Déçu, Andre Dawson se confie à RDS
Baseball mercredi, 27 janv. 2010. 07:29 mercredi, 27 nov. 2024. 21:49
Andre Dawson n'approuve pas la décision du Temple de la renommée du baseball qui lui impose de porter une casquette des défunts Expos de Montréal lors de son intronisation et l'ancien voltigeur a accepté de se confier à RDS.
Dawson souhaitait vivre ce moment unique dans la carrière d'un athlète coiffé d'une casquette des Cubs de Chicago.
«Avec tout le respect que je dois aux Expos de Montréal, j'aurais choisi une casquette des Cubs de Chicago, avoue Dawson. J'ai disputé 11 saisons dans l'uniforme des Expos et le Temple est davantage concerné par l'histoire du sport alors c'est ce qui explique leur décision.»
Celui qui fera son entrée parmi les plus grands du baseball le 25 juillet prochain a toutefois tenu à préciser que cette préférence envers Chicago ne visait aucunement la ville de Montréal ou les partisans des Expos.
«J'ai encore des liens avec Montréal et mon sentiment n'a rien à voir avec la ville ou les partisans. Les dirigeants de l'époque ont pris une décision d'affaires», explique-t-il.
Dawson a évolué pour Expos de 1976 à 1986 avant de signer un contrat à titre de joueur autonome avec les Cubs de Chicago en 1987. À l'époque, Murray Cook agissait à titre de directeur général des Expos tandis que Bill Stoneman avait la responsabilité de négocier les contrats.
Le « Hawk » est revenu sur les circonstances de son départ de Montréal afin de bien exprimer son point de vue.
«J'ai quitté Montréal avec amertume parce que les dirigeants me critiquaient en disant que j'étais un joueur fini. Ils ont choisi de ne pas m'offrir un contrat convenable et ils m'ont empêché de finir ma carrière à Montréal. En quelque sorte, j'ai été forcé de quitter», exprime l'ancien frappeur droitier et numéro 10.
Dawson a ensuite vécu un moment difficile lors de son retour au Stade olympique dans l'uniforme des Cubs.
«J'ai été hué par les partisans des Expos à mon retour alors que je connaissais ma meilleure saison (il a été nommé joueur par excellence en 1987). C'était difficile pour moi à avaler puisque j'avais été l'un des joueurs les plus populaires à Montréal. Mais je ne peux pas trop blâmer les partisans car ils ont réagi après avoir lu les commentaires négatifs des dirigeants à mon endroit dans les médias», souligne Dawson.
L'ancien voltigeur étoile deviendra le deuxième joueur à être intronisé au Temple de la Renommée du baseball avec une casquette des Expos, après le receveur Gary Carter, en 2003.
Cependant, Dawson prétend que ce sont ses performances à Chicago qui ont fait la différence dans sa carrière.
«Je pense que ce sont mes six saisons à Chicago qui m'ont permis de devenir un candidat pour le Temple. Si j'avais poursuivi ma carrière à Montréal sur le terrain synthétique, j'aurais sans doute perdu quelques saisons en raison de mes blessures aux genoux», avance celui qui a obtenu huit gants dorés pour son travail défensif.
Dawson, qui a terminé sa carrière en 1996 dans l'uniforme des Marlins de la Floride, exprime une opinion fort intéressante quand on lui demande si le Temple de la renommée du baseball doit abolir cette pratique d'introniser un joueur avec la casquette d'une équipe.
«Lorsqu'on place une casquette sur la tête de quelqu'un c'est pour toujours et on devrait réfléchir à l'opinion du joueur. À mon avis, le Temple poursuit dans cette lancée pour protéger l'histoire du baseball et pour éviter que certaines équipes récompensent des joueurs pour les inciter à porter leur casquette», prétend Dawson qui accepterait volontiers de se présenter à Montréal si une fête était organisée en son honneur.
L'entrevue a été réalisée par Nicolas-Étienne Côté
Dawson souhaitait vivre ce moment unique dans la carrière d'un athlète coiffé d'une casquette des Cubs de Chicago.
«Avec tout le respect que je dois aux Expos de Montréal, j'aurais choisi une casquette des Cubs de Chicago, avoue Dawson. J'ai disputé 11 saisons dans l'uniforme des Expos et le Temple est davantage concerné par l'histoire du sport alors c'est ce qui explique leur décision.»
Celui qui fera son entrée parmi les plus grands du baseball le 25 juillet prochain a toutefois tenu à préciser que cette préférence envers Chicago ne visait aucunement la ville de Montréal ou les partisans des Expos.
«J'ai encore des liens avec Montréal et mon sentiment n'a rien à voir avec la ville ou les partisans. Les dirigeants de l'époque ont pris une décision d'affaires», explique-t-il.
Dawson a évolué pour Expos de 1976 à 1986 avant de signer un contrat à titre de joueur autonome avec les Cubs de Chicago en 1987. À l'époque, Murray Cook agissait à titre de directeur général des Expos tandis que Bill Stoneman avait la responsabilité de négocier les contrats.
Le « Hawk » est revenu sur les circonstances de son départ de Montréal afin de bien exprimer son point de vue.
«J'ai quitté Montréal avec amertume parce que les dirigeants me critiquaient en disant que j'étais un joueur fini. Ils ont choisi de ne pas m'offrir un contrat convenable et ils m'ont empêché de finir ma carrière à Montréal. En quelque sorte, j'ai été forcé de quitter», exprime l'ancien frappeur droitier et numéro 10.
Dawson a ensuite vécu un moment difficile lors de son retour au Stade olympique dans l'uniforme des Cubs.
«J'ai été hué par les partisans des Expos à mon retour alors que je connaissais ma meilleure saison (il a été nommé joueur par excellence en 1987). C'était difficile pour moi à avaler puisque j'avais été l'un des joueurs les plus populaires à Montréal. Mais je ne peux pas trop blâmer les partisans car ils ont réagi après avoir lu les commentaires négatifs des dirigeants à mon endroit dans les médias», souligne Dawson.
L'ancien voltigeur étoile deviendra le deuxième joueur à être intronisé au Temple de la Renommée du baseball avec une casquette des Expos, après le receveur Gary Carter, en 2003.
Cependant, Dawson prétend que ce sont ses performances à Chicago qui ont fait la différence dans sa carrière.
«Je pense que ce sont mes six saisons à Chicago qui m'ont permis de devenir un candidat pour le Temple. Si j'avais poursuivi ma carrière à Montréal sur le terrain synthétique, j'aurais sans doute perdu quelques saisons en raison de mes blessures aux genoux», avance celui qui a obtenu huit gants dorés pour son travail défensif.
Dawson, qui a terminé sa carrière en 1996 dans l'uniforme des Marlins de la Floride, exprime une opinion fort intéressante quand on lui demande si le Temple de la renommée du baseball doit abolir cette pratique d'introniser un joueur avec la casquette d'une équipe.
«Lorsqu'on place une casquette sur la tête de quelqu'un c'est pour toujours et on devrait réfléchir à l'opinion du joueur. À mon avis, le Temple poursuit dans cette lancée pour protéger l'histoire du baseball et pour éviter que certaines équipes récompensent des joueurs pour les inciter à porter leur casquette», prétend Dawson qui accepterait volontiers de se présenter à Montréal si une fête était organisée en son honneur.
L'entrevue a été réalisée par Nicolas-Étienne Côté