La NBA est, petit à petit, devenue une ligue où on doit absolument assembler rassembler plusieurs joueurs étoiles au sein d'une même formation si on désire être compétitif et ainsi, pouvoir compter sur une change légitime de remporter un championnat.

Si on prend en rétrospection les campagnes récentes, on peut facilement se rendre compte qu'une équipe en particulier a su dominer ses adversaires les uns après les autres. Ici, je vous parle sans aucun doute des Warriors de Golden State, un club qui a tout simplement pulvérisé toute forme de compétition au cours des dernières années.

De 2015 à 2017, ce sont eux qui ont figuré au tout premier rang du classement général de la ligue, à l'aide de dossiers cumulant 67 victoires à deux reprises (2015, 2017) et un incroyable total de 73 victoires en 2016. Cette marque constitue par ailleurs le record pour le plus de victoires en une saison, dépassant ainsi l'ancien dossier de 72-10 des Bulls de 1995-96.

Mais ce n'est pas tout, loin de là. Les Warriors ont affirmé leur supériorité en atteignant la finale durant chacune de ces trois saisons, y remportant le titre à deux reprises. Menée par Stephen Curry, Klay Thompson et plus récemment Kevin Durant, une telle concession avait tous les outils nécessaires à la poursuite d'une domination pareille.

Du moins, c'est ce qu'on pensait. Vous avez lu le titre, et donc vous vous doutez bien qu'on ne peut plus les retrouver assis sur leur trône, puisque pour la première fois en quatre ans, ils ne figurent pas en pôle position.

Ce sont plutôt les Rockets de Houston, auteurs d'une magnifique saison, qui émergent peu à peu comme les nouveaux rois de la NBA. C'est un résumé de 65 victoires et 17 défaites qui leur a permis de mettre la main sur la première place au classement général du circuit, tout juste devant les Raptors de Toronto (59-23) et les Warriors (58-24).

La recette d'un tel succès? Eh bien, c'est une des meilleures paires de gardes qui mènent une des offensives les plus prolifiques de l'histoire de l'association, le tout accompagné d'une solide présence défensive, autant à l'intérieur que sur le périmètre.

Il faut avouer que l'ajout du meneur vedette Chris Paul, l'été dernier, a été une des transactions les plus fructueuses dans l'histoire de la franchise. Aux côtés de l'arrière James Harden, un des deux favoris pour l'obtention du titre de Most Valuable Player, Paul a créé des flammèches en assumant un rôle majeur au sein de l'unité offensive la plus efficace au monde.

Harden, qui a affiché des moyennes de 30,4 points, 8,8 passes décisives et 5,4 rebonds par match, est à ce jour un des joueurs les plus dominants en offensive. Avec une production comme celle-ci, il tient tête à LeBron James l'autre favori pour l'obtention du titre de Joueur par  Excellence de la NBA.

De son côté, Paul a, en moyenne, fourni 18,6 points, 7,9 passes décisives et 5,4 rebonds par soirée de travail, des statistiques qui font de lui un des meilleurs joueurs à sa position. C'est sans oublier la contribution cruciale de l'arrière Eric Gordon et du centre Clint Capela, qui constituent des pièces vitales de l'alignement à l'aide de moyennes respectives de 18 points et 2 passes ainsi que de 14 points et 11 rebonds par rencontre.

Tous ces joueurs ont été les artisans d'une excellente saison, marquée par l'obtention de la première position du calendrier régulier. Je pense sincèrement que la troupe de Mike D'Antoni pourra conserver son momentum en séries éliminatoires, et je les qualifie comme favoris pour une victoire du championnat.

Le cas échéant, ce serait un premier titre depuis 1995 pour la franchise, année où le pivot légendaire Hakeem Olajuwon a mené les siens à la conquête du Larry O'Brien.

Les Rockets sont actuellement opposés aux Timberwolves du Minnesota en première ronde. Ils devront en disposer pour poursuivre leur chemin, sur lequel il serait très envisageable de rencontrer les Warriors en finale de conférence. Je leur souhaite donc bonne chance, en espérant qu'ils puissent concrétiser ce qui semble déjà possible.