PARIS (AFP) - Mario Cipollini, l'Italien vainqueur dimanche du Championnat du monde, a eu raison de ne pas prendre sa retraite, a estimé lundi Jean-Marie Leblanc, directeur du Tour de France cycliste.

"C'est une magnifique victoire pour lui. Il a bien fait de ne pas prendre sa retraite en juillet dernier", a déclaré à l'AFP le directeur du Tour à qui le sprinteur italien avait vivement reproché de ne pas l'avoir sélectionné, avec son équipe, pour l'édition 2002.

Cipollini avait annoncé en juillet, pendant le Tour de France, sa décision de raccrocher le vélo, avant de disputer la Vuelta quelques semaines plus tard.

"Je lui ai écrit une lettre personnelle début septembre, a précisé Jean-Marie Leblanc. Nous nous sommes parlés pendant quelques instants au départ de Paris-Tours. Il m'a dit qu'il avait été content de recevoir ce message. Les choses sont aplanies et nous nous sommes serré la main. Le quiproquo n'a pas de raison d'être."

En revanche, le directeur du Tour n'a pas voulu évoquer l'hypothèse de la participation de Mario Cipollini à la prochaine édition, dite du centenaire, en 2003.

"Je ne parlerai pas du Tour 2003", a répété Jean-Marie Leblanc.
En juin dernier, le directeur du Tour avait signalé simplement que la porte n'était "pas fermée" à Mario Cipollini, malgré les accusations du coureur toscan évoquant la "dictature" des organisateurs.

"Nous nous efforcerons en 2003, comme d'habitude, de sélectionner les meilleures équipes avec les meilleurs coureurs du moment. Si Cipollini est dans une équipe concurrentielle, il sera dans le Tour de France sans problème. S'il est là, je m'en réjouirais", avait alors déclaré à l'AFP Jean-Marie Leblanc.