Badminton : Philippe Bourret de retour avec les Carabins
Universitaires jeudi, 22 janv. 2004. 14:05 mercredi, 26 mars 2025. 03:48
Montréal - Membre de l'équipe nationale de badminton et pilier de celle des Carabins depuis quatre ans, Philippe Bourret est de retour à l'Université de Montréal après un périple de plusieurs semaines à parcourir la planète. L'objectif ? Une qualification en double mixte avec sa coéquipière Denyse Julien pour les Jeux olympiques d'été 2004 qui se dérouleront à Athènes en Grèce du 13 au 29 août prochains.
Son retour officiel avec les Carabins se fera ce dimanche 25 janvier à compter de 10 heures dans le cadre de la troisième Coupe universitaire de la saison qui aura lieu au CEPSUM de l'UdeM. De juillet à décembre, il a été en tournée durant un total de 16 semaines à l'extérieur de la maison sans jamais y passer plus que dix jours consécutifs.
« Ça n'a pas toujours été évident, mais c'est ce que je devais faire à cette étape de ma carrière. Je devais tenter le coup et je n'ai aucun regret, surtout que tout a été pour le mieux », affirme Bourret qui a mis les pieds sur un terrain de badminton pour la première fois à l'âge de dix ans et qui s'y entraîne intensivement depuis les huit dernières années.
Le chiffre magique : 19
La décision de sacrifier sa session d'études d'automne aura valu le coup puisque le duo se rapproche d'Athènes en occupant le 19e rang au classement mondial. Au 1er mai, 19 équipes, évaluées selon leurs dix meilleures performances de la saison, obtiendront leur laissez-passer sans oublier qu'un pays ne pourra y être représenté par plus de trois duos. Cet élément pourrait bien jouer en faveur des québécois puisque le Danemark compte présentement quatre équipes dans ce top 19.
« Je ne veux pas m'emballer tout de suite, mais nous sommes en très bonne position pour nous qualifier, affirme l'athlète de 24 ans originaire de Lachute. On a déjà connu dix bonnes performances à des tournois où l'on pouvait difficilement faire mieux, contrairement à des équipes derrière nous qui auront beaucoup moins de marge de manœuvre dans les compétitions à venir. D'autant plus que le calibre sera davantage élevé dans les prochains tournois puisque toutes les équipes tenteront d'obtenir des points supplémentaires. »
L'apport de Denyse Julien
En plus de vivre une expérience internationale hors du commun, Bourret peut compter depuis septembre 2002 sur les précieux conseils de sa coéquipière Denyse Julien qui n'a plus besoin de présentation et qui fait figure de légende dans le milieu du badminton. Julien, qui aura 44 ans en juillet, sait bien ce que représente une qualification olympique, elle qui était de la partie à Atlanta en 1996 et à Barcelone en 1992.
« Bien sûr que Denyse a une importance sur le terrain, mais son influence se fait surtout sentir sur les plans de la gestion du calendrier et de la préparation avant les compétitions. Elle a toujours été reconnue pour son grand professionnalisme et son sérieux et nul doute que ça joue un rôle dans ma démarche » souligne le lauréat du titre d'athlète masculin de l'année à l'UdeM au cours des deux dernières années.
Le dernier droit à travers les études
D'ici à la date fatidique du 1er mai, son parcours sportif sera un peu moins chargé, ce qui lui permet d'effectuer un retour sur les bancs d'école. Bourret remontera dans l'avion au mois de mars pour une dizaine de jours de compétition qui se tiendront en Autriche et en Angleterre. Le dernier droit se fera surtout au mois d'avril alors qu'il prendra part à quatre compétitions au Japon, en Corée, au Pérou et à un autre endroit qui reste à déterminer.
Avec quatre cours en éducation physique, dont un intensif qui se terminera à la mi-février, Philippe devra combiner les études à son cheminement vers Athènes : « Au mois de mars, je profiterai de la semaine de lecture pour jouer des matchs. Ce sera surtout en avril que je devrai faire certains ajustements, mais c'est quelque chose d'habituel pour moi, ça fait partie de mon quotidien depuis quelques années déjà ».
Après le trimestre d'hiver, Olympiques ou pas, il devra sacrifier quelques heures de badminton pour terminer son baccalauréat : « il me restera un an à temps complet pour obtenir mon diplôme. Le plus difficile a été de reporter mes stages d'enseignement en raison de mon horaire et c'est ce qui sera ma priorité dès septembre prochain ».
Un impact immédiat chez les Carabins
L'entraîneur-chef des Carabins, Julien Boudreault, se réjouit évidemment du retour de Bourret pour le reste de la saison : « un joueur du calibre de Philippe a un impact immédiat et il vient par la même occasion combler notre manque de profondeur du côté masculin. Il est un excellent leader et malgré son statut, je sais d'avance qu'il donnera un coup de main à tout le monde et qu'il transportera l'équipe dans la course à la bannière provinciale ».
