Ben Johnson, une victime?
Amateurs dimanche, 1 janv. 2006. 19:10 dimanche, 6 oct. 2024. 19:21
LONDRES (AFP) - Le sprinteur déchu canadien Ben Johnson, dépossédé de sa médaille d'or en athlétisme au 100 m des Jeux olympiques de Séoul en 1988 pour dopage, a affirmé dimanche à la chaîne britannique BBC qu'il avait été victime d'un coup monté.
"Des gens peuvent mettre quelque chose dans votre nourriture ou votre boisson pour vous saborder, comme on me l'a fait à Séoul", a expliqué le Canadien, éphémère détenteur du record du monde du 100 m (9 sec 79, invalidé).
"Je ne suis pas un tricheur: je fais ce qu'il faut pour gagner", a ajouté Ben Johnson qui a ensuite été suspendu à vie en mars 1993 pour récidive.
"Les gens sont mauvais. Ils sont prêts à tout pour se débarrasser de quelqu'un dans le monde du sport. Je ne veux pas m'attirer d'ennuis, mais je dirais que 40% des sportifs utilisent des drogues pour améliorer leurs performances", a encore lancé l'ancien rival de Carl Lewis, devenu préparateur physique personnel du footballeur Diego Maradona ou du fils du Colonel Khadafi, Saadi.
"Je ne dis pas: 'allez-y, prenez-en (des produits dopants)', mais ce n'est pas un crime. C'est simplement que dans certains sports c'est interdit, dans d'autres non", a encore lancé Ben Johnson avant de conclure: "Beaucoup de gens ici au Canada ou dans le monde me considèrent toujours comme l'homme le plus rapide du monde".
"Des gens peuvent mettre quelque chose dans votre nourriture ou votre boisson pour vous saborder, comme on me l'a fait à Séoul", a expliqué le Canadien, éphémère détenteur du record du monde du 100 m (9 sec 79, invalidé).
"Je ne suis pas un tricheur: je fais ce qu'il faut pour gagner", a ajouté Ben Johnson qui a ensuite été suspendu à vie en mars 1993 pour récidive.
"Les gens sont mauvais. Ils sont prêts à tout pour se débarrasser de quelqu'un dans le monde du sport. Je ne veux pas m'attirer d'ennuis, mais je dirais que 40% des sportifs utilisent des drogues pour améliorer leurs performances", a encore lancé l'ancien rival de Carl Lewis, devenu préparateur physique personnel du footballeur Diego Maradona ou du fils du Colonel Khadafi, Saadi.
"Je ne dis pas: 'allez-y, prenez-en (des produits dopants)', mais ce n'est pas un crime. C'est simplement que dans certains sports c'est interdit, dans d'autres non", a encore lancé Ben Johnson avant de conclure: "Beaucoup de gens ici au Canada ou dans le monde me considèrent toujours comme l'homme le plus rapide du monde".