À 13 h aujourd'hui, RDS présentera le match du Rocket face aux Marlies de Toronto.

 

Le Rocket de Laval a disputé son 30e match de la saison vendredi, face aux Marlies de Toronto. La troupe de Joël Bouchard présente jusqu’ici un dossier de 12-14-4 (,467) pour 28 points, et de 6-6-3 (,500) à ses 15 derniers duels. Voici notre évaluation de ses joueurs pour la deuxième portion du calendrier (matchs 16 à 30).

 

Joueurs du Rocket présentement avec le Canadien (3)

Kenny Agostino (AG), Michael Chaput (C) et Brett Kulak (D)

 

Meilleures options de rappel

Attaquant : Byron Froese (C) ou Michael McCarron (C)

Défenseur: Noah Juulsen ou Xavier Ouellet

 

*Les joueurs sont classés selon leur production de points

 

Attaquants

 

Alex Belzile, AD, 30 matchs, 5 buts, 17 passes, 22 points et +1

Belzile dérange et produit, un heureux mélange pour Joël Bouchard, qui l’a récemment placé à la gauche de Michael McCarron et Alexandre Alain. Les trois sont efficaces offensivement, défensivement et physiquement. Avec 22 points, le Québécois n’est plus qu’à 12 de son sommet personnel enregistré la saison dernière, à San Antonio.

 

Byron Froese, C, 30-10-9-19 et +6

Grâce à 9 points à ses 11 derniers matchs, Froese a devancé Jake Evans au deuxième rang des marqueurs du Rocket. Les deux jouent d’ailleurs ensemble; Evans au centre et Froese à l’aile droite. Le vétéran se retrouve à cette position car de l’aveu même de Joël Bouchard, c’est comme ailier qu’il pourrait être rappelé à Montréal.

 

Jake Evans, C, 30-8-9-17 et -1

Dans cette dernière quinzaine, Evans a traversé une séquence de 7 matchs sans marquer. C’est normal dans un éreintant calendrier de 76 rencontres qui n’a rien à voir avec ce qu’il vivait dans la NCAA. La recrue de 22 ans continue toutefois de travailler fort et de rendre son jeu plus complet.

 

Michael McCarron, C, 28-5-12-17 et +3

McCarron joue présentement le meilleur hockey de sa saison (et de sa carrière?), avec 11 points à ses 10 derniers matchs. Mais au-delà des stats, il faut saluer son implication défensive et physique, de même que son efficacité au cercle des mises en jeu. La chimie a été instantanée avec Belzile et Alain.

 

Alexandre Alain, C, 29-4-9-13 et +1

Mine de rien, après 30 matchs, la recrue de 21 ans occupe le cinquième rang des marqueurs du Rocket. Surtout, il a davantage produit dans la deuxième quinzaine que dans la première, lui qui joue avec plus de confiance. Bref, Alain s’adapte bien à la Ligue américaine.

 

Lukas Vejdemo, C, 28-4-6-10 et +3

Comme Evans, Vejdemo est habitué de jouer une quarantaine de matchs par saison. Normal, donc, qu’il connaisse des creux de vague, comme présentement, avec 2 passes en 12 rencontres. Il continue toutefois d’être un homme de confiance en missions défensives et en désavantage numérique.

 

Daniel Audette, C, 25-2-8-10 et +5

Même s’il a visité la galerie de presse à 2 reprises et qu’il a bénéficié d’un temps de jeu limité depuis 15 matchs, Audette a ajouté 7 points à sa fiche. Ce n’est pas le préféré de Joël Bouchard en raison de sa tendance à commettre des revirements, de son indiscipline et de ses mauvaises décisions avec la rondelle.

 

Nikita Jevpalovs, AD, 29-6-2-8 et +2

Jevpalovs est rendu un indélogeable sur les trois premiers trios, lui qui a amassé 4 points - dont 3 buts - à ses 6 derniers matchs, à la gauche d’Evans et Froese. Mais même lorsqu’il ne produit pas, le Letton de 24 ans est utile en raison de son dévouement défensif et de son intensité.

 

Alexandre Grenier, AD, 28-4-4-8 et -5

Non seulement Grenier présente-t-il le pire différentiel des attaquants du Rocket, mais sa production a ralenti lors des 15 derniers matchs (3 points) par rapport aux 15 premiers (5 points). Hunter Shinkaruk et lui devront contribuer davantage pour que le Rocket se classe en séries.

 

Hunter Shinkaruk, AG, 28-3-5-8 et +3

Shinkaruk est probablement le meilleur patineur chez les attaquants du Rocket, avec Daniel Audette, mais il ne génère pas grand-chose offensivement. On comprend un peu mieux pourquoi les Canucks et les Flames ont abandonné dans son cas. Il jouera sans doute son avenir en Amérique du Nord lors des 46 derniers matchs de la saison.

 

Michael Pezzetta, AG, 14-2-0-2 et 0

Pezzetta apporte une touche différente, beaucoup plus physique, sur le quatrième trio. La clé pour lui, s’il veut demeurer dans le Top-12 offensif, c’est d’être robuste, mais discipliné.

 

Phélix Martineau, C, 5-0-1-1 et +1

L’ancien des Screaming Eagles du Cap-Breton en est à ses premiers pas dans la Ligue américaine. Lorsque le Rocket l’utilise, c’est au centre de la quatrième ligne, où il apporte énergie et hargne.

 

Morgan Adams-Moisan, AD, 1-0-0-0 et 0

Adams-Moisan a reçu un beau cadeau de Noël en étant rappelé par le Rocket il y a quelques jours. Intelligent et robuste, il devra améliorer sa vitesse s’il souhaite faire carrière dans la Ligue américaine.

