RDS et RDS Direct présenteront le match retour entre l'Impact et le CD Olimpia le mardi 15 décembre à compter de 19 h 30.

L'entraîneur-chef de l'Impact de Montréal, Thierry Henry, et ses joueurs sont conscients de l'ampleur du défi qui les attend, mardi soir, à Orlando, lors du match retour quart de finale de la Ligue des champions de la Concacaf contre le club hondurien CD Olimpia.

Non seulement le onze montréalais doit-il combler un déficit d'un but, mais encore fait-il face à un club qui a le vent dans les voiles. Olimpia (10-0-4) n'a pas encore perdu depuis le début de la saison 2020-21 en championnat national.

Henry a également souligné à la veille du match que l'Olimpia est un club qui peut mettre son adversaire en difficultés assez rapidement parce que ses joueurs sont puissants, rapides à l'avant et bon en défensive.

« C'est une équipe qui est redoutable sur le plan physique, mais pas seulement. Ils savent aussi jouer », a-t-il analysé en visioconférence.

Point de presse de Thierry Henry

Et les défenseurs centraux de l'Impact auront fort à faire pour contrer les longs ballons dirigés vers les attaquants Jerry Bengtson et Eddie Hernandez.

« Ils jouent selon leurs moyens et je respecte ça, a encore dit Henry. C'est l'un de leurs points forts et ils font tout pour le mettre en valeur. Il va falloir gérer ça. Comme je le dis souvent, quand un ballon est en l'air, c'est 50-50. Ce n'est plus trop une affaire de tactique, c'est celui qui est le plus fort ou le plus intelligent qui gagne le ballon. »

Malgré tout, il n'est pas question dans le camp montréalais de lancer la serviette et Henry a rappelé que tout demeure possible et que ses joueurs ont bien l'intention de se battre pour le démontrer.

« Cette équipe s'est battue peu importe les résultats, quelles que soient les performances, les erreurs. Nous avons toujours essayé d'offrir le maximum. Olimpia est une équipe qui n'est vraiment pas facile à affronter. Ils sont dans une bonne période, ils s'entraînent depuis un petit moment. Nous, on sort du froid pour venir au chaud, eux restent dans le chaud. Mais il faut rester dans le positif et donner ce qu'on a. »

À l'attaque...

Et dans la colonne du positif, Henry a rappelé que l'Impact a connu ses meilleurs moments cette année quand il se porte en attaque, comme lors de la deuxième mi-temps du match aller contre l'Olimpia, le 10 mars, malgré une défaite de 2-1 au Stade olympique.

« Je ne sais pas si vous vous rappelez de la 2e mi-temps, mais c'est l'une des équipes contre laquelle nous nous sommes créés le plus d'occasions en une mi-temps. Il va falloir refaire la même chose. »

En l'absence de Bojan, le jeune milieu de terrain Amar Sejdic pourrait assumer plus de responsabilités sur le front offensif.

« Amar a énormément progressé, a mentionné Henry. Personnellement, je pense qu'il a surpris pas mal de personnes. Il lui a fallu un peu de temps en début de championnat, mais il a gagné de la confiance. Il veut le ballon, il est assez intelligent entre les lignes. C'est sûr qu'il aura un peu plus de responsabilités. »

Si jamais l'Impact parvient à renverser le CD Olimpia, il participera aux demi-finales le 19 décembre. Avec une autre victoire lors d'un match à élimination directe, la finale suivrait, le 22 décembre.

Retour sur le parcours de l'Impact

Le club montréalais a par ailleurs dévoilé sa liste des 12 joueurs protégés en vue du repêchage d'expansion, qui aura lieu mardi.

L'Impact a protégé les défenseurs Luis Binks, Zachary Brault-Guillard, Mustafa Kizza et Joel Waterman, les milieux de terrain Ballou Tabla, Lassi Lappalainen, Emanuel Maciel, Samuel Piette, Amar Sejdic et Victor Wanyama, ainsi que les attaquants Romell Quioto et Mason Toye.

C'est donc dire que le gardien Clément Diop, Bojan, Rudy Camacho, Shamit Shome, Orji Okwonkwo et Anthony Jackson-Hamel sont disponibles au repêchage d'expansion par le Austin FC, qui se joindra à la MLS en 2021.

Le club d'Austin sélectionnera cinq joueurs et les équipes ne peuvent en perdre plus qu'un.

Les joueurs formés au club faisant partie de l'effectif et âgés de 25 ans et moins sont exclus du processus.

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