(Le groupe d’étudiants de l’Université d’Innsbruck au sommet de Grossglockner (3797 mètres)

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J’ai fait carrière comme professionnel du voyage; ce n’est donc pas étonnant que j’aie adhérer au club les sportifs en voyage de RDS. D’ailleurs j’utilise le nick de SPORTRIP à toutes les sauces virtuelles : je vous invite à venir voir mes photos d’aventures sur ma page RDS. /

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Parmi mes plus belles expériences reliées au sport de plein-air, je peux citer le Grand Fond de l’Estrie, le Great Five Boro Bike Tour, la Traversée de la Charlevoix, l’ascension de la plus haute montagne d’Autriche, une randonnée d’une semaine dans les monts présidentiels de l’Appalachain Trail et un Vélo Péniche en Hollande. /

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Durant plus de 5 ans, nous nous sommes rendus à LAC MÉGANTIC pour participer au GRAND FOND DE L’ESTRIE, un marathon de ski de fond : nous étions hébergés à la Polyvalente le Montignac. Le lendemain, après un déjeuner au Centre communautaire de Woburn, en écoutant les discours du curé, du maire et du député, les autobus transportaient les fondeurs à Notre-Dame-des-bois (60km) et la Patrie (80km) pendant nous marchions nous préparer à notre 42 km. Il y avait d’autre départs pour des distances plus courtes à partir de Piopolis et Marsboro : pour les participants qui ne faisaient que passer par ces villes, d’agréables ravitaillements y avaient été prévus ce qui rendaient l’expérience des plus pittoresques. J’ai adoré chacune de mes visites à Lac Mégantic; c’est un endroit ou les gens aiment à vous recevoir./

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Le Great Five Boro Bike Tour, tenu à New-York par Bike New York est l’ancêtre du Tour de l’île de Montréal. Il s’agit d’une visite assez inédite du BIG APPLE; j’y ai convié des cyclotouristes que j’ai regroupés en 3 autocars de luxe pour participer à cette randonnée, au départ de Battery Park, au sud de Manhattan, près de la rivière Hudson. Pédaler au cœur du district financier, à l’abri de la circulation et des hauts gratte-ciel, est une expérience que l’on n’oublie pas de si tôt; pénétrer en priorité dans Central Park, procure de belles sensations. Mais que dire de celles de pédaler sans auto sur le pont Verrazano ou mieux encore, sur celui de Brooklyn ! Qui plus est, ai-je à préciser que lorsque l’on se retrouve une centaine de Québécois, à l’étranger, à partager la même passion, roulant au milieu de tous ces attraits, l’enthousiasme devient très communicatif ! Passant par le chic Bronx, on traverse aussi le quartier Queen pour regagner, par le ferry, à partir de Straten Island, le port de New-York ; on navigue près de la STATUE DE LA LIBERTÉ.. Enfin, retourner à l’hôtel, par la 5ième Avenue, entre un autobus et un Yellow Cab, c’est inoubliable ! /

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En ce qui a trait à la TRAVERSÉE DE LA CHARLEVOIX, pas besoin de dossard mais plutôt d’une carte précise et d’une lumière frontale : ici, on ne visite point, on contemple. Avouons qu’il s’agit d’une version assez éloignée du tourisme urbain ou villageois; je la qualifierais plutôt d’apprentissage à la survie. Pour nous encourager, les graffitis que nous avons lus dans les refuges ressemblaient à ceci :je suis venu, j’ai vu et j’ai gelé ! Dû à certains problèmes de fartage, nous avons atteint des refuges qu’après la nuit tombée : pourtant, d’autres skieurs sont arrivés plus tard encore. J’ai appris que je n’apprécie pas les défis quand je m’expose à de trop grands dangers : j’ai ressenti la même chose en pratiquant l’escalade. Mon plus beau souvenir de la Charlevoix, ce n’est qu’une fois l’expédition terminée. Nous sommes alors aller prendre le traversier pour l’île-aux-coudes pour y photographier les goélettes ! /

