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L'Autriche, portée par Manuel Fettner, vice-champion olympique sur le tremplin normal en individuel, a remporté le concours par équipes de saut à ski des Jeux olympiques 2022 devant la Slovénie et l'Allemagne, lundi.

Grâce à leur total de 942,7 points, les Autrichiens ont gagné pour la troisième fois l'épreuve après 2006 et 2010, et ont succédé aux Norvégiens, quatrièmes, malgré la présence dans leur équipe de Marius Lindvik, sacré sur le grand tremplin en individuel.

Le Japon de Ryoyu Kobayashi, vainqueur du concours sur tremplin normal et 2e sur le grand tremplin, a dû se contenter de la 5e place.

Hanyu n'exclut pas une nouvelle aventure olympique
            
Le Japonais Yuzuru Hanyu, détrôné par l'Américain Nathan Chen en patinage artistique aux Jeux de Pékin, n'a pas écarté lundi une nouvelle tentative de conquête olympique.

« J'ai une blessure mais j'ai quand même réussi à relever ce défi, et les Jeux olympiques sont le seul endroit où un patineur peut faire ça », a déclaré Hanyu, gêné par une blessure à une cheville à Pékin.

« En terme de feeling, oui j'aimerais patiner de nouveau aux Jeux olympiques », a-t-il ajouté.  

Arrivé à Pékin en tant que double champion en titre, Hanyu a terminé à une décevante 4e place, loin derrière Nathan Chen, 22 ans et sacré pour la première fois.

« Yuzu » n'est pas parvenu à devenir le premier patineur depuis près d'un siècle à être sacré champion olympique trois fois d'affilée (après le Suédois Gillis Grafström entre 1920 et 1928). Mais cela n'a pas entamé sa confiance.

« Je suis un champion olympique. J'ai gagné deux titres consécutifs et j'en suis fier », a assuré le patineur de 27 ans devant la presse, lui qui a assumé également que la défense de son titre avait été « lourde » à porter.

Malgré sa cheville douloureuse, il était déterminé à tenter un quadruple Axel, figure jamais réussie en compétition. Un défi tenté mais non relevé puisqu'il est tombé sur sa tentative, bien que selon lui « cet axel était le meilleur » qu'il n'ait jamais fait « jusqu'à présent ».

Prison ferme en Chine pour des contrefaçons de la mascotte officielle
            
Une personne a été condamnée en Chine à un an de prison ferme pour la production et la vente de contrefaçons de la mascotte officielle phénomène des JO de Pékin, ont indiqué lundi les autorités.

Depuis l'ouverture des Jeux olympiques le 4 février, Bing Dwen Dwen, un panda vêtu d'une combinaison de glace, s'arrache dans les boutiques officielles du pays.

Chaque jour plusieurs heures de queue sont nécessaires pour acheter des peluches du petit mammifère. Pour répondre à la demande et face aux ruptures de stock, les organisateurs des JO ont promis d'accélérer la production.

Les pénuries offrent un marché juteux mais risqué aux adeptes de la contrefaçon.

Une personne a ainsi été condamnée à un an de prison ferme et 40 000 yuans (8000 $ CAD) pour infraction aux droits d'auteur, a indiqué lundi un responsable de l'administration qui traite ces questions, Tang Zhaozhi.

Cette peine de prison est présentée comme la première en lien avec des contrefaçons de la mascotte officielle des JO de Pékin.

« La propriété intellectuelle de Bing Dwen Dwen appartient au Comité d'organisation des Jeux olympiques », rappellent les autorités.

Bing Dwen Dwen (prononcer Bing Doune Doune) est un panda souriant, placé dans une espèce de costume d'astronaute transparent, semblable à de la glace. Sa combinaison rappelle selon ses concepteurs le glaçage au sucre des brochettes de fruits dégustées l'hiver à Pékin.

La popularité de la mascotte des Jeux a également donné des idées à quelques pâtissiers chinois.

Mal leur en a pris : les autorités de la concurrence ont annoncé avoir ouvert des enquêtes pour contrefaçon à leur encontre.

Dans le collimateur notamment: un pâtissier de la province du Jiangsu (est), qui vendait des répliques comestibles de la mascotte à 600 yuans (120 $ CAD).

Selon les médias officiels, des boulangeries en infraction ont également été signalées dans plusieurs autres régions du pays.