L'omnium canadien retour à Hamilton
Golf lundi, 4 sept. 2006. 19:27 samedi, 14 déc. 2024. 19:44
(PC) - Le grand Bobby Jones a déjà foulé les allées ondulées du club de golf de Hamliton, tentant de résoudre toutes les énigmes posées par le parcours classique de H.S. Colt et de gagner le championnat national canadien.
Il n'avait alors que 17 ans et il n'avait pas encore remporté une seule de ses 13 victoires majeures, mais Jones était déjà considéré comme un jeune prodige quand il a disputé l'Omnium canadien en 1919 et il a terminé à égalité au deuxième rang, à 16 coups du gagnant J. Douglas Edgar.
Et même si cela s'est passé il y a bien longtemps, la tâche qui attendait Jones n'était pas tellement différente de celle qui attend les 156 golfeurs inscrits à l'Omnium canadien cette semaine.
Et c'est un test que plusieurs héros modernes apprécient.
"Nous jouons souvent sur des parcours qui sont faits sur mesure pour la télévision et le fait de jouer sur un parcours traditionnel est bien pour nous," a dit Mike Weir lundi.
Jones serait sans doute émerveillé par les tableaux électroniques, les écrans géants, les tentes qui accueillent les commanditaires, mais il reconnaîtrait certes le vieux chalet de ce parcours qui existe depuis 1916.
Le parcours n'a pas tellement changé. Il était d'environ 6500 verges quand l'Omnium canadien y a été présenté en 1919 et 1930. Il sera toujours d'un peu moins de 7000 verges cette semaine, comme il était en 2003.
"Nous jouons sur un très grand parcours," a dit Weir.
Tommy Armour a battu Leo Diegel dans une prolongation de 36 trous en 1930 après avoir présenté des comptes de 277, ce qui n'est que cinq coups de plus que Bob Tway et Brad Faxon en 2003. Tway l'avait emporté au troisième trou supplémentaire.
Et entre la présentation de ces deux tournois, des golfeurs comme Walter Hagen, Sam Snead, Byron Nelson, Arnold Palmer, Lee Trevino et Tiger Woods ont tous remporté l'Omnium canadien.
Le jeune Charles Howell, qui vient d'Augusta en Georgie, site du fameux parcours d'Augusta National dessiné par Jones, sera de la partie cette année, tout comme les Weir, Tway, Faxon, Vijay Singh et le champion en titre Mark Calcavecchia.
Au cours de la dernière année, le tournoi a perdu son principal commanditaire, soit Bell. L'an prochain, le tournoi sera présenté la semaine suivant l'Omnium britannique, mais il est faux de prétendre que le tournoi est en perte de vitesse.
"Si un tournoi peut attirer les joueurs après l'Omnium britannique, c'est bien celui-ci, a dit Calcavecchia. C'est un championnat national, pas l'Omnium de Milwaukee."
Le fait de présenter le tournoi sur des parcours comme celui de Hamilton aidera certes la cause.
"Je ne sais pas comment les gars qui construisaient des parcours au début du dernier siècle s'y prenaient, mais ils savaient ce qu'ils faisaient, a dit Tway. C'est un endroit vraiment spécial."
Il n'avait alors que 17 ans et il n'avait pas encore remporté une seule de ses 13 victoires majeures, mais Jones était déjà considéré comme un jeune prodige quand il a disputé l'Omnium canadien en 1919 et il a terminé à égalité au deuxième rang, à 16 coups du gagnant J. Douglas Edgar.
Et même si cela s'est passé il y a bien longtemps, la tâche qui attendait Jones n'était pas tellement différente de celle qui attend les 156 golfeurs inscrits à l'Omnium canadien cette semaine.
Et c'est un test que plusieurs héros modernes apprécient.
"Nous jouons souvent sur des parcours qui sont faits sur mesure pour la télévision et le fait de jouer sur un parcours traditionnel est bien pour nous," a dit Mike Weir lundi.
Jones serait sans doute émerveillé par les tableaux électroniques, les écrans géants, les tentes qui accueillent les commanditaires, mais il reconnaîtrait certes le vieux chalet de ce parcours qui existe depuis 1916.
Le parcours n'a pas tellement changé. Il était d'environ 6500 verges quand l'Omnium canadien y a été présenté en 1919 et 1930. Il sera toujours d'un peu moins de 7000 verges cette semaine, comme il était en 2003.
"Nous jouons sur un très grand parcours," a dit Weir.
Tommy Armour a battu Leo Diegel dans une prolongation de 36 trous en 1930 après avoir présenté des comptes de 277, ce qui n'est que cinq coups de plus que Bob Tway et Brad Faxon en 2003. Tway l'avait emporté au troisième trou supplémentaire.
Et entre la présentation de ces deux tournois, des golfeurs comme Walter Hagen, Sam Snead, Byron Nelson, Arnold Palmer, Lee Trevino et Tiger Woods ont tous remporté l'Omnium canadien.
Le jeune Charles Howell, qui vient d'Augusta en Georgie, site du fameux parcours d'Augusta National dessiné par Jones, sera de la partie cette année, tout comme les Weir, Tway, Faxon, Vijay Singh et le champion en titre Mark Calcavecchia.
Au cours de la dernière année, le tournoi a perdu son principal commanditaire, soit Bell. L'an prochain, le tournoi sera présenté la semaine suivant l'Omnium britannique, mais il est faux de prétendre que le tournoi est en perte de vitesse.
"Si un tournoi peut attirer les joueurs après l'Omnium britannique, c'est bien celui-ci, a dit Calcavecchia. C'est un championnat national, pas l'Omnium de Milwaukee."
Le fait de présenter le tournoi sur des parcours comme celui de Hamilton aidera certes la cause.
"Je ne sais pas comment les gars qui construisaient des parcours au début du dernier siècle s'y prenaient, mais ils savaient ce qu'ils faisaient, a dit Tway. C'est un endroit vraiment spécial."