Existe-t-il un seul joueur autonome sans compensation dont la situation soit aussi particulière que celle de Phillip Danault dans la cuvée de cette année?


C'est la question que se pose Pierre LeBrun mercredi dans sa chroniquée publiée sur The Athletic.

 

Celui qui a eu un grand mot à dire dans les piètres performances offensives des joueurs étoiles de Toronto, Winnipeg et Vegas aura besoin d'un nouveau contrat à la fin de la présente campagne.

 

À 28 ans, Danault a encore beaucoup de bon hockey à offrir. Mais quelle est précisément la valeur d'un des meilleurs centres défensifs sur le marché, sachant que la production offensive, elle, est plutôt limitée?

 

LeBrun a posé la question à quelques dirigeants d'équipes de la LNH au cours des derniers jours, et le constat semble être qu'on ne voit pas le centre québécois empocher plus que 4,5 M$ lors de son prochain pacte.


L'un des décideurs sondés par le journaliste a dit s'attendre à ce que Danault signe pour quatre ou cinq ans, à environ 4 M$ par année.

 

Il écrit toutefois qu'un dirgeant sortait du lot, mentionnant qu'il le voyait comme étant un joueur comparable à Jordan Staal, le capitaine des Hurricanes de la Caroline. Ce dernier touche une rémunération de 6 M$.

 

LeBrun rappelle que le contrat de Staal a été négocié il y a un bout de temps, c'est-à-dire il y a neuf ans. Beaucoup de choses ont changé dans la manière de négocier des ententes, avec la présente convention collective.

 

Sans dire que son contrat doit s'apparenter à celui d'Adam Lowry, LeBrun souligne que le centre des Jets de Winnipeg est un attaquant au rôle similaire, excellant dans des missions offensives.

 

Âgé lui aussi de 28 ans, Lowry a prolongé pour cinq autres saisons à un salaire de 3,25 M$ en avril dernier.