Nadal et Federer en finale
Tennis samedi, 26 avr. 2008. 12:12 mercredi, 4 déc. 2024. 21:31
MONTE CARLO - Le tournoi de Monte Carlo se terminera dimanche pour la troisième année d'affilée par un duel entre Rafael Nadal et Roger Federer, une quinzième édition du "clasico" qui pour une fois n'était pas forcément attendue.
Les soucis du Suisse depuis le début de la saison et l'irruption de Novak Djokovic dans le mano a mano qui donne son rythme au circuit depuis trois ans semblaient ouvrir la voie à une finale inédite. Mais le retour en forme du premier et le mal mystérieux qui a saisi le second samedi en demi-finale en ont décidé autrement.
Le choc espéré entre le no 1 mondial et le no 1 du début de saison, revanche de la demi-finale remportée en janvier à l'Omnium d'Australie par le Serbe, en route vers son premier titre du Grand Chelem, a tourné court.
"Il y a trois jours que je ne me sens pas bien. J'ai mal à la gorge. J'ai voulu essayer pour voir ce que ça allait donner, mais ça ne valait pas la peine. Je n'avais pas assez d'énergie et j'ai préféré ne pas prendre de risques", a expliqué Djokovic, qui a jeté l'éponge alors qu'il était mené 6-3, 3-2.
Ce n'est pas la première fois que le Serbe abandonne un match important dans des conditions étranges, en tout cas sans donner l'impression d'être à l'article de la mort. En quart de finale de Roland-Garros, en 2006, il avait dit "basta" après avoir perdu deux sets contre Rafael Nadal, invoquant une blessure au dos qui n'avait sauté aux yeux de personne.
"Moi je n'a rien vu depuis mon côté", a dit Federer, qui n'a pas caché sa surprise, d'autant que Djokovic avait paru en forme lors de ses deux tours précédent.
6-1 pour Nadal sur terre
Pas de bouleversement hiérarchique donc, mais un nouvel épisode du feuilleton Federer-Nadal, le premier de la saison 2008, qui s'annonce particulièrement excitant, les deux grands rivaux semblant proches de leur meilleure forme.
"J'ai eu des difficultés au premier tour, mais depuis j'ai vraiment joué de façon exceptionnelle", a dit Federer, passé à deux points de la défaite mercredi contre le 137e mondial.
Nadal a pris samedi une revanche éclatante sur Nikolay Davydenko, qui l'avait battu au début du mois en finale de Miami. "Après avoir gagné 6-3, 6-2 contre le quatrième mondial, j'ai de quoi être satisfait non?", a dit le Majorquin, en quête d'un quadruplé en Principauté qui serait une première dans le tennis moderne.
"J'ai essayé de prendre le contrôle des échanges avec mon coup droit, et quand c'était lui qui était à l'attaque, de ramener le plus de balles possibles", a-t-il dit pour expliquer l'attitude qu'il ne manquera pas d'adopter aussi contre Federer en finale.
C'est grâce à ces deux armes, son terrible lift de gaucher et ses jambes de feu, que Nadal mène 8 victoires à 6 face au no 1 mondial, et surtout 6 à 1 sur terre battue.
Quant à Federer, il a laissé entendre qu'il avait un plan, sans bien entendu le dévoiler, pour faire meilleure figure que lors de sa nette défaite 6-4, 6-4 l'année dernière.
Les soucis du Suisse depuis le début de la saison et l'irruption de Novak Djokovic dans le mano a mano qui donne son rythme au circuit depuis trois ans semblaient ouvrir la voie à une finale inédite. Mais le retour en forme du premier et le mal mystérieux qui a saisi le second samedi en demi-finale en ont décidé autrement.
Le choc espéré entre le no 1 mondial et le no 1 du début de saison, revanche de la demi-finale remportée en janvier à l'Omnium d'Australie par le Serbe, en route vers son premier titre du Grand Chelem, a tourné court.
"Il y a trois jours que je ne me sens pas bien. J'ai mal à la gorge. J'ai voulu essayer pour voir ce que ça allait donner, mais ça ne valait pas la peine. Je n'avais pas assez d'énergie et j'ai préféré ne pas prendre de risques", a expliqué Djokovic, qui a jeté l'éponge alors qu'il était mené 6-3, 3-2.
Ce n'est pas la première fois que le Serbe abandonne un match important dans des conditions étranges, en tout cas sans donner l'impression d'être à l'article de la mort. En quart de finale de Roland-Garros, en 2006, il avait dit "basta" après avoir perdu deux sets contre Rafael Nadal, invoquant une blessure au dos qui n'avait sauté aux yeux de personne.
"Moi je n'a rien vu depuis mon côté", a dit Federer, qui n'a pas caché sa surprise, d'autant que Djokovic avait paru en forme lors de ses deux tours précédent.
6-1 pour Nadal sur terre
Pas de bouleversement hiérarchique donc, mais un nouvel épisode du feuilleton Federer-Nadal, le premier de la saison 2008, qui s'annonce particulièrement excitant, les deux grands rivaux semblant proches de leur meilleure forme.
"J'ai eu des difficultés au premier tour, mais depuis j'ai vraiment joué de façon exceptionnelle", a dit Federer, passé à deux points de la défaite mercredi contre le 137e mondial.
Nadal a pris samedi une revanche éclatante sur Nikolay Davydenko, qui l'avait battu au début du mois en finale de Miami. "Après avoir gagné 6-3, 6-2 contre le quatrième mondial, j'ai de quoi être satisfait non?", a dit le Majorquin, en quête d'un quadruplé en Principauté qui serait une première dans le tennis moderne.
"J'ai essayé de prendre le contrôle des échanges avec mon coup droit, et quand c'était lui qui était à l'attaque, de ramener le plus de balles possibles", a-t-il dit pour expliquer l'attitude qu'il ne manquera pas d'adopter aussi contre Federer en finale.
C'est grâce à ces deux armes, son terrible lift de gaucher et ses jambes de feu, que Nadal mène 8 victoires à 6 face au no 1 mondial, et surtout 6 à 1 sur terre battue.
Quant à Federer, il a laissé entendre qu'il avait un plan, sans bien entendu le dévoiler, pour faire meilleure figure que lors de sa nette défaite 6-4, 6-4 l'année dernière.