Paris : ne pas en faire un enjeu politique
Jeux olympiques mardi, 12 juil. 2005. 09:23 dimanche, 15 déc. 2024. 05:37
PARIS (AFP) - Le président du Comité olympique français (CNOSF) Henri Sérandour s'est insurgé mardi contre l'instrumentalisation de la défaite de Paris à des fins politiques, jugeant "détestables" les attaques contre le maire Bertrand Delanoë, patron de la candidature de sa ville à l'organisation des JO-2012.
"Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas l'avocat de Bertrand Delanoë", a expliqué M. Sérandour sur Radio Monte-Carlo, mais le voir acculé, supporter les charges tout seul, tout cela sur fond politique, je ne peux pas l'accepter."
"On s'en sert (de la défaite) comme d'un enjeu politique pour la mairie de Paris. C'est manquer de respect au mouvement sportif", a poursuivi M. Sérandour, membre du Comité international olympique (CIO) qui a préféré Londres à Paris par quatre voix d'écart, mercredi à Singapour.
Lundi, à l'Hôtel de Ville de Paris, M. Delanoë a accusé les Britanniques de ne pas avoir respecté les règles édictées par le CIO provoquant de vives réactions dans son opposition. Claude Goasguen, leader de la droite parisienne, a jugé ses critiques contre Londres "choquantes", "indélicates, presque indécentes", "petites accusations malveillantes à l'égard d'une ville par ailleurs touchée par une guerre".
"Je ne suis pas de gauche, je ne suis pas l'avocat de Bertrand Delanoë", a expliqué M. Sérandour sur Radio Monte-Carlo, mais le voir acculé, supporter les charges tout seul, tout cela sur fond politique, je ne peux pas l'accepter."
"On s'en sert (de la défaite) comme d'un enjeu politique pour la mairie de Paris. C'est manquer de respect au mouvement sportif", a poursuivi M. Sérandour, membre du Comité international olympique (CIO) qui a préféré Londres à Paris par quatre voix d'écart, mercredi à Singapour.
Lundi, à l'Hôtel de Ville de Paris, M. Delanoë a accusé les Britanniques de ne pas avoir respecté les règles édictées par le CIO provoquant de vives réactions dans son opposition. Claude Goasguen, leader de la droite parisienne, a jugé ses critiques contre Londres "choquantes", "indélicates, presque indécentes", "petites accusations malveillantes à l'égard d'une ville par ailleurs touchée par une guerre".