John Limniatis est le nouvel entraîneur de l'Impact. Le tout a été confirmé lors d'une conférence de presse. Limniatis prend donc la relève de Nick De Santis.

« C'est un honneur pour moi d'être ici aujourd'hui et de devenir entraîneur de l'Impact, a déclaré John Limniatis. Je suis très excité par ce nouveau défi, mais également de me joindre à cette grande organisation. Notre mission est de tout faire et de tout mettre en place pour s'assurer que l'équipe connaisse du succès à nouveau. Nous formons une équipe technique solide qui connait bien la culture du soccer à Montréal et à travers la ligue. »

De Santis agira dorénavant comme directeur technique de l'Impact. En un peu moins de cinq saisons à la barre de l'équipe, il a conduit ses hommes à deux conquêtes du championnat de la saison.

"Dans le sport professionnel, la différence entre une victoire et une défaite est souvent très mince et comme nous avons vu dernièrement, l'effort ne garantit pas toujours le succès, a expliqué le président de l'Impact Joey Saputo. Après des discussions avec Nick au cours des derniers jours, il m'a informé de sa décision de vouloir quitter son poste d'entraîneur. Ensemble nous avons donc décidé de procéder à des changements importants au sein de l'équipe technique."

De Santis a déclaré que c'est lui qui avait pris la décision de quitter son poste d'entraîneur. Selon lui, il fallait faire quelque chose pour relancer l'équipe. Un nouveau leader avec une nouvelle philosophie aidera la formation.

"Je suis un type qui voulait toujours gagner, a dit De Santis. Quand les choses n'allaient pas bien, c'était difficile. Alors oui, c'est un soulagement."

L'ancien entraîneur a confiance de voir l'Impact reprendre le droit chemin. "Je suis convaincu que cette équipe va changer, c'est juste que ça fait sept matchs que les choses n'ont pas changé, alors il fallait prendre une décision avant que tout soit gâché."

De Santis soutient qu'il était en période de réflexion depuis quelques semaines déjà. Il ajoute avoir pris sa décision dans les meilleurs intérêts de l'équipe et qu'il n'a pas tenu compte de certaines critiques formulées à son endroit par des joueurs l'an dernier. "Certains joueurs ont fait des commentaires mais je ne sais pas c'était qui, parce qu'ils étaient incapables de me le dire en face. Ça n'a pas influencé ma décision."

De Santis, qui était entraîneur-chef de l'Impact depuis 2004, aidant l'équipe à remporter le championnat de la première division de la USL cette année-là, continuera de travailler pour l'équipe, mais comme directeur technique. En plus d'être responsable du personnel d'entraîneurs de l'Impact et du club-école de l'équipe à Trois-Rivières, l'Attak, il travaillera au développement du club afin qu'il devienne plus présent à tous les niveaux du soccer québécois.

"Je compte assumer mon rôle de directeur technique avec autant d'intensité et de dévouement et surtout je veux créer une équipe technique dynamique et d'expérience," a dit De Santis.

Andrea Di Pietrantonio, embauché comme adjoint la semaine dernière, demeure en poste, de même que l'entraîneur des gardiens, Youssef Dahha.

L'adjoint de De Santis, Peter Pinizzotto, a quant à lui été relevé de ses fonctions.

Limniatis a fait partie de l'édition inaugurale de l'Impact, en 1993, et est demeuré avec la formation jusqu'en 1998. Lors des saisons 1996 et 1997, il a été élu défenseur de l'année dans la A-League.

Il a donné l'assurance à ses joueurs qu'il allait tout faire pour redresser l'équipe, qui a un dossier de 2-6-2 en dix rencontres. L'Impact n'a compté que six buts depuis le début de la campagne dans la USL.

Limniatis, qui est revenu avec la formation montréalaise lors des saisons 2000 et 2001, a aussi été sélectionné à 44 occasions au sein de l'équipe nationale et a participé aux qualifications de la Coupe du monde de 1990, 1994 et 1998.

Avant d'accepter la proposition de l'Impact, Limniatis était l'entraîneur-cadre de l'Association régionale de soccer du Lac St-Louis.

L'entraîneur de l'Attak de Trois-Rivières, Marc De Santos, se joint à l'Impact comme deuxième adjoint. Lui aussi avait été pressenti mais il a choisi d'être patient. "Il y a des étapes à suivre dans une carrière. À chercher à sauter trop haut, on peut perdre la face."