Né en Alabama en 1913, Jesse Owens a été le premier des Grands Dieux du Stade. Ce fut le premier des grands sprinters olympiques dans la catégorie sélecte des Carl Lewis et Usain Bolt : Lewis n’a d’ailleurs jamais caché que sa motivation ultime était d’égaler les exploits olympiques de Jesse Owens. /

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Le record du Monde du saut en longueur (8 m 13), établi par Owens, demeura invaincu de 1935 à 1960. À son apogée, le coureur de vitesse américain était tout simplement dans une classe à part. À titre d’exemple, le 25 mai 1935, dans une compétition au Michigan, dans un peu plus d’une heure, il établit 6 records mondiaux; pressé par la cédule des compétitions, il n’eut le temps que d’effectuer un seul saut en longueur. La distance record réalisée lors de ce seul saut, restera dans les annales pendant plus d’un quart de siècle et cette distance lui aurait permis de gagner aux 4 Olympiques suivantes (bien qu’il n’y ait pas eu de J.O. de 1936 à 1948) ! /

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Son moment de gloire fut pendant les Olympiades de Berlin, qu’Adolf Hitler, le chancelier naziste allemand, aurait voulu être l’exaltation de la supériorité blanche germanique. Il n’y eut qu’une seule véritable lutte sportive, soit entre lui et l’allemand Lutz Long, ceci pour le saut en longueur, qu’emportât finalement Owens; les 2 compétiteurs deviendront ultimement de véritables amis, ceci après la guerre. /

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Puis, à Berlin, sous les pressions de Brundage, le Président du Comité International Olympique, qui avait obtenu d’Hitler le contrat pour la construction de l’ambassade allemande de Washington, on retira 2 coureurs de la sélection américaine de l’épreuve du 4 fois 100 mètres, parce qu’en réalité, ils étaient d’ascendance juive. Jesse Owens refusa d’abord de participer à cette finale et, répondra : qu’on laisse courir mes copains. Le directeur de l’équipe américaine insista pour que Jesse fit le 1er relais et il y prit tellement d’avance, que l’équipe s’assura la victoire et Owens, ainsi, une 4ième Médaille d’Or, exploit en tout point inédit à cette époque et qui, attendra un demi-siècle avant d’être répété par Carl Lewis, aux J.O de L.A. //

À mon avis, n’eusse-été de la Seconde Guerre Mondiale, qui l’écarta aussitôt de l’actualité, la renommée de Jesse Owens se serait propagée tout autrement : sa gloire aurait eu un tout autre impact et la retombée sur les médias auraient eu un autre ampleur. À son retour au pays, Jesse ne reçut qu’un simulacre d’attention; il participât à des courses ou l’adversaire recevait un handicap. On le fit même courir contre des chevaux et l’on le classifia ensuite alors de professionnel. /

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Ainsi, avant d’avoir pu donner sa pleine mesure, à 23 ans sa carrière s’arrêta. Sa marque du 100m en 10,2 doit être analysée avec la compréhension que la surface de compétition d’alors était plus lente que le synthétique utilisé de nos jours : les pistes étaient, à cette époque, cendrées, ce qui fait qu’elles absorbaient l’humidité, ce qui les rendaient très lourdes. Des adversaires d’époque, qui ont cotoyé Jesse Owens, ont dit de son style, qu’il avait une grâce facile, laquelle n’avait jamais été égalée. Selon eux, Owens ne tapait pas le sol, il en caressait la surface. /

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Un autre préjudice a aussi affecté sa carrière : ce merveilleux athlète a été sans contredit le premier coureur de couleur aussi émérite, de l’histoire de l’athlétisme internationale. Pour donner un exemple des discriminations qu’il eut à affronter, le Président de son pays, Roosevelt, refusa de l’accueillir officiellement et de lui donner la main publiquement, parce que cette image affecterait sa popularité électorale /

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Hors de tout doute, Jesse Owens doit demeurer un Immortel : c’est l’un des plus grands athlètes de l’Histoire de l’athlétisme. C’est le premier de ces coureurs de couleurs qui vont changer l’image du sport tel qu’on la conçoit encore auj0urd’hui ! /

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informations contenues dans ce blogue proviennent de : /

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E. Seidler, R. Parienté, DICTIONNAIRE DES SPORTS, Collection Seghers.

R. Taelman, LES 100 OKUS GRANDS SPORTIFS DE TOUS LES TEMPS, Les Éditions Jourdan. /

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