Le gouvernement grec critiqué pour sa gestion du volet immobilier
Jeux olympiques lundi, 17 févr. 2003. 17:03 samedi, 30 nov. 2024. 01:44
ATHENES (AFP) - Le gouvernement grec, engagé dans un processus de renforcement des infrastructures d'accueil en prévision des jeux Olympiques d'Athènes en 2004, a été stigmatisé pour son inertie, lundi par un des principaux partenaires des promoteurs retenus pour réaliser ces travaux.
En raison du trop petit nombre d'hôtels 4 et 5 étoiles dans la capitale grecque, et afin de garantir la qualité des travaux, un appel d'offres avait été lancé en décembre par le gouvernement avec pour objectif de construire 3000 logements supplémentaires nécessaires à l'accueil des spectateurs étrangers.
Mais malgré cette précaution, le consortium retenu se trouverait confronté à des promoteurs indépendants ayant recours, à moindre coût, à des marchés parallèles.
Une concurrence, jugée déloyale, contre laquelle le gouvernement tarderait à réagir: "Nous espérons ne pas avoir à choisir de signer ou pas le contrat (avec le gouvernement), mais si rien n'a été fait en mars, les choses risquent de devenir compliquées", a expliqué à l'AFP Aristotelis Karytinos, président d'EFG Eurobank, une des principaux parraineurs du consortium officiellement retenu.
"Pourquoi dépenserions nous autant d'argent par le biais d'un appel d'offres au Comité d'organisation alors que d'autres pourraient faire le même travail sans rien payer?", s'est-il insurgé.
En raison du trop petit nombre d'hôtels 4 et 5 étoiles dans la capitale grecque, et afin de garantir la qualité des travaux, un appel d'offres avait été lancé en décembre par le gouvernement avec pour objectif de construire 3000 logements supplémentaires nécessaires à l'accueil des spectateurs étrangers.
Mais malgré cette précaution, le consortium retenu se trouverait confronté à des promoteurs indépendants ayant recours, à moindre coût, à des marchés parallèles.
Une concurrence, jugée déloyale, contre laquelle le gouvernement tarderait à réagir: "Nous espérons ne pas avoir à choisir de signer ou pas le contrat (avec le gouvernement), mais si rien n'a été fait en mars, les choses risquent de devenir compliquées", a expliqué à l'AFP Aristotelis Karytinos, président d'EFG Eurobank, une des principaux parraineurs du consortium officiellement retenu.
"Pourquoi dépenserions nous autant d'argent par le biais d'un appel d'offres au Comité d'organisation alors que d'autres pourraient faire le même travail sans rien payer?", s'est-il insurgé.