De son propre aveu, Eugenie Bouchard n’est pas très patiente, surtout lorsqu’elle ne gagne pas.

Voilà en partie pourquoi la Québécoise a rompu cette semaine son association de moins d’un an avec l’entraîneur français Sam Sumyk. Après avoir refusé de fournir des explications quant à sa décision, vendredi, lors d’une conférence de presse tenue à Toronto à l’aube de la Coupe Rogers. Bouchard s’est confié un peu plus à ce sujet dans une entrevue exclusive accordée à notre collègue Anouk Grignon-L’Anglais samedi.

Du hockey sur table pour Bouchard

Cet entretien sera présenté intégralement sur les ondes de RDS mardi, avant le duel de premier tour de Bouchard contre à Belinda Bencic.

« J’ai essayé de nouvelles choses, mais je suis une personne très impatiente. Je veux jouer mieux et je veux jouer le tennis que je suis capable de jouer, et ce le plus tôt possible », a répondu la joueuse de 21 ans lorsque questionnée à savoir si le style de jeu préconisé par Sumyk lui convenait.

« La relation entre une joueuse de tennis et son entraîneur est très personnelle. Tu es avec lui sur le terrain, en plus de voyager avec lui. Ça doit vraiment cliquer », a-t-elle ajouté.

Après une année 2014 exceptionnelle au cours de laquelle elle a notamment  atteint les demi-finales des Internationaux d'Australie et de France, ainsi que la finale de Wimbledon, Bouchard a chuté du septième rang mondial au 26e, perdant 13 de ses 17 matchs sous la supervision de Sumyk.

Maintenant encadré temporairement par l’entraîneur Marko Dragic, Bouchard tâchera de tourner la page le plus tôt possible sur ses récents insuccès.

Quoi de mieux que la Coupe Rogers pour emprunter ce tournant.