En effet, la formation dirigée par André Tourigny, qui a un dossier parfait de 6-0-0 dans ses six premières parties (les six victoires en temps régulier), 4-0-0 dans les quatre matchs de la ronde préliminaire et 2-0-0 dans ses deux matchs éliminatoires, des gains de 3-0, contre la République Tchèque samedi dernier et de 5-0, face à la Russie lors de la demi-finale disputée lundi soir.

 

Ce qui frappe le plus c'est vraiment le rendement de l'équipe pendant le temps qu'elle évolue à forces égales, car elle n'a pas concédé de buts sur ce plan et elle n'a pas tiré de l'arrière en aucun moment dans ses six matchs.

 

L'équipe canadienne a surclassé ses adversaires 41-4 (plus 37) au chapitre des buts marqués-concédés, incluant un rendement de 33-4 (plus 29), dans ses quatre rencontres de la ronde préliminaire et de 8-0 (plus huit) dans ses deux matchs éliminatoires, mais ce qui frappe le plus est le fait qu'elle n'a pas été victime d'un seul but à forces égales, ayant concédé les quatre buts durant des infériorités numériques.

 

Dans la première ronde, le Canada a réussi des buts dans 11 des 12 périodes, ayant eu un rendement de 7-13-13 dans les trois périodes contre 1-0-3 pour ses adversaires, alors que dans les deux matchs éliminatoires, le Canada a réussi cinq buts en première période, un dans la deuxième période et deux (les deux dans une cage déserte) dans la troisième période.

 

Cela fait au moins un but dans 16 des 18 périodes, un rendement de 12-14-15 pour les trois périodes respectivement, contre 1-0-3 pour ses adversaires, qui n'ont pas réussi à marquer un but lors de la deuxième période et le seul but marqué au premier vingt (à 13:12) l'a été lors de la première rencontre, un gain de 16-2, face à l'Allemagne, le 26 décembre dernier.

 

L'équipe a surclassé ses adversaires 159-67 (plus 92) au chapitre des tirs au but, dans les quatre premiers matchs, mais a été surclassée 29-25 (plus quatre), lors du match de samedi, première fois qu'elle concédait 20 tirs ou plus dans une rencontre et elle a dominé l'équipe Russe (35-28), lors de la demi-finale de lundi soir.

 

Le Canada a marqué le premier but dans ses six rencontres, très tôt en première période et n'a jamais accusé un retard, ayant été en avance durant 228:43 minutes et à égalité durant 11:17 minutes durant les quatre matchs de la première ronde et en avance durant 110:41 minutes et à égalité durant 9:19 minutes, lors de ses deux matchs éliminatoires contre la République Tchèque et la Russie.

 

Cela fait un rendement de 339:24 minutes avec l'avance et de 20:36 avec l'égalité durant les 360 minutes de jeu des six rencontres disputées.

 

Une séquence de 134:55 minutes sans aucun but concédé

 

Présentement, le gardien Devon Levi semble sur un nuage, car il a été parfait défensivement dans les deux premiers matchs éliminatoires, ayant effectué 57 arrêts, 29 dans le gain contre la République Tchèque et 28 contre la Russie.

 

Le dernier but concédé par la formation canadienne remonte au 31 décembre, alors que Brad Lambert (le neveu de Lane Lambert, un ancien de la LNH), de la Finlande, marquait à 5:05 de la troisième période, en avantage numérique.

 

Cela fait une séquence de 134:55 minutes de suite sans aucun but concédé par Devon Levi, qui affiche un dossier de 6-0-0 avec une minuscule moyenne de 0:53, trois blanchissages et une efficacité de ,975, ayant concédé seulement trois buts (les trois pendant des avantages numériques des adversaires) sur 118 tirs en 340:00 minutes de jeu, lui qui avait été remplacé après deux périodes du premier match du 26 décembre, alors que le Canada menait 11-1 après 40 minutes de jeu et c'est le gardien Dylan Garand, qui avait concédé le deuxième but (également durant un avantage numérique de l'équipe adverse), recevant six tirs dans les 20 minutes de la troisième période.

 

Pour Devon Levi, c'est vraiment spécial, car même s'il évolue pour une excellente équipe, son poste était loin d'être assuré avant le début du championnat.

 

Le Canada va affronter l'équipe américaine 

 

Lorsque nous signalons que les statistiques passées n'ont plus aucune signification lorsque de nouvelles rencontres débutent, c'est encore plus évident dans un championnat de courte durée comme celui-ci, car c'est un maximum de sept rencontres et une équipe doit remporter ses trois derniers matchs dans les éliminatoires pour remporter la médaille d'or.

 

L'équipe canadienne, qui n'a pas accusé un seul retard et qui n'a pas concédé un seul but à forces égales, réussira-t-elle à maintenir cette excellence et remporter le match ultime de ce soir, face à l'équipe américaine ?

 

Soulignons que les États-Unis ont également connu un excellent tournoi, ayant terminé au premier rang du Groupe B, et ayant défait les Slovaques 5-2, dans les quarts-de-finale, et les Finlandais 4-3, lors de la demi-finale de lundi soir.

 

Ce match a été spectaculaire, car les Finlandais, qui accusaient un retard de 3-1 après deux périodes, avaient réussi à créer l'égalité avec deux buts en troisième période, avant de voir les Américains réussir le but victorieux à 18:44 de ce troisième vingt.

 

Les Finlandais avaient eu des buts de Kasper Simontaival (son deuxième de la partie), à 11:39 et le but égalisateur avait été réussi par Roni Hirvonen à 16:17, en avantage numérique, durant une pénalité au défenseur Henry Thrun, qui avait été chassé pour avoir retardé le match (à 15:18), ayant lancé la rondelle dans les gradins, avant le filet vainqueur, celui d'Arthur Kaliyev, alors qu'il ne restait que 1:16 minutes de jeu en temps réglementaire.

 

Dans la finale pour la médaille de bronze, l'équipe Russe va affronter celle de la Finlande.

 

Que nous réserve les duels d'aujourd'hui entre ces quatre équipes ?

 

LES MATCHS DE L'ÉQUIPE CANADIENNE

(RONDE PRÉLIMINAIRE)
(FICHE DE 4-0-0, 33 BUTS MARQUÉS, 4 BUTS CONCÉDÉS)

26 décembre 2020-Allemagne 2 Canada 16 (1-0, 2-0, 2-1, 16-1, 16-2)

(Premier but à 1:54 de la première période)

(Premier but à 0:59 de la première période)

(à égalité 0:58 en avance 59:02) (tirs, 35-28)