Le Mexique porte un dur coup à la Corée du Sud
Coupe du monde de la FIFA 2022™ vendredi, 22 juin 2018. 10:35 jeudi, 12 déc. 2024. 00:29ROSTOV-SUR-LE-DON, Russie - Le Mexique reste sur six huitièmes de finale de Coupe du Monde consécutifs et le septième n'est plus très loin: après avoir battu l'Allemagne en ouverture, « El Tri » a confirmé en prenant le meilleur sur la Corée du Sud (2-1), samedi à Rostov.
Les Mexicains n'y sont pas encore tout à fait, mais un point face à la Suède lors du dernier match leur assurerait la qualification et la première place.
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En attendant, Rafael Marquez (39 ans) et ses héritiers tracent leur route, poussés par leurs formidables supporters qui ont mis une vraie ambiance de Coupe du Monde à la Rostov Arena, mais surtout dans le sillage de leur très excitant trio offensif Vela-« Chicharito » Hernandez-Lozano.
Le Mexique fait beaucoup de choses bien, mais il en est une qu'il fait très, très bien: contre-attaquer. Déjà redoutable face à l'Allemagne, l'arme a encore été fatale samedi sur le but du 2-0 car les attaquants de la « Verde » se transforment en tueurs dès qu'on leur laisse un peu d'espace.
À la 66e minute, « Chucky » Lozano, la nouvelle terreur du Mexique, a ainsi mené un impeccable trois contre trois. Vela à droite? Hernandez à gauche ?
Lozano a choisi Chicharito, un crochet, une frappe au premier poteau et le match était presque bouclé (2-0), la Corée du Sud ne parvenant plus ensuite qu'à distribuer des coups avant un beau but pour l'honneur de sa star Son Heung-min (90e+3).
Auparavant les Mexicains avaient ouvert la marque sur un penalty accordé pour une main de Jang Hyun-soo et transformé sans verser une goutte de sueur par Vela (26e).
Globalement décevante, la Corée a de son côté encore une petite chance de voir les 8e, à condition que l'Allemagne s'impose ce soir.
Mais, dans la chaleur brutale de Rostov, elle n'a rien montré samedi qui laisse penser qu'elle a les armes pour s'y faire une place.
Le Mexique de son côté a un oeil sur les 8e, comme d'habitude, et ses supporters n'ont pas fini de chanter, « Oh, Chucky Lozano! » ou « Ay ay ay ay, canta y no llores! »
Mais le capitaine Guardado l'a dit vendredi : « On a un rêve ». Celui peut-être d'atteindre au moins l'étage du dessus, ces quarts de finale que le Mexique n'a connu qu'à la maison, en 1970 et 1986.
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