Même si les joueurs s’entendaient pour dire que la fatigue n’est pas une excuse, il était difficile d’ignorer cet aspect au terme du revers de 5 à 2 contre les Thunderbirds de Springfield, lundi.

L’attaquant Jean-Sébastien Dea a terminé la rencontre avec une mention d’aide et il a reconnu au podium qu’après avoir disputé sept matchs en 11 jours, même s’ils étaient à domicile, la fatigue ne se fait pas nécessairement sentir sur le plan physique mais davantage psychologique.

« C’est sûr que les gars commencent à être fatigués, surtout mentalement. Le corps est capable de suivre, mais à un moment c’est la tête aussi. Nous sommes des êtres humains comme tout le monde et parfois il y a des journées où tu ne veux pas aller au bureau. C’est dur de notre côté de dire qu’on va s’assoir et ne pas travailler », a mentionné Dea après ce quatrième revers du séjour à domicile.

L’entraîneur-chef Jean-François Houle a ressenti que certains joueurs n’étaient pas à leur mieux lundi soir. Il a été forcé de couper son banc et il a même indiqué durant le point de presse après le match que certains joueurs devraient se retrouver dans les gradins, mais le manque d’effectif actuellement l’empêche d’ajuster son personnel.

« Ce soir on avait un peu trop de passagers. Si on avait plus de joueurs présentement, c’est certain qu’il y en a qui seraient dans les estrades. C’est mental. C’est bien beau les autres équipes, mais tout le monde traverse ce gendre d’adversité », a-t-il souligné.

« Tu ne gagneras pas si tout le monde ne met pas l’épaule à la roue. Ce soir, il y avait seulement trois, quatre ou cinq attaquants qui allaient comme il faut. On a donc coupé le banc », a tranché l'entraîneur-chef.

Le Rocket disputera ses trois prochains matchs sur la route.