Rapport d’Olivier : Impact 0 - Revolution 1
Impact jeudi, 9 juil. 2020. 22:48 vendredi, 22 nov. 2024. 15:47Une trêve de quatre mois n’a pas fait de l’Impact une équipe moins énigmatique. C’est ce qu’a confirmé le début de tournoi des Montréalais à Orlando.
Que retenir de cette défaite de 1-0 en lever de rideau face à la Nouvelle-Angleterre?
Sur la coche :
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Malgré une température frôlant les 40 degrés, le Revolution a entamé son tournoi avec fraîcheur, envie et cohésion. Pendant 45 minutes, il a confisqué le ballon à des Montréalais qui se sont laissés bousculer. Seul bémol pour les hommes de Bruce Arena, ils ont été brouillons devant le but.
En début de seconde mi-temps, les priorités ont changé. Les Revs ont davantage concédé la possession, mais l’efficacité devant le but était au rendez-vous avec un but de Gustavo Bou à la 56e minute.
C’était suffisant pour empocher les trois points.
Sur ma faim :
On a vu un XI montréalais cérébral, heureux de concéder la possession et peu entreprenant vers l’avant. Particulièrement en première mi-temps. Bref, on a vu l’Impact de l’ère Rémi Garde.
Dans sa conférence d’après-match, Henry a aussi souligné le manque de hargne de ses troupes. Je partage son point de vue. Ses hommes ont en effet manqué de détermination dans les duels.
Je ne crois toutefois pas qu’on doive abandonner toute autre remise en question tactique parce que les joueurs n’avaient pas assez faim.
Sur la touche :
Depuis son arrivée à la barre, les XI de départ de Thierry Henry sont comme une boîte de Cracker Jack. Si des choix surprenants ont donné de bons résultats en début de saison, celui de pousser Samuel Piette vers le couloir me laisse perplexe.
En plus de placer le Québécois dans une position pour laquelle il n’a pas les qualités, son décalage vers la droite a privé le milieu de terrain d’une présence supplémentaire dont il avait besoin en début de rencontre.
Sur la gauche, Jukka Raitala n’avait pas l’air plus à l’aise lorsqu’il a dû attaquer sur le flanc.
Dans un autre ordre d’idées, saluons le geste de l’entraîneur qui est resté agenouillé pendant 8 minutes 46 secondes en début de match. Le temps précis qui s’est écoulé lors du tragique décès de George Floyd.
Henry est un coach metteur en scène. Il sait où sont les caméras et qui est à l’écoute. S’il reste à Montréal assez longtemps, ce côté de sa personnalité pourrait exaucer les souhaits de Joey Saputo et donner à son équipe locale, un impact global.
Sur la bonne voie :
Sans Luis Binks, l’Impact aurait bien pu rentrer à l’hôtel avec une défaite par trois ou quatre buts. Après seulement cinq matchs, ses interventions in extremis à l’entrée de la surface sont déjà une marque de commerce de la défense montréalaise.