La saison 2017-2018 du Rocket en chiffres
Rocket de Laval mardi, 17 avr. 2018. 08:26 mercredi, 11 déc. 2024. 17:322
Parmi les joueurs qui ont été avec le Rocket du début à la fin, un seul a terminé avec un différentiel positif, soit le Québécois Simon Bourque (plus-2). Un exploit pour cette recrue qui a passé la grande majorité de la première moitié de saison... dans les gradins.
3
Le Rocket avait conclu 2017 avec 3 victoires consécutives et on se disait qu’il pourrait se replacer en janvier, avec 8 de ses 11 matchs à Laval. Mais ses 3 victoires (3-8-0) lors de ce mois l’ont carrément sorti de la course aux séries. Mars a été encore plus horrible, avec une fiche de 3-12-1! Il s’agit là des 2 pires mois en 6 saisons sous la férule de Sylvain Lefebvre.
5
Absent de la compétition en 2016-2017 en raison de nébuleux problèmes de santé, Martin Reway a amorcé la saison sur les trois premiers trios. Mais après seulement cinq matchs, le Slovaque a décidé de retourner en Europe, pas heureux et insatisfait de son utilisation à Laval.
7
C’est le nombre de buts qu’a enfilés Michael McCarron en 54 matchs avec le Rocket, et ce, même s’il a passé pratiquement toute la saison au centre du deuxième trio et sur la première vague de l’avantage numérique. Bien hâte de voir ce que le Canadien fera avec ce gros bonhomme maintenant âgé de 23 ans, sans contrat cet été...
8
Coïncidence ou pas, Nicolas Deslauriers a disputé son dernier match avec le Rocket le 15 novembre. C’est alors amorcé une séquence de 8 revers consécutifs (0-5-3) et de 14 en 16 rencontres (2-10-4) avant la pause de Noël...
10
Quand ton gardien de but le plus productif récolte seulement 10 victoires, c’est signe que ça n’a pas bien été. Zach Fucale, considéré comme le portier no 3, a été le seul à atteindre ce plateau, tandis que Charlie Lindgren se contentait de 8 gains et la recrue Michael McNiven, de 6.
10
La Place Bell était censée être un amphithéâtre intimidant pour l’adversaire. Ce ne fut pas du tout le cas. Les équipes adverses ont plutôt eu l’air grandement motivées de jouer dans un aréna flambant neuf, avec des installations dignes de la LNH et devant des gradins remplis. Résultat: le Rocket n’a remporté que 10 de ses 38 matchs à domicile, le pire dossier du circuit!
11
Le Rocket a eu le malheur d’affronter la meilleure équipe de la Ligue américaine, les Marlies de Toronto, à 12 reprises. Il a perdu 11 fois, marquant 18 buts et en accordant 52.
13
C’est le nombre de matchs qu’a joués le capitaine Byron Froese. On aurait aussi pu écrire 14 comme chiffre important, soit le total de rencontres disputées par Nicolas Deslauriers. Le Rocket ne s’est jamais remis de la perte de ses deux grands leaders.
15
Le Rocket a amorcé la saison avec un excellent dossier de 9-5-2, mais n’a remporté que 15 de ses 60 derniers matchs (15-37-8)!
20
L’« expérience » Peter Holland n’aura duré que 20 rencontres, avant qu’il soit échangé à Hartford en retour d’Adam Cracknell. Pourtant, on lui avait accordé un contrat de deux ans, l’été dernier, question qu’il devienne le leader offensif du Rocket et/ou serve de police d’assurance au CH.
22
Le Québécois Jordan Boucher en a surpris plus d’un. Après avoir amorcé la saison dans la Ligue de la Côte Est, il est devenu un régulier puis un élément clé du Top 9 des attaquants (pour ne pas dire du Top 6), en route vers 10 buts et 22 points.
24
En 2012-2013, à sa première saison derrière le banc du club-école du CH, Sylvain Lefebvre l’avait conduit à 29 victoires et 64 points. Cette fois-ci, ce fut encore pire, avec 24 gains et 58 points. Il s’agit d’une chute de 24 points par rapport à l’an dernier.
25
Jérémy Grégoire a connu une bonne saison, à sa troisième année dans la Ligue américaine. Il a doublé son total de points (25), en plus de devenir un élément clé du Top 9 offensif. Ses 115 minutes de pénalité témoignent de sa frustration et de sa non-acceptation des défaites. En guise de comparaison, Grégoire a marqué 5 buts de plus et récolté 1 point de plus que Michael McCarron, bien qu’on l’ait placé dans des situations offensives beaucoup moins avantageuses.
25
C’est le nombre de recrues que l’on a vues à Laval cette saison, dont 15 sur des contrats d’essai. D’ailleurs, de ces 15, combien peuvent prétendre à un poste à Laval l’an prochain (outre Adam Plant, qui est sous contrat)? Un, maximum. Une tache au dossier des recruteurs.
26
Avec 26 points, Éric Gélinas a terminé au deuxième rang chez les défenseurs du Rocket, derrière Matt Taormina. Ses 13 buts représentent le triple (!) de son plus proche poursuivant. N’empêche qu’il a connu une saison en montagnes russes. À un moment donné, il était à moins-11, il a remonté à plus-1, pour terminer à moins-24. Direction l’Europe l’an prochain?
29
Daniel Audette a participé aux 56 premiers matchs du Rocket avant qu’une blessure à une cheville mette fin à sa saison. Le Québécois revendiquait 29 points jusque-là et se dirigeait vers le plateau des 40, lui qui en avait récolté 30 comme recrue.
29
Le désavantage numérique du Rocket a croupi au 30e et dernier rang de la LAH pendant une bonne partie de la saison, terminant finalement 29e avec une efficacité de 77,5%.
51
C’est le nombre de joueurs - dont 20 défenseurs! - qui ont endossé le chandail lavallois cette saison. C’est le troisième plus haut total du circuit. D’ailleurs, des huit clubs qui ont utilisé le plus de hockeyeurs, seulement un (Utica) s’est classé en séries...
71
Après une saison de 68 points en 58 matchs, Chris Terry en a amassé 71 en 62 rencontres, remportant ainsi le premier championnat des marqueurs de sa carrière (toutes ligues confondues). Terminer au sommet, c’est un exploit, et ce l’est encore plus quand tu joues pour le pire club du circuit.
96
C’est le différentiel, négatif il va sans dire, des trois meilleurs marqueurs du Rocket, soit Chris Terry à -33, Adam Cracknell à -32 et Matt Taormina à -31. Fait frette!
À lire également