L'Écossais Andy Murray a admis vendredi qu'il abordait dans le plus grand flou les Internationaux des États-Unis (27 août-9 septembre), son premier tournoi du Grand Chelem depuis Wimbledon 2017.

« Ce tournoi est un peu différent, car chaque année depuis 10-11 ans quand je viens ici, je me suis préparé pour essayer de gagner le titre alors que c'est un objectif qui n'est pas réaliste pour moi cette année », a-t-il expliqué en conférence de presse.

« C'est un état d'esprit un peu différent pour moi par rapport à ce que j'ai connu ses dix-onze dernières années, c'est un peu bizarre", a admis Murray.

L'athlète de 31 ans a remporté à New York en 2012 le premier de ses trois titres du Grand Chelem. Mais il abordera l'édition 2018 à la 378e place mondiale après avoir manqué onze mois de compétition entre juillet 2017 et juin 2018 à cause d'une blessure à une hanche pour laquelle il a été opéré en janvier dernier.

Il pensait initialement faire son retour à Wimbledon en juillet dernier, avant de se raviser à quelques heures du coup d'envoi du tournoi londonien.

Depuis, il a participé aux tournois de Washington où il a atteint les quarts de finale, et de Cincinnati où il a chuté d'entrée face au Français Lucas Pouille.

« Je ne sais pas comment mon corps va réagir (aux matchs au meilleur des cinq sets), il n'y a qu'en les jouant que je le saurai », a-t-il admis.

« Je me sens mieux physiquement qu'il y a quelques semaines et c'est positif », a conclu Murray qui sera opposé au modeste Australien James Duckworth (no 445) pour son entrée en lice.