Coupe de l'America : Coutts conteste les modalités de son licenciement
Sports divers mardi, 27 juil. 2004. 19:11 dimanche, 15 déc. 2024. 19:33
GENEVE (AFP) - Russell Coutts, le skipper de Team Alinghi congédié lundi par le défi suisse victorieux de la dernière Coupe de l'America à la voile, a contesté les modalités de son licenciement et s'est déclaré victime d'une clause qui l'empêchera de barrer à la prochaine Coupe de l'America.
Le navigateur néo-zélandais, accusé de "violations répétées" de ses obligations contractuelles, a déclaré mardi dans une interview à la Télévision suisse romande que c'était au contraire Ernesto Bertarelli, le propriétaire de Team Alinghi, qui n'avait pas respecté ses engagements.
"La modification du règlement de la course juste avant mon licenciement n'est pas acceptable. Je prendrai des mesures", a-t-il ajouté.
Alinghi a contesté cette interprétation de la nouvelle clause du protocole. "Ce point de règlement, ajouté mi-juillet, en accord avec Oracle, le challenger de la Coupe de l'America, est destiné à protéger les petites équipes", a indiqué Christophe Lamps, le porte-parole d'Alinghi Holdings.
"Il interdit aux challengers officiels d'engager un marin qui aurait été précédemment sous contrat avec un autre +team+ pendant plus de 180 jours à partir de la fin de la dernière America's Cup", a expliqué le porte-parole.
"Ainsi, d'éventuels gros bailleurs de fonds ne pourront pas constituer au dernier moment une nouvelle équipe en débauchant les membres d'un autre défi disposant d'une assise financière moins importante.
"Il ne s'agit pas d'un article destiné en particulier à Russell Coutts puisque le contrat du barreur avec Team Alinghi contenait déjà une clause de non-concurrence, valable même après la résiliation du contrat", a poursuivi Christophe Lamps.
"Pour l'heure, ce nouveau point du protocole ne concerne que Team Alinghi et Oracle", a conclu le porte-parole d'Alinghi Holdings.
Le navigateur néo-zélandais, accusé de "violations répétées" de ses obligations contractuelles, a déclaré mardi dans une interview à la Télévision suisse romande que c'était au contraire Ernesto Bertarelli, le propriétaire de Team Alinghi, qui n'avait pas respecté ses engagements.
"La modification du règlement de la course juste avant mon licenciement n'est pas acceptable. Je prendrai des mesures", a-t-il ajouté.
Alinghi a contesté cette interprétation de la nouvelle clause du protocole. "Ce point de règlement, ajouté mi-juillet, en accord avec Oracle, le challenger de la Coupe de l'America, est destiné à protéger les petites équipes", a indiqué Christophe Lamps, le porte-parole d'Alinghi Holdings.
"Il interdit aux challengers officiels d'engager un marin qui aurait été précédemment sous contrat avec un autre +team+ pendant plus de 180 jours à partir de la fin de la dernière America's Cup", a expliqué le porte-parole.
"Ainsi, d'éventuels gros bailleurs de fonds ne pourront pas constituer au dernier moment une nouvelle équipe en débauchant les membres d'un autre défi disposant d'une assise financière moins importante.
"Il ne s'agit pas d'un article destiné en particulier à Russell Coutts puisque le contrat du barreur avec Team Alinghi contenait déjà une clause de non-concurrence, valable même après la résiliation du contrat", a poursuivi Christophe Lamps.
"Pour l'heure, ce nouveau point du protocole ne concerne que Team Alinghi et Oracle", a conclu le porte-parole d'Alinghi Holdings.