J’ai connu des très belles années de course à pied entre 1988 et 1997. J’ai fais 16 marathons dont 3 fois celui de Boston(92,94,96). J’ai vécu le 100e anniversaire du marathon de Boston avec plus de 38,000 coureurs. J’ai couru 2 marathons dans les rues New-York. Il y a eu Chicago, Burlington, Ottawa, Toronto et Montréal.

On n’oublie jamais un marathon, il fais partie de notre vie pour toujours. C’est un bagage de vie, on apprends à se connaître, à se dépasser. On souffre et on renait plus grand que jamais.

Mon dernier marathon à eu lieu à New-York en 1999. Je rêve de revivre un autre marathon.

Je pesais 150 lbs en 1995. Aujourd’hui je pèse 215 lbs.

Je courais 2,000 km par année. Aujourd’hui je ne cours que 200 km par année.

Je n’avais jamais de douleur en courant. Aujourd’hui j’ai mal à chaque pas.

Depuis les années 2000, je pèse plus de 205 lbs, je n’arrive plus à descendre sous les 200 lbs.

J’ai commencé à écrire ce blogue pour m’encourager à maigrir pour de bon. Je sais que la course à pied a toujours été ma solution pour garder mon poids durant plus de 15 ans. Quand j’ai lu que Fréderic Plante participait au marathon de New-York de 2008. Je me suis dit que mon rêve serait de me remettre en forme et de courir avec lui une fois. Je suis de La Prairie tout comme lui.

Mais depuis 1 an, j’ai les 2 tendons d’achille en piètre état. J’ai rencontré des docteurs, des physios, des massothérapeutes … aucun résultat. J’ai espoir encore d’un miracle.

Je cours 3 km, et j’ai peine à marcher pendant des jours. Pas drôle pour un gars qui veut maigrir.

La solution est simple : marcher et manger mieux.

Pour un coureur comme moi, marcher c’est l’horreur. On prends 2 fois plus de temps à faire la même distance. Et c’est un dur coup pour mon humilité, marcher à 12 minutes/km quand je courais à 4 minutes/km pendant tout un marathon.

Il y a 4 mois, je pesais 228lbs. Je suis sur la bonne route. Je vais continuer ce blogue jusqu’à ma réussite de peser 160lbs. Je me suis marié en 1995 à 153lbs.

Et un jour , je vais courir avec Frederic Plante.