L'ATHOC défend "la politique nationale" de la Grèce
Jeux olympiques jeudi, 29 mai 2003. 13:31 vendredi, 14 mars 2025. 18:26
ATHENES (AFP) - Le comité organisateur des Jeux olympiques d'Athènes (ATHOC) a affirmé respecter la "politique nationale" de la Grèce sur la question de la Macédoine, qui oppose les deux pays depuis l'indépendance de Skopje, à la suite d'une controverse concernant l'une de ses publications.
Le comité est récemment intervenu auprès d'une maison d'édition allemande, à qui il avait confié la rédaction d'un guide pour journalistes, afin de demander que soit ôtée l'appellation "Macédoine" pour désigner le pays voisin.
Au début des années 1990, la Grèce s'était violemment opposée à ce que l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM, FYROM en anglais) adopte le nom de "Macédoine" qu'elle estime appartenir exclusivement à son patrimoine. Pour Athènes, la Macédoine correspond uniquement à la région de Salonique (nord), deuxième ville du pays.
Ce différend politico-sémantique est toujours discuté entre les deux pays au siège des Nations unies, après l'admission en 1993 de la Macédoine à l'ONU sous l'appellation provisoire d'ARYM.
Après la parution de la première version du guide, le grand parti d'opposition conservatrice Nouvelle Démocratie s'en est pris à l'ATHOC, en critiquant "l'amateurisme et la frivolité qui peuvent causer des dommages, créer une confusion dans l'opinion publique internationale".
De son côté, la présidente de l'ATHOC, Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a protesté auprès de la société allemande Schenker, qui s'est "excusée" et a exprimé sa "tristesse", selon un communiqué du comité organisateur.
"Tous les guides portant l'appellation Macédoine distribués à travers les comités olympiques nationaux ont été retirés, et la société Shenker a apporté les corrections nécessaires", a ajouté le communiqué.
L'ATHOC "a exercé toutes les actions indispensables pour corriger la grave erreur de la société allemande, respectant de manière absolue la politique nationale sur la question", a indiqué le texte.
Le comité "a prouvé à maintes reprises qu'il sait profiter de l'organisation des JO de 2004 pour mettre en valeur et rehausser le prestige de la Grèce", a souligné l'ATHOC.
Le comité est récemment intervenu auprès d'une maison d'édition allemande, à qui il avait confié la rédaction d'un guide pour journalistes, afin de demander que soit ôtée l'appellation "Macédoine" pour désigner le pays voisin.
Au début des années 1990, la Grèce s'était violemment opposée à ce que l'Ancienne république yougoslave de Macédoine (ARYM, FYROM en anglais) adopte le nom de "Macédoine" qu'elle estime appartenir exclusivement à son patrimoine. Pour Athènes, la Macédoine correspond uniquement à la région de Salonique (nord), deuxième ville du pays.
Ce différend politico-sémantique est toujours discuté entre les deux pays au siège des Nations unies, après l'admission en 1993 de la Macédoine à l'ONU sous l'appellation provisoire d'ARYM.
Après la parution de la première version du guide, le grand parti d'opposition conservatrice Nouvelle Démocratie s'en est pris à l'ATHOC, en critiquant "l'amateurisme et la frivolité qui peuvent causer des dommages, créer une confusion dans l'opinion publique internationale".
De son côté, la présidente de l'ATHOC, Gianna Angelopoulos-Daskalaki, a protesté auprès de la société allemande Schenker, qui s'est "excusée" et a exprimé sa "tristesse", selon un communiqué du comité organisateur.
"Tous les guides portant l'appellation Macédoine distribués à travers les comités olympiques nationaux ont été retirés, et la société Shenker a apporté les corrections nécessaires", a ajouté le communiqué.
L'ATHOC "a exercé toutes les actions indispensables pour corriger la grave erreur de la société allemande, respectant de manière absolue la politique nationale sur la question", a indiqué le texte.
Le comité "a prouvé à maintes reprises qu'il sait profiter de l'organisation des JO de 2004 pour mettre en valeur et rehausser le prestige de la Grèce", a souligné l'ATHOC.