La belle histoire de Marie-Pier Pouliot prend fin
Tennis lundi, 30 oct. 2000. 21:06 vendredi, 15 nov. 2024. 02:33
QUÉBEC (PC) - La belle aventure de Marie-Pier Pouliot au Challenge Bell a pris fin lundi. Opposée à Tara Snyder, première favorite des qualifications, dans un match pour une place au tableau principal, la jeune Beauceronne s'est inclinée en deux manches de 6-3 et 6-2 après avoir livré une belle bataille à sa rivale.
"C'était la première fois que je jouais contre une professionnelle et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, a expliqué Pouliot, visiblement très satisfaite de sa performance. Je pense avoir eu la preuve que j'étais capable de rivaliser avec les pros. Pour moi, c'est quelque chose de très motivant. J'ai maintenant hâte de retourner m'entraîner fort et de profiter de l'expérience que j'ai acquise.
"Mon match m'a aussi permis de gagner énormément au niveau de la confiance, quelque chose qui ne vient pas naturellement chez moi. Je pense que je vais être prête comme je ne l'ai jamais été lorsque j'affronterai les meilleures filles au monde sur le circuit junior."
Ayant réussi à laisser tomber la nervosité qui la tenaillait, Marie-Pier a atteint face à Snyder l'objectif qu'elle s'était fixé, soit de donner son maximum et offrir une excellente opposition. Visiblement plus à l'aise sur le
court 1 qu'elle ne l'avait été sur le court central la veille, elle a multiplié les bons coups et obligé sa rivale à puiser dans toutes ses ressources.
"Mis à part les trois premiers jeux du premier set, j'ai réussi à bien rester concentrée sur mon jeu. Je pense que ce qui a fait la différence c'est l'expérience de Tara. Quand c'était le temps, elle a su monter son niveau de jeu tout en évitant de faire des erreurs. De mon côté, j'ai eu de la difficulté à finir mes points. Mais je suis quand même bien contente de mon jeu. Ainsi, j'ai bien retourné ses services. J'avoue cependant que je m'attendais à ce que ceux-ci soient plus puissants."
Du potentiel
On dit souvent que le plus difficile, ce n'est pas de gagner, c'est de demeurer au sommet. Tara Snyder en est la preuve. Gagnante du Challenge Bell en 1998, elle a dû passer par le tableau des qualifications afin de jouer dans le tournoi de cette année.
"C'est ce qui arrive quand ton classement mondial baisse, a expliqué l'athlète originaire des États-Unis qui n'est pas encore rétabli à 100 pour cent d'une blessure au poignet gauche. Enfin j'ai réussi à passer au travers des qualifications et je vais pouvoir me concentrer sur le Challenge comme tel. Et tout est possible. Contrairement à bien des filles, je ne serai pas rouillée lorsque je jouerai mon match de première ronde. Ça pourrait m'avantager."
Snyder ne le cache pas, c'est son expérience qui lui a permis de venir à bout de sa jeune rivale. Au lieu de penser à l'enjeu de son match et aux conséquences d'une défaite, elle s'est plutôt concentrée sur son jeu. Le fait qu'elle avait tout à perdre et rien à gagner ne lui a donc pas mis de pression supplémentaire sur les épaules.
"J'en ai vu bien d'autres dans ma carrière. Je me suis donc contentée de suivre mon plan de match. Ma stratégie était de prendre tôt le contrôle de la rencontre et d'obliger ma rivale à commettre des erreurs. Ainsi je savais que Marie-Pier, à cause de son inexpérience, serait impatiente de finir les points. Je me suis donc appliquée à bien renvoyer la balle afin de prolonger les échanges."
Appelée à analyser le potentiel de la Québécoise, Tara a avoué sans détour
qu'elle était vouée à un bel avenir et qu'elle la voyait même se classer parmi les 50 meilleures joueuses au monde dans un futur proche.
"Elle est grande, forte et puissante. Et elle est intense sur toutes les balles.
A ce niveau, elle me ressemble beaucoup lorsque j'avais son âge."
"C'était la première fois que je jouais contre une professionnelle et je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre, a expliqué Pouliot, visiblement très satisfaite de sa performance. Je pense avoir eu la preuve que j'étais capable de rivaliser avec les pros. Pour moi, c'est quelque chose de très motivant. J'ai maintenant hâte de retourner m'entraîner fort et de profiter de l'expérience que j'ai acquise.
"Mon match m'a aussi permis de gagner énormément au niveau de la confiance, quelque chose qui ne vient pas naturellement chez moi. Je pense que je vais être prête comme je ne l'ai jamais été lorsque j'affronterai les meilleures filles au monde sur le circuit junior."
Ayant réussi à laisser tomber la nervosité qui la tenaillait, Marie-Pier a atteint face à Snyder l'objectif qu'elle s'était fixé, soit de donner son maximum et offrir une excellente opposition. Visiblement plus à l'aise sur le
court 1 qu'elle ne l'avait été sur le court central la veille, elle a multiplié les bons coups et obligé sa rivale à puiser dans toutes ses ressources.
"Mis à part les trois premiers jeux du premier set, j'ai réussi à bien rester concentrée sur mon jeu. Je pense que ce qui a fait la différence c'est l'expérience de Tara. Quand c'était le temps, elle a su monter son niveau de jeu tout en évitant de faire des erreurs. De mon côté, j'ai eu de la difficulté à finir mes points. Mais je suis quand même bien contente de mon jeu. Ainsi, j'ai bien retourné ses services. J'avoue cependant que je m'attendais à ce que ceux-ci soient plus puissants."
Du potentiel
On dit souvent que le plus difficile, ce n'est pas de gagner, c'est de demeurer au sommet. Tara Snyder en est la preuve. Gagnante du Challenge Bell en 1998, elle a dû passer par le tableau des qualifications afin de jouer dans le tournoi de cette année.
"C'est ce qui arrive quand ton classement mondial baisse, a expliqué l'athlète originaire des États-Unis qui n'est pas encore rétabli à 100 pour cent d'une blessure au poignet gauche. Enfin j'ai réussi à passer au travers des qualifications et je vais pouvoir me concentrer sur le Challenge comme tel. Et tout est possible. Contrairement à bien des filles, je ne serai pas rouillée lorsque je jouerai mon match de première ronde. Ça pourrait m'avantager."
Snyder ne le cache pas, c'est son expérience qui lui a permis de venir à bout de sa jeune rivale. Au lieu de penser à l'enjeu de son match et aux conséquences d'une défaite, elle s'est plutôt concentrée sur son jeu. Le fait qu'elle avait tout à perdre et rien à gagner ne lui a donc pas mis de pression supplémentaire sur les épaules.
"J'en ai vu bien d'autres dans ma carrière. Je me suis donc contentée de suivre mon plan de match. Ma stratégie était de prendre tôt le contrôle de la rencontre et d'obliger ma rivale à commettre des erreurs. Ainsi je savais que Marie-Pier, à cause de son inexpérience, serait impatiente de finir les points. Je me suis donc appliquée à bien renvoyer la balle afin de prolonger les échanges."
Appelée à analyser le potentiel de la Québécoise, Tara a avoué sans détour
qu'elle était vouée à un bel avenir et qu'elle la voyait même se classer parmi les 50 meilleures joueuses au monde dans un futur proche.
"Elle est grande, forte et puissante. Et elle est intense sur toutes les balles.
A ce niveau, elle me ressemble beaucoup lorsque j'avais son âge."