Il effectue quelques bonnes présences, mais ce n'est pas suffisant. Il doit être meilleur pour donner des chances au Canadien d'aspirer aux grands honneurs.
En séries éliminatoires, tu as besoin de tes 20 joueurs pour connaître du succès, mais tes éléments clés doivent livrer la marchandise et élever leur jeu d'un cran pour franchir toutes les étapes.
Peut-être qu'il est légèrement blessé, mais avec le temps de glace que Guy Carbonneau investit en lui, il est en droit d'exiger un peu plus de sa part.
La solution miracle n'existe pas dans un tel dossier. Carbo doit continuer avec lui et l'encourager puisque ce sont ces joueurs qui parviennent à faire la différence dans les moments cruciaux.
J'ai vécu une situation semblable à ma première saison en séries avec l'Avalanche alors que Joe Sakic n'avait pas marqué durant 10 parties de suite. Une telle séquence affecte toujours ton équipe, mais en tant qu'entraîneur tu dois démontrer de la confiance envers ces joueurs. C'est grâce à eux que tu es rendu là. Il faut les pousser, les encourager et trouver des solutions au lieu de les clouer au banc et de les embarasser.
D'ailleurs, Carbonneau fait exactement la bonne chose. Le temps de glace de Markov n'a pas diminué et je suis certain que les entraîneurs ont des discussions avec lui pour l'encourager.
Est-ce que Latendresse devrait revenir?
Il m'est difficile de commenter sur un retour éventuel de Guillaume Latendresse ou Michael Ryder dans la formation. Il faut avoir le pouls exact de l'équipe pour prendre les bonnes décisions.
Pour nous, c'est facile de commenter à partir de la galerie de presse ou devant notre téléviseur, mais les entraîeurs possèdent plus d'informations. Ils côtoient les joueurs à l'hôtel, dans le vestiaire, au restaurant
Dans notre rôle d'analyste, on prend des chances avec des prédictions et des analyses. Toutefois, Carbo et ses adjoints doivent avoir une vision de la série actuelle et ils ne peuvent pas spéculer sur ce qui va arriver.
Un entraîneur doit agir avec ses sentiments et sa raison.
En ce moment, Latendresse est au purgatoire. Il a raté les quatre derniers matchs du Canadien et c'est vraiment la pénalité ultime pour lui particulièrement en séries. On lui envoie un message très clair.
D'un autre côté, il faut se questionner à savoir si d'autres joueurs doivent subir le même sort.
Carbo aurait le droit d'en demander un peu plus de la part de Maxim Lapierre et Mathieu Dandenault. Si la quatrième ligne du Canadien pouvait générer la même intensité que le trio de Bryan Smolinski, Steve Bégin et Tom Kostopoulos, le Canadien serait une équipe très exigeante à affronter.
Le quatrième trio du CH doit être plus physique et plus efficace. Ces joueurs doivent faire un choix, ce n'est pas une question de talent!
Est-ce qu'ils sont prêts à faire les sacrifices? Ils doivent accepter de finir les matchs avec une coupure au nez ou un oeil au beurre noir, c'est ça les séries.
Une chose est certaine, si tu espères finir les séries avec un visage de mannequin; tu ne boiras pas de champagne dans la coupe Stanley.
Pas le moment de paniquer
Je ne fais pas partie du type d'entraîneurs qui aurait songé à remplacer Carey Price après qu'il ait concédé le deuxième but samedi soir. Pourquoi? Puisque le match n'a jamais été hors de portée pour le Canadien.
J'admets que Price n'a pas connu une grande soirée, mais il a également joué de malchance sans oublier que le lancer de Jeff Carter était parfait. Sur ce but, l'ouverture était minuscule et l'attaquant des Flyers a réussi son coup. Lors du prochain match, un tel lancer va sans doute le frapper à l'épaule.
Dans l'ensemble, le Canadien a manqué de bonnes chances et Martin Biron a réalisé de beaux arrêts. Le CH aurait pu l'emporter, mais c'est la réalité des séries de la LNH et c'est en même temps ce qui fait la beauté du hockey.
Le Canadien a amplement la chance de se reprendre contrairement au football où la meilleure équipe peut jouer et se retrouver en vacances.
Malgré cette défaite au Centre Bell, il n'y a aucune raison de paniquer. Si je me fie sur la façon dont le Canadien a performé sur la route cette saison, on est en droit d'espérer de belles performances à Philadelphie. Il n' y a aucun doute dans mon esprit que les vétérans seront prêts.
Le jeu physique monte d'un cran
Même si le jeu s'est avéré beaucoup plus robuste lors du deuxième match, je ne suis pas inquiet pour le Canadien.
Selon moi, les Bruins et Zdeno Chara gênaient davantage les joueurs du Canadien. Ce n'est pas Derian Hatcher qui peut les déranger. En fait, pour frapper les attaquants du Canadien, il devra d'abord les attraper
De plus, les Flyers sont conscients qu'il existe un prix à payer si on veut brasser le Canadien. Son avantage numérique demeure une arme redoutable.
Ceci dit, c'est évident que l'intensité va encore grimper dans les prochains matchs puisque les Flyers croient en leurs chances de victoire.
À partir du moment que la rivalité va s'amplifier, le jeu physique sera omniprésent et les vrais guerriers devront se lever.
À la fin du deuxième match, quelques joueurs des Flyers ont nargué leurs adversaires du Canadien. Ces gestes déplaisent sans doute aux puristes du hockey, mais ça fait partie du sport. L'émotion produit ces incidents et c'est ce qu'on appelle la guerre des séries ou la plutôt la guerre psychologique des séries. Les équipes qui peuvent jouer cette carte possèdent un avantage étant donné que ça dérange les autres.
Ces petits mots doux allument des feux et font grimper l'intensité des rencontres.
Mon école de hockey
En terminant, c'est avec plaisir que je vous annonce que j'organise une fois de plus mon école de hockey cet été, en juillet, à York en Pennsylvanie.
Cette école de hockey est un excellent contexte pour une immersion anglaise. Je vous invite à visiter mon site internet à l'adresse www.hartleyhockey.com pour obtenir tous les détails.