Impossible de tout ramasser, regrouper ou récupérer ce qui s'est dit ou écrit, un peu partout, sur la série Washington -Canadien, surtout lors des quatre jours qui ont précédé le premier match.

Il y a une citation entre autres, que j'ai retenue: "On ne vise qu'une chose: la coupe". Évidemment. Et ce n'est pas la coupe de cheveu, commme on dit "Chez Ménick" au salon de barbier des sportifs.

Non. On va plutôt se concentrer sur les citations juteuses du bon vieux temps, citations prononcées par:

Bernard "Boum Boum" Geoffrion; On est "accumulé" au mur, quand le Canadien était en difficultés, ce qui n'arrivait pas trop souvent dans son temps.

Jacques Plante, ancien gardien vedette du Canadien : "Je n'ai qu'une faiblesse. Entre mes deux jambes". Ouais. De quoi en mettre un paquet de mauvaise humeur.

Gene Mauch, a déjà dit à ses joueurs, à l'arrivée des Expos à l'aéroport Kennedy de New York: "On arrêtera au Madison Square Garden pour une séance d'entraînement optionelle, puis l'autobus vide continuera à l'hôtel".

Jean-Pierre Roy, au micro des Expos en 1969: "Le vent est immobile aujourd'hui".

Mario Lemieux, pour souligner un exploit digne de mention: "C'est quelque chose".

Claude Ruel, soulignant que le match du Canadien était télédiffusé d'un ocean à l'autre ce soir là: "Oui, d'un Atlantique à l'autre".

Jean Perron: "John Kordic est un exemple vivant que la drogue tue".

Jean Perron (2) : "La pointe de l'asperge, a été que la saison s'est terminée en queue de cheval".

Pat Burns, après une cuisante défaite des Bruins au Forum: "Tu vas pas à la chasse à l'ours, avec un couteau à beurre".

Pat Burns (2) en apprenant que Mike Keenan avait été embauché comme coach des Flames de Calgary, son neuvième club dans la LNH: "Mike pourrait convaincre Dieu le Père de devenir son adjoint".

Père de la sablonnière, aux funérailles de Jos Guy, un bénévole du baseball au Centre des Loisirs de l'immaculée Conception: "Jos n'est pas mort. Yé safe".

Gérald Tremblay, en accueillant les Alouettes à l'hòtel de Ville; "Félcitations pour avoir gagné la coupe Stanley".

René Angélil: "Du temps que j'allais chez Ménick, il m'en coûtait 15 par visite. 14$ pour trouver le seul cheveu que j'avais sur le coco et 1$ pour le couper".

Mike Bossy: J'ai dû fermer mon restaurant, parce que les gens ne venaient plus. Y avait trop de monde."

Régis Lévesque: "Tout le monde sait que je n'étais pas un premier de classe à l'école. J'ai doublé et redoublé autant comme autant. Une bonne journée, on m'a annoncé que je montais finalement en troisième année. «J'étais tellement content et excité, que je me suis coupé en me rasant."
Yogi, le champion

Vous aurez sans doute deviné que le champion de tous les temps dans ce domaine, est sans contredit Yogi Berra, rendu célèbre pas son fameux : "Ce n'est pas fini tant que ce n'est pas fini".

En voici d'autres:

"Quand on jouait en soirée, je faisais toujours une petite sieste d'une heure en après-midi. Généralement de deux à quatre."

"Je n'ai jamais été un chanmjpion golfeur, mais je peux affirmer, sans me tromper, que 90% des coups roulés ratés ne tombent généralement pas dans la coupe".

Un jour, son coéquipier Billy Martin voulait vendre son âme au diable, après avoir oublié ses clefs dans sa spacieuse Lincoln Mark V. Impossible de les récupérer, même pas avec un support en broche, méthode ancienne encore populaire de nos jours. "J'ai la solution, Billy. On va appeler un forgeron. Le tour est joué" de suggérer Yogi. Non. Cette suggestion n'a pas arrangé les choses.

Un autre jour, Jack Buck, vétéran commentateur de radio et de télé à St.Louis, remit un chèque de 25$ à Yogi, pour sa participation à une émission daprès-match. Le chèque était fait au nom du porteur, soit "bearer" en anglais. En prenant connaissance du cadeau, «Yogi dit au commentateur: "Jack. Après tant d'années que tu me connais, comment se fait-il que tu ne sais pas encore comment écrire mon nom. Ce n'est pas b-e-a-r-e-r, mais b-e-r-r-a. Tu devrais savoir épeler mon nom correctement". (La pognez-vous ?)

Un soir à domicile, après le souper, Yogi et sa femme Carmen, se préparaient à visionner un bon film intitulé: "The Magnificent Seven" mettant en vedette Steve McQueen. "C'est un bon film. J'en ai entendu parler. Je peux t'assurer que McQueen a paru dans ce film avant sa mort" d'expliquer Yogi à son épouse.

Après une longue séance d'entraînement en Floride, Yogi, l'uniforme tout détrempé, demanda un rafraîchissement au préposé du vestiaire, Nick. "Une bière diète, s'il te plait".

Un coéquipier chez les Yankees, fulminait un bon matin, parce qu'il avait dû débourser 18.95$ pour un jus, un café et un muffin anglais au déjeuner. "C'est dispendieux, parce que les muffins sont importés d'Angleterre" d'expliquer le receveur.

Lors d'une fête en son honneur organisée par les amateurs de baseball de St. Louis, sa ville natale, Berra, comblé de cadeaux, remercia la foule à sa facon bien particulière; "Un gros merci à tous ceux qui ont pu croire que cette soirée m'était nécessaire".

Un client de l'hôtel où habitaient les Yankees au camp d'entrainement en Floride, avait remarqué que Yogi portait des chandails de différentes couleurs chaque soir. "J'en ai plusieurs" répondit-il à cet amateur un peu trop blette. "La seule couleur qui manque à ma collection, est le brun marin" conclut-il..

En terminant, faudrait réfléchir à cette dernière phrase de l'ancienne vedette des Yankees. "Il ne faudrait pas nécessairement croire tous ceux qui croient ce que j'ai dit, car je n'ai pas dit tout ce que les gens pensent que j'ai dit".

Félicitations, Yogi. On passe à un autre appel.

Le mot de la fin

Aux matchs télédiffusés du Canadiien, on passe souvent le commercial suivant: "Quand on parle de jambon, on pense à Lafleur".

Une chance que Ti-Guy n'est pas méchant.