 

Antoine Waked, AD, 7-0-0-0 et -2

Depuis son rappel de la ECHL, le 30 octobre, Waked n’a joué que 7 matchs, chacun à l’aile droite du quatrième trio. Vu ses résultats, il y a lieu de se demander s’il aime remplir le rôle de joueur d’énergie/robuste.

 

Hayden Verbeek, C, 11-0-0-0 et -2

En 11 matchs avec le Rocket, tous sur la quatrième ligne, la recrue de 21 ans n’a toujours pas de point. Verbeek est un excellent patineur, mais son sens du jeu fait défaut. Il a subi, le 12 décembre, sa deuxième commotion cérébrale de la saison. Inquiétant.

 

Défenseurs

 

Maxim Lamarche, 28-1-8-9 et +3

Depuis le rappel de Brett Kulak, c’est Lamarche – un défenseur défensif – qui trône au sommet des pointeurs du Rocket à la ligne bleue. Le Québécois de 27 ans a servi de « partenaire d’accueil » aux Alzner, Mete, Després et Ouellet, parce qu’on aime sa communication et sa fiabilité.

 

Cale Fleury, 14-2-4-6 et 0

Fleury est revenu au jeu le 15 décembre, après une absence de plus d’un mois. À son retour, la recrue de 20 ans a continué d’afficher une belle confiance et le calme d’un vétéran avec la rondelle. Il semble y avoir deux postes disponibles à droite pour Brett Lernout, Lamarche et lui.

 

Michal Moravcik, 16-1-2-3 et +4

L’arrivée de plusieurs défenseurs du Canadien a valu à Moravcik un petit séjour dans la ECHL, lui qui n’a joué que 5 des 15 derniers matchs du Rocket. Le grand Tchèque a encore du mal à s’adapter à la petite patinoire. Après les Fêtes, il risque de demeurer à Laval comme huitième option.

 

Brett Lernout, 29-1-2-3 et +5

Après avoir traversé une très bonne séquence, Lernout a mal réagi au rappel de Kulak à Montréal et à la charge supplémentaire de travail qu’on lui a imposée. Visiblement, il est plus à l’aise comme personnage secondaire que principal. Ça tombe bien, la présence de Juulsen, Alzner, Després et Ouellet devrait lui enlever de la pression.

 

Simon Després, 5-1-1-2 et -2

Belle entrée en matière pour Després, outre le match du 14 décembre contre Syracuse, où son manque de synchronisme et de condition physique a ressorti face à une équipe rapide. Després a le « total package » (gabarit/mobilité/vision/tir) pour devenir une force à Laval. Du 26 au 31 décembre, il participera à la Coupe Spengler avec l’équipe canadienne.

 

Karl Alzner, 9-1-1-2 et +5

« L’homme de 6 millions » est débarqué à Laval avec une attitude exemplaire, prêt à aider ses jeunes coéquipiers et à travailler fort pour s’améliorer. Intelligent et expérimenté, il se positionne très bien et tire profit de la vitesse de jeu moins élevée dans la LAH que dans la LNH.

 

David Sklenicka, 25-1-1-2 et 0

Le départ de Després pour la Coupe Spengler permettra à Sklenicka de s’emparer de la chaise de septième défenseur. Il n’est pas très offensif et se fait parfois prendre à contrepied dans sa zone, lui qui est habitué de jouer sur une plus grande surface.

 

Xavier Ouellet, 4-0-1-1 et +2

Avec Victor Mete à Montréal, Ouellet se battra probablement avec Noah Juulsen pour le prochain rappel à Montréal. Le Québécois fait bien depuis son arrivée à Laval. Il est entre autres utilisé sur la première vague de l’avantage numérique.

 

Noah Juulsen, 1-0-0-0 et 0

Juulsen est à Laval pour rebâtir sa confiance en jouant beaucoup de minutes. À 21 ans, ce n’est pas catastrophique qu’il soit encore dans la LAH. À lui de bien jouer pour imiter Mete et retourner rapidement à Montréal.

 

Adam Plant, 9-0-0-0 et -7

Comme dans le cas de Moravcik, on a rappelé Plant quelques jours avant Noël car on ne voulait pas qu’il change ses plans pour les Fêtes. Utilisé dans seulement 9 des 30 premiers matchs du Rocket, Plant devrait reprendre le chemin de la ECHL au cours des prochains jours.

 

NB: La saison de Gustav Olofsson est possiblement terminée en raison d’une blessure à une épaule.

 

Gardiens

 

Charlie Lindgren, fiche de 7-9-3, moyenne de 2,56 et efficacité de ,891

Lindgren n’a pas joué depuis le 1er décembre, lui qui s’est blessé à l’entraînement le 6 décembre. Utilisé 7 fois entre les matchs 16 à 30, l’Américain de 25 ans a vu sa moyenne passer de 2,46 à 2,56 et son efficacité demeurer à ,891. Il a encore bien des choses à prouver s’il veut seconder Carey Price à temps plein la saison prochaine.

 

Michael McNiven, 4-4-1, 2,56 et ,884

McNiven le dit ouvertement : il a besoin de jouer souvent pour être à son meilleur. Ça tombe bien, la blessure de Lindgren lui a permis de le faire et en 4 départs comme numéro 1 par intérim, il présente un dossier de 3-0-1 et une efficacité de ,931.

 

Étienne Marcoux, 1-1-0, 2,33 et ,833

En deux matchs depuis son rappel, Marcoux nous a montré deux visages. Après avoir accordé 4 buts sur 12 tirs le 7 décembre, à Belleville, le Québécois a répliqué avec un jeu blanc de 12 arrêts le 15 décembre, contre Syracuse. Il s’agissait du premier blanchissage du Rocket depuis le 20 janvier 2018 (Lindgren), soit une disette de 11 mois!