« J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à évoluer sur le circuit universitaire où le badminton devient en quelque sorte un sport d'équipe, ce qui n'est jamais le cas sur le circuit civil. C'est également l'année où le niveau de jeu sera le plus élevé depuis mon arrivée avec les Carabins et j'entends bien aider mes coéquipiers à remporter le Championnat provincial, titre qui nous a échappé l'an dernier » a pour sa part conclu Bourret.
Son retour officiel avec les Carabins se fera ce dimanche 25 janvier à compter de 10 heures dans le cadre de la troisième Coupe universitaire de la saison qui aura lieu au CEPSUM de l'UdeM. De juillet à décembre, il a été en tournée durant un total de 16 semaines à l'extérieur de la maison sans jamais y passer plus que dix jours consécutifs.
« Ça n'a pas toujours été évident, mais c'est ce que je devais faire à cette étape de ma carrière. Je devais tenter le coup et je n'ai aucun regret, surtout que tout a été pour le mieux », affirme Bourret qui a mis les pieds sur un terrain de badminton pour la première fois à l'âge de dix ans et qui s'y entraîne intensivement depuis les huit dernières années.
Le chiffre magique : 19
La décision de sacrifier sa session d'études d'automne aura valu le coup puisque le duo se rapproche d'Athènes en occupant le 19e rang au classement mondial. Au 1er mai, 19 équipes, évaluées selon leurs dix meilleures performances de la saison, obtiendront leur laissez-passer sans oublier qu'un pays ne pourra y être représenté par plus de trois duos. Cet élément pourrait bien jouer en faveur des québécois puisque le Danemark compte présentement quatre équipes dans ce top 19.
« Je ne veux pas m'emballer tout de suite, mais nous sommes en très bonne position pour nous qualifier, affirme l'athlète de 24 ans originaire de Lachute. On a déjà connu dix bonnes performances à des tournois où l'on pouvait difficilement faire mieux, contrairement à des équipes derrière nous qui auront beaucoup moins de marge de manœuvre dans les compétitions à venir. D'autant plus que le calibre sera davantage élevé dans les prochains tournois puisque toutes les équipes tenteront d'obtenir des points supplémentaires. »
L'apport de Denyse Julien
En plus de vivre une expérience internationale hors du commun, Bourret peut compter depuis septembre 2002 sur les précieux conseils de sa coéquipière Denyse Julien qui n'a plus besoin de présentation et qui fait figure de légende dans le milieu du badminton. Julien, qui aura 44 ans en juillet, sait bien ce que représente une qualification olympique, elle qui était de la partie à Atlanta en 1996 et à Barcelone en 1992.
« Bien sûr que Denyse a une importance sur le terrain, mais son influence se fait surtout sentir sur les plans de la gestion du calendrier et de la préparation avant les compétitions. Elle a toujours été reconnue pour son grand professionnalisme et son sérieux et nul doute que ça joue un rôle dans ma démarche » souligne le lauréat du titre d'athlète masculin de l'année à l'UdeM au cours des deux dernières années.
Le dernier droit à travers les études
D'ici à la date fatidique du 1er mai, son parcours sportif sera un peu moins chargé, ce qui lui permet d'effectuer un retour sur les bancs d'école. Bourret remontera dans l'avion au mois de mars pour une dizaine de jours de compétition qui se tiendront en Autriche et en Angleterre. Le dernier droit se fera surtout au mois d'avril alors qu'il prendra part à quatre compétitions au Japon, en Corée, au Pérou et à un autre endroit qui reste à déterminer.
Avec quatre cours en éducation physique, dont un intensif qui se terminera à la mi-février, Philippe devra combiner les études à son cheminement vers Athènes : « Au mois de mars, je profiterai de la semaine de lecture pour jouer des matchs. Ce sera surtout en avril que je devrai faire certains ajustements, mais c'est quelque chose d'habituel pour moi, ça fait partie de mon quotidien depuis quelques années déjà ».
Après le trimestre d'hiver, Olympiques ou pas, il devra sacrifier quelques heures de badminton pour terminer son baccalauréat : « il me restera un an à temps complet pour obtenir mon diplôme. Le plus difficile a été de reporter mes stages d'enseignement en raison de mon horaire et c'est ce qui sera ma priorité dès septembre prochain ».
Un impact immédiat chez les Carabins
L'entraîneur-chef des Carabins, Julien Boudreault, se réjouit évidemment du retour de Bourret pour le reste de la saison : « un joueur du calibre de Philippe a un impact immédiat et il vient par la même occasion combler notre manque de profondeur du côté masculin. Il est un excellent leader et malgré son statut, je sais d'avance qu'il donnera un coup de main à tout le monde et qu'il transportera l'équipe dans la course à la bannière provinciale ».
« J'ai toujours eu beaucoup de plaisir à évoluer sur le circuit universitaire où le badminton devient en quelque sorte un sport d'équipe, ce qui n'est jamais le cas sur le circuit civil. C'est également l'année où le niveau de jeu sera le plus élevé depuis mon arrivée avec les Carabins et j'entends bien aider mes coéquipiers à remporter le Championnat provincial, titre qui nous a échappé l'an dernier » a pour sa part conclu Bourret.