« Un jour, j’aimerais ça que ce soit mon tour » – Philippe Boucher
LHJMQ lundi, 29 nov. 2021. 15:18 samedi, 23 nov. 2024. 04:12Philippe Boucher serait-il tenté de déposer sa candidature pour le poste de directeur général chez le Canadien?
« Je ne te cacherai pas que j’ai parlé à quelques personnes dans les derniers jours », a répondu le DG des Voltigeurs de Drummondville, lundi, à notre confrère Stéphane Leroux dans le cadre d’une entrevue pour la baladodiffusion Sur la glace.
« J’ai été chanceux dans le hockey, je n’ai jamais vraiment eu à faire une entrevue, a poursuivi Boucher. On a plus souvent qu’autrement cogné à ma porte, que ce soit à Rimouski ou à Québec. [...] J’aime mieux me concentrer sur ce que j’ai à faire au quotidien, que ce soit avec les Voltigeurs de Drummondville ou ici avec le U17 et me dire que quelqu’un, un jour, va apprécier ce que je fais et qu’il va venir me voir. Mais c’est peut-être aussi à moi de faire les premiers pas pour une ascension vers la Ligue nationale ou autre. »
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Boucher, qui est présentement à Ottawa où il supervise les activités du programme des moins de 17 ans d’Hockey Canada dans le cadre du Défi de la capitale, a certes un C.V. qui mérite à tout le moins qu’on s’y attarde.
Depuis que l’ancien défenseur des Sabres de Buffalo, des Kings de Los Angeles, des Stars de Dallas et des Penguins de Pittsburgh a pris sa retraite, il a occupé des postes de DG chez les l’Océanic, les Remparts et les Voltigeurs, en plus de diriger les Remparts derrière le banc pendant cinq saisons.
Son profil, tout comme celui de plusieurs autres de ses confrères de la LHJMQ, prend-il le soin de mentionner, mériterait plus de considération de la part des clubs de la LNH, plaide-t-il.
« J’aimerais ça entendre des noms, pas seulement le mien, de gars de la LHJMQ être mentionnés quand il y a des emplois [disponibles] au sein de la Ligue nationale, comme à Montréal présentement parce qu’il y a énormément de gens qualifiés. [...] On voit des dirigeants de la Ligue de l’Ontario et de l’Ouest, des DG, pas juste des entraîneurs, accéder à la Ligue nationale. Dans la LHJMQ, à part Patrick Roy, on ne semble jamais penser que personne ne peut accéder à des emplois comme ça alors qu’il y a des gens très qualifiés au sein de notre ligue qui pourraient le faire. Un jour, j’aimerais ça que ce soit mon tour. »