Après avoir reçu la confirmation de son poste au sein d’Équipe Canada junior, Ryan Suzuki peut se concentrer sur sa préparation afin d’amener la médaille d’or dans sa famille.

L’attaquant et espoir des Hurricanes de la Caroline a la chance de réussir là où son frère Nick a échoué il y a quelques années. L’attaquant du Canadien avait aussi représenté le Canada au Championnat du monde junior, mais il avait vu sa route freinée en quarts de finale en 2019 par la Finlande.

Ryan espère de son côté pouvoir connaître plus de succès et il est conscient que c’est une réelle chance qui se présente à lui.

« Nick n’a pas gagné la médaille d’or, mais toi tu peux l’avoir », lui avait dit son père. « C’est certain que si je pouvais l’obtenir, ce serait incroyable », a mentionné Ryan Suzuki.

On ne sentait aucunement dans le ton du 28e joueur sélectionné au repêchage de 2019 qu’il y avait un désir de narguer son frère si jamais la formation canadienne parvient à faire mieux à cette édition de la compétition. Ryan a partagé qu’il a beaucoup appris aux côtés de son frère et il n’hésite pas à se tourner vers lui au besoin.

« Nick a toujours été à mes côtés. J’ai toujours pu me tourner vers lui si j’avais des questions ou besoin de conseils. Je dois continuer de vouloir donner le meilleur de moi à chacune de mes présences sur la glace », a soutenu celui qui a conclu la dernière campagne dans la OHL avec le Spirit de Saginaw.

La préparation se poursuit pour Équipe Canada junior et le défenseur Justin Barron est jumelé à l’espoir du Canadien Kaiden Guhle à la ligne bleue. Le représentant des Mooseheads de Halifax dans la LHJMQ indique que la chimie s’est bien installée avec son coéquipier depuis le début du camp.

« Nous avons été jumelés dès le début du camp et Guhle est un excellent joueur, a soutenu Barron. Je pense que nous sommes deux gros défenseurs qui peuvent bien se déplacer également avec le jeu rapide. Nous avons un style similaire et on peut bien se compléter. »

L’entraîneur-chef d’Équipe Canada junior André Tourigny sait qu’il a sous la main une formation qui déborde de talent et il est possible d’envisager les grands honneurs. Cette situation fait en sorte que la lutte pour se tailler une place dans la formation est peut-être terminée, mais il s’attend à beaucoup de compétition à l’interne pour départager le temps de jeu.

« Dans une équipe comme ça, il y a des luttes qui se poursuivent jusqu’en finale si tu as la chance de te rendre jusque-là. Il va y avoir des luttes pour l’avantage numérique, le désavantage numérique, qui prendra les mises au jeu importantes, qui sera laissé de côté, notre 13e attaquant, donc la compétition à l’interne va être féroce », a indiqué Tourigny.

La formation canadienne lancera son tournoi le 26 décembre avec un affrontement contre l’Allemagne.