CH : Une manifestation peu populaire
Hockey mardi, 15 mars 2011. 12:31 mardi, 19 nov. 2024. 09:37
MONTRÉAL - La manifestation d'opposition à la violence dans la LNH, organisée avant le match entre les Capitals de Washington et le Canadien mardi, n'a pas été un succès d'affluence.
Quelques dizaines de personnes seulement ont défilé près du Centre Bell, pancartes à la main, afin de faire connaître leur mécontentement à l'endroit du commissaire Gary Bettman et de réclamer des sanctions plus sévères à l'endroit des joueurs qui posent des gestes répréhensibles.
Il y avait plus de gens qui faisaient la file afin d'entrer dans le restaurant La Cage aux sports du Centre Bell...
Victor Henriquez, coorganisateur de l'événement, s'attendait à ce qu'environ 2000 personnes se déplacent, à la lumière des témoignages qu'on avait reçus sur les réseaux sociaux.
Quelques centaines d'amateurs qui se rendaient assister au match ainsi que des curieux ont tout de même fait un détour à la Place du centenaire afin de signer la pétition en appui aux revendications des manifestants.
En entrevue, plus tôt dans la journée, M. Henriquez avait expliqué que la rude mise en échec de Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty, la semaine dernière, et la controverse qui l'a suivie ont été les éléments déclencheurs de l'initiative. Les gouttes qui ont fait déborder le vase.
L'événement se voulait aussi une manifestation de soutien à la sortie publique de Geoff Molson, propriétaire du club montréalais, qui a exigé la semaine dernière que la LNH réagisse en adoptant des mesures concrètes contre la violence, affirme M. Henriquez.
« Nous sommes très fiers de notre sport national, nous adorons le hockey, mais ce sport que nous aimons, nous ne voulons plus le voir être pratiqué avec ce genre de coups-là », mentionne M. Henriquez, lui-même un partisan.
Selon lui, les autorités de la ligue doivent réagir de façon plus vive à l'événement de mardi dernier.
« Nous demandons donc des mesures concrètes et des nouvelles réglementations, ainsi que des suspensions rapides pour les fautifs », a-t-il fait valoir.
Le coorganisateur se garde bien de cibler Chara de façon isolée, préférant parler d'un problème global.
« Le but de la marche n'est pas de manifester contre Zdeno Chara du tout, c'est d'élargir le débat », a-t-il plaidé.
La LNH s'est attirée les foudres de beaucoup de Québécois après avoir annoncé sa décision de ne pas sanctionner Chara. Plusieurs estimaient que son geste était agressif et qu'il aurait pu coûter la vie à Pacioretty.
Le joueur du Canadien, qui est maintenant sorti de l'hôpital, souffre d'une commotion cérébrale et d'une fracture d'une vertèbre. Peu de temps avant le match, il était de passage au Centre Bell afin de rencontrer le docteur Mulder. Il est aussitôt retourné chez lui.
La semaine dernière, le Service de police de la ville de Montréal a confirmé le déclenchement d'une enquête criminelle sur l'incident, à la demande du directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec.
« Les gens sont arrivés à la limite de ce qu'ils pouvaient accepter, a conclu M. Henriquez. La Ligue nationale va devoir réagir, parce que ce sport-là nous appartient. »
Quelques dizaines de personnes seulement ont défilé près du Centre Bell, pancartes à la main, afin de faire connaître leur mécontentement à l'endroit du commissaire Gary Bettman et de réclamer des sanctions plus sévères à l'endroit des joueurs qui posent des gestes répréhensibles.
Il y avait plus de gens qui faisaient la file afin d'entrer dans le restaurant La Cage aux sports du Centre Bell...
Victor Henriquez, coorganisateur de l'événement, s'attendait à ce qu'environ 2000 personnes se déplacent, à la lumière des témoignages qu'on avait reçus sur les réseaux sociaux.
Quelques centaines d'amateurs qui se rendaient assister au match ainsi que des curieux ont tout de même fait un détour à la Place du centenaire afin de signer la pétition en appui aux revendications des manifestants.
En entrevue, plus tôt dans la journée, M. Henriquez avait expliqué que la rude mise en échec de Zdeno Chara à l'endroit de Max Pacioretty, la semaine dernière, et la controverse qui l'a suivie ont été les éléments déclencheurs de l'initiative. Les gouttes qui ont fait déborder le vase.
L'événement se voulait aussi une manifestation de soutien à la sortie publique de Geoff Molson, propriétaire du club montréalais, qui a exigé la semaine dernière que la LNH réagisse en adoptant des mesures concrètes contre la violence, affirme M. Henriquez.
« Nous sommes très fiers de notre sport national, nous adorons le hockey, mais ce sport que nous aimons, nous ne voulons plus le voir être pratiqué avec ce genre de coups-là », mentionne M. Henriquez, lui-même un partisan.
Selon lui, les autorités de la ligue doivent réagir de façon plus vive à l'événement de mardi dernier.
« Nous demandons donc des mesures concrètes et des nouvelles réglementations, ainsi que des suspensions rapides pour les fautifs », a-t-il fait valoir.
Le coorganisateur se garde bien de cibler Chara de façon isolée, préférant parler d'un problème global.
« Le but de la marche n'est pas de manifester contre Zdeno Chara du tout, c'est d'élargir le débat », a-t-il plaidé.
La LNH s'est attirée les foudres de beaucoup de Québécois après avoir annoncé sa décision de ne pas sanctionner Chara. Plusieurs estimaient que son geste était agressif et qu'il aurait pu coûter la vie à Pacioretty.
Le joueur du Canadien, qui est maintenant sorti de l'hôpital, souffre d'une commotion cérébrale et d'une fracture d'une vertèbre. Peu de temps avant le match, il était de passage au Centre Bell afin de rencontrer le docteur Mulder. Il est aussitôt retourné chez lui.
La semaine dernière, le Service de police de la ville de Montréal a confirmé le déclenchement d'une enquête criminelle sur l'incident, à la demande du directeur des poursuites criminelles et pénales du Québec.
« Les gens sont arrivés à la limite de ce qu'ils pouvaient accepter, a conclu M. Henriquez. La Ligue nationale va devoir réagir, parce que ce sport-là nous appartient. »