Légende: Sommet du Mont Washington
Randonnée au Mont Washington
Je l’attendais celle-là. L’objectif ultime de ma préparation en ce qui concerne la portion randonnée.
La plus haute montagne de du Nord-Est américain, avec un dénivelé de 1 297 mètres, une montagne impressionnante à première vue et qui s’adresse aux randonneurs d’expérience.
Je l’avais mise en fin de période car je ressentais le besoin de me tester sur d’autres montagnes. Toutes les randonnées depuis avril, Giant, Wright, Lincoln (2 fois) et Marcy n’étaient que des étapes en prévision de tenter l’ascension de la montagne des montagnes.
Je suis allé en compagnie de ma fille et son copain. Elle avait déjà fait l’ascension et savait que cette montagne était exigeante.
J’avais un peu de difficulté à croire que le temps qu’elle disait avoir mis soit ce qui nous attendait, elle parlait d’au-delà de dix heures et pour ma part, selon mes lectures je m’attendais à entre 7 et 8 heures (4 heures allez).
Nous avons atteint le pied de la montagne seulement vers les onze heures du matin, des retards à la frontière puis à cause du trafic on fait en sorte que nous avons mis beaucoup plus de temps (cinq heures versus trois heures trente) que prévu pour nous rendre. Dès lors il fallait contempler divers scénarios incluant la possibilité de ne pas se rendre au sommet.
« Si on n’est pas assez loin à trois heures on redescend, cool? » Tout le monde est d’accord, c’est le plan.
La première partie de l’ascension se déroule sans encombre, pendant environ une heure on grimpe relativement rapidement mais aisément. C’est une montagne qui ne ment pas, sur un trajet de moins de sept kilomètres allez, on ne peut pas grimper 1 297 mètres sans devoir subir une ascension soutenue, sinon gare aux derniers mètres, ils seraient éreintants.
Source: Alain Tremblay
Un plateau avec un charmant petit lac et une superbe chute signal qu’on entame la seconde partie. Pas une partie de plaisir celle-là! Une ascension nettement plus rapide, on se regarde en levant la tête pour l’avant et en la baissant pour regarder son voisin qui nous suit.
Source: Alain Tremblay
Une partie plus fatigante mais la préparation porte fruit. Nous maintenons une belle allure, mais ne sachant pas à quoi m’attendre je ne me berce pas d’illusion, nous continuons avec le plan initial.
On arrive enfin à la dernière partie de l’ascension.
Ça ne s’arrange pas. Les roches sont tranchantes, beaucoup plus jeunes que celle arrondies par l’érosion des montagnes avoisinantes, il faut marcher en équilibre sur la pointe de celles-ci pour se déplacer, une fin d’ascension bien sentie qui commande le respect.
Source: Alain Tremblay
Ma fille était blessée à la cheville et une dernière décision s’est imposée lorsque qu’on entreprenait la dernière partie. Soit elle restait là ou redescendait maintenant, soit elle montait jusqu’au sommet mais on devrait trouver le moyen de la ramener en auto.
On y est allé pour la deuxième option, en se disant qu’on redescendrait les gars et qu’on reviendrait avec mon auto dans le pire des cas.
On a atteint le sommet après seulement 3 :10 minutes. Un record pour ma fille et une belle surprise pour moi. La forme est à son maximum.
Pas besoin de s’en faire pour redescendre un service de navette (pour $30 US par personne!) vous ramène au stationnement. Plusieurs randonneurs en profite dont nous trois.
Au sommet il y a des boutiques, des touristes venu en automobile qui sont frais et dispos, mais ils ont manqué le meilleur l’ascension est vraiment merveilleuse et vaut bien l’effort.
Aussi, il fait froid au sommet, il y a encore de la glace au mois de juillet et si vous n’êtes pas bien habillé vous devrez rester à l’intérieur pour attendre votre navette ou avant de redescendre.