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Claude Julien avait de bons souvenirs d’Henri Richard et l’entraîneur-chef du Canadien revoit un peu du Pocket Rocket dans sa formation actuelle avec Brendan Gallagher.

Quelques heures après l’annonce du décès à 84 ans d’Henri Richard, Julien a partagé avec les médias quelques souvenirs de l’ancien no 16 de l’équipe qui était fortement apprécié par son père.

« Lorsque je suis arrivé pour la première fois avec le Canadien, j’ai rapporté un bâton autographié à mon père. J’ai aussi une photo encadrée qu’il a encore chez lui », a précisé Julien.

Sans doute pour ceux qui n’ont pas eu la chance de voir Henri Richard à l’œuvre, l’entraîneur-chef du Canadien a naturellement, et sans que la question précise lui soit posée, souligné que certains traits de caractère de Richard étaient remarquables chez Gallagher.

« Je regarde aujourd’hui un Gallagher avec un plus petit gabarit qui n’a pas froid aux yeux et qui n’a pas peur de foncer. Lorsqu’on parle d’Henri Richard, c’était ça et il était tout un capitaine », a précisé l'entraîneur du CH.

Julien a de nouveau fait la comparaison entre les deux joueurs un peu plus tard lors de son point de presse avant d’enchaîner que même s’il était plus petit que son frère, Maurice, il jouait avec la même hargne et détermination.

« Le Rocket était un peu plus gros, mais son frère avait la même approche. Lorsqu’il a été nommé capitaine, j’étais très heureux, car il méritait d’avoir le « C » sur son chandail », a-t-il soutenu.

L'héritage légendaire d'Henri Richard

Ancien capitaine du Tricolore, Kirk Muller avait évidemment aussi de bons mots pour celui qui a rempli ce rôle de 1971 à 1975.

« Il représentait tellement et pas uniquement en raison de ses 11 Coupes Stanley, ce que tout le monde va retenir, mais c’est aussi de la manière dont il les a gagnées. Je n’ai pas eu la chance de le voir véritablement jouer, mais j'ai ai entendu parler. Il n’était pas le plus gros, mais en serrant sa main, on voyait qu’il était fort », a souligné Muller qui a porté le « C » lors de la campagne 1994-1995.

« Lui et d’autres anciens ne parlaient jamais d’eux-mêmes ou de leurs Coupes. Ils se souciaient des joueurs qui étaient alors dans la formation du Canadien. D’arriver à ce moment et de voir ce sentiment d’appartenance au Tricolore génèrent un sentiment de fierté », s’est souvenu l’entraîneur associé du Canadien.

Tel que rapporté par notre collègue Luc Gélinas, les joueurs du Canadien vont honorer la mémoire d'Henri Richard samedi contre les Panthers avec un collant no 16 sur leur casque. Ils auront aussi un écusson des mardi pour le reste de la saison qui mettra aussi de l'avant le numéro du Pocket Rocket.

Concert d'éloges pour le Pocket Rocket
« Tu ne pouvais pas te "pogner le beigne" avec Henri Richard! »