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J’ai été parfaire mon allemand dans le TYROL AUTRICHIEN, auprès de l’Université d’Innsbruck; plus précisément à Mayrhofen, tout près de l’Italie, au cœur des plus beau paysages alpins. Il y est bien difficile de résister à l’appel des sommets. Donc un week-end, nous sommes partis, un groupe d’étudiants, pour aller gravir le Glossglockner, qui est l’Alpe autrichienne la plus élevée, à plus de 3 mil mètres. Pas besoin d’équipement spécialisée mais cela s’adresse quand même à des touristes avisés : il s’y trouve même un très agréable refuge au niveau des neiges éternelles mais les tarifs y étant rien de modeste, je me suis contenté d’une soupe. Ma copine et moi étions les 2 seuls québécois du groupe et nous avions opté pour les culottes courtes; entendons-nous, nous étions le 14 juillet, en bas ! Mais nous firent partie des braves qui atteignirent le sommet : le guide nous a servi un petit schnap, soit disant pour nous réchauffer. En tout cas, il nous a stimulé, nous avons glissé sur nos fesses sur les pentes enneigées et couru les reste du trajet jusqu’au bus pour retourner à Mayrhofen , ceci avant la fermeture des commerces, afin de fêter la Fête nationale des français ! /

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Pendant des années nous avons patrouillé au New-Hampshire, le Parc National des White Montains : pour s’y rendre, on suivait de pittoresques routes qui longeaient souvent de sinueuses rivières. Je me rappelle qu’on passait souvent par Lancaster, Gorham, Franconia notch et North Conway : on s’est arrêté souvent pour admirer the OLD MAN IF THE MOUNTAIN. Un été, nous y avons consacré nos vacances et sommes partis pour une semaine de randonnée: vous imaginez le pack-sac, je pense que celui avec lequel j’ai vécu 2 mois en Europe n’était pas plus pesant ! Se rendre au refuge AMC LAKES OF THE CLOUD près du Mont Washington est tout même assez accessible; le bouffe y est bonne, les portions généreuses et l’atmosphère amicale. Puis il y a une crête rocheuse (ridge) qui relie certains sommets des monts présidentiels, ce qui rend le tout plus que facile et offre une expérience presque lunaire. Mais il y a aussi des endroits comme desolation shelter ou l’on peut cuire au soleil en plein midi et geler tout rond pendant la nuit. Ou ces longues heures dans des sentiers dont la cime des arbres vous cache toute vue et pire encore, quand il faut descendre une montagne pour traverser une route nationale et remonter plus loin pour aller trouver la halte nocturne. En randonnée en montagnes, on s’investit pour chaque joie. /

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Les côtes sont l’une des joies du ski, du moins en ski alpin; en vélo, vous le savez, j’aime mieux suivre les cours d’eau. La HOLLANDE est un pays dont une grande partie du territoire est inférieure au niveau de la mer; on y voit passer des bateaux sur des CANAUX qui sont plus élevés que les routes. À AMSTERDAM, bon nombre de maisons reposent encore sur des poutres enfoncées dans le sol marécageux; il n’est pas étonnant de voir un dénivelé entre la verticale de différents édifices. C’est un pays qui convient au vélo et ses habitants se sont dotté d’enviables infrastructures; puis, on y fait plus que partager la route, on y cède la priorité. Pour un touriste, c’est-à-dire un cycliste casqué, c’est un monde de complaisance un peu vertigineux; on sait bien qu’on s’y retrouvera pas de retour à la maison. Comme guide, j’avais choisi que notre PÉNICHE nous accompagne jusqu’au matin et nous reprenne le soir; nous y avions nos cabines privées et équipées avec hublos, douches et toilettes. Puis l’équipage nous épaulaient comme une famille d’accueil : de chauds repas, typiquement hollandais, composés des spécialités relatives à chacun de nos ports d’ancrage. Avec un bon déjeuner, un copieux lunch pour la journée, que pouvions nous espérer de mieux : ah oui, le bar au retour puis, le 5 à 7 entres cyclistes, sur le pont à nous raconter nos journées. J’y retournerais, viendriez-vous ? /

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Luc Beaudry

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Sur la photo, tassés comme des sardines, tellement qu’avec le nuage, on ne voit pas la croix au sommet du Grossglockner.

Luc Beaudry