Ces cas de dopage qui ont marqué l'histoire des Jeux olympiques:

- 1904: L'Anglais Thomas Hicks remporte le marathon des Jeux de Saint-Louis grâce à de la strychnine.

- 1960: Le cycliste danois K



Ces cas de dopage qui ont marqué l'histoire des Jeux olympiques:

- 1904: L'Anglais Thomas Hicks remporte le marathon des Jeux de Saint-Louis grâce à de la strychnine.

- 1960: Le cycliste danois Knut Jensen meurt à la suite d'une chute lors de la course sur route des Jeux de Rome après avoir absorbé une dose massive de stimulants. Ce décès, puis celui de Tom Simpson lors du Tour de France 1997, incite le CIO à se doter d'une commission médicale et à édicter une liste des produits interdits.

- 1968: Premiers contrôles antidopage aux JO, à Grenoble et Mexico. Le premier sportif convaincu de dopage est un pentathlète suédois Hans Gunnar Liljenvall pour usage... d'alcool.

- 1988: Le Canadien Ben Johnson remporte le 100 m en 9 sec 79, nouveau record du monde, devant l'Américain Carl Lewis. L'annonce de son contrôle positif au stanozolol (stéroïde anabolisant) provoque un immense scandale, le premier lié au dopage dans l'histoire des JO.

- 2000: Aux Jeux de Sydney, Marion Jones est la reine avec ses cinq médailles dont trois d'or. Mais sept ans plus tard, acculée par la justice américaine, la sprinteuse américaine avoue avoir pris des produits dopants, notamment de la THG (stéroïde de synthèse) fabriquée par le laboratoire Balco et indétectable à l'époque. Le CIO lui retire toutes ses médailles. Jones, qui n'a jamis été contrôlée positive, effectuera une peine de six mois de prison pour parjure.

- 2002: Sous la houlette de son nouveau président Jacques Rogge, qui prône la tolérance zéro en matière de dopage, la politique du CIO s'accélère. Sept cas positifs sont recensés à Salt Lake City alors qu'il n'y en avait eu que cinq entre 1924 et 1998. Trois concernent des médaillés d'or en ski de fond, les Russes Larissa Lazutina et Olga Danilova, et l'Espagnol Johann Mühlegg, qui sont contrôlés positifs à l'Aranesp, la nouvelle EPO de l'époque, grâce à la collaboration du groupe pharmaceutique la produisant.

- 2004: Les Jeux d'Athènes sont les premiers régis par le Code mondial antidopage. Les sprinteurs grecs Kenteris et Thanou, qui vont jusqu'à simuler un accident de moto pour tenter d'échapper à un contrôle, en font les frais en étant exclus pour s'être soustraits à des tests antidopage. Au total, 26 infractions seront enregistrées à Athènes. Sans compter, le coureur cycliste Tyler Hamilton qui a pu garder sa médaille malgré un contrôle positif à la transfusion sanguine, parce que l'échantillon B, mal conservé, ne permettait pas une contre-expertise.

- 2006: Plus que le seul cas positif, une biathlète russe, les Jeux de Turin sont marqués par le scandale des fondeurs et biathlètes autrichiens. A la suite d'informations obtenues par le CIO, les policiers italiens font une descente dans leur chalet, où est saisi du matériel de transfusion sanguine. Six athlètes impliqués dans cette affaire sont sanctionnés (bannissement des JO, suspensions...).

- 2008: Neuf athlètes sont contrôlés positifs aux Jeux de Pékin, dont quatre médaillés de second plan. Mais la mise au point d'un test de détection du Cera, la dernière EPO commercialisée en Europe, le mois suivant, incite le CIO à faire re-analyser tous les échantillons sanguins prélevés lors des Jeux. Huit mois plus tard sont ainsi rattrapés cinq autres sportifs, dont le champion olympique du 1.500 m Rashid Ramzi, qui portait les espoirs du Bahreïn, et le médaillé d'argent en cyclisme, l'Italien David Rebellin.