Prostitution: l'ATHOC ne se sent pas concerné
Jeux olympiques vendredi, 4 juil. 2003. 12:40 vendredi, 14 mars 2025. 18:12
ATHENES (AFP) - Le comité organisateur des Jeux olympiques d'Athènes (ATHOC) a affirmé vendredi "ne pas être concerné" par le problème de la prostitution, pour lequel le conseil municipal a demandé au gouvernement une "adaptation" de la législation pendant la durée des Jeux en 2004.
"Jamais l'ATHOC n'a mis en avant cette question, ni proposé quoi que ce soit à ce sujet qui n'est pas de notre ressort", a affirmé son porte-parole Serapheim Kotrotsos.
Le gouvernement suédois a officiellement protesté, jeudi, auprès du Comité international olympique (CIO) et du gouvernement grec à ce sujet. L'Islande s'est également plainte d'un possible assouplissement de la législation sur la prostitution pendant les Jeux.
La loi, datant de 1999, limite actuellement la prostitution aux seules maisons closes, où ne peuvent travailler que trois personnes. En outre, ces établissements doivent être situés à distance des écoles et églises.
Début juin, le conseil municipal d'Athènes avait demandé (à l'unanimité moins une voix) au gouvernement grec d'assouplir la législation.
"Dans la mesure où nous savons que la loi actuelle ne pourra pas être appliquée durant les Jeux, qui traditionnellement attirent beaucoup de prostituées, la politique de l'autruche n'est pas de mise", avait alors expliqué Ira Valsamaki, responsable de ce dossier à la mairie d'Athènes.
Cette demande avait suscité une réaction hostile de l'église orthodoxe, qui n'est pas séparée de l'Etat en Grèce. Cela équivaudrait à favoriser le tourisme et le commerce sexuels, y compris des mineurs, avait-elle fait valoir. La Grèce figure d'ailleurs sur la liste noire du Département d'Etat américain pour son laxisme dans la lutte contre le commerce des êtres humains, avait avancé l'église orthodoxe.
Mme Valsamaki a précisé vendredi qu'il ne s'agissait pas de laisser libre cours à la prostitution dans la ville mais de fixer de nouvelles règles susceptibles d'être respectées pendant les Jeux.
"Jamais l'ATHOC n'a mis en avant cette question, ni proposé quoi que ce soit à ce sujet qui n'est pas de notre ressort", a affirmé son porte-parole Serapheim Kotrotsos.
Le gouvernement suédois a officiellement protesté, jeudi, auprès du Comité international olympique (CIO) et du gouvernement grec à ce sujet. L'Islande s'est également plainte d'un possible assouplissement de la législation sur la prostitution pendant les Jeux.
La loi, datant de 1999, limite actuellement la prostitution aux seules maisons closes, où ne peuvent travailler que trois personnes. En outre, ces établissements doivent être situés à distance des écoles et églises.
Début juin, le conseil municipal d'Athènes avait demandé (à l'unanimité moins une voix) au gouvernement grec d'assouplir la législation.
"Dans la mesure où nous savons que la loi actuelle ne pourra pas être appliquée durant les Jeux, qui traditionnellement attirent beaucoup de prostituées, la politique de l'autruche n'est pas de mise", avait alors expliqué Ira Valsamaki, responsable de ce dossier à la mairie d'Athènes.
Cette demande avait suscité une réaction hostile de l'église orthodoxe, qui n'est pas séparée de l'Etat en Grèce. Cela équivaudrait à favoriser le tourisme et le commerce sexuels, y compris des mineurs, avait-elle fait valoir. La Grèce figure d'ailleurs sur la liste noire du Département d'Etat américain pour son laxisme dans la lutte contre le commerce des êtres humains, avait avancé l'église orthodoxe.
Mme Valsamaki a précisé vendredi qu'il ne s'agissait pas de laisser libre cours à la prostitution dans la ville mais de fixer de nouvelles règles susceptibles d'être respectées pendant les Jeux.