Jeunesse et expérience se côtoient à Sherbrooke
Amateurs mardi, 30 avr. 2002. 21:43 vendredi, 11 avr. 2025. 03:10
Montréal, (Sportcom) - Les championnats canadiens de badminton revêtent une dimension particulière cette année. Au terme du tournoi disputé à Sherbrooke, on devrait connaître les dix athlètes (cinq hommes et cinq femmes) qui participeront aux Jeux du Commonwealth à Manchester, cet été.
Si Denyse Julien incarne encore fort bien son rôle de doyenne au sein de l'équipe nationale, elle a su s'entourer de jeunes athlètes qui peuvent profiter de son expérience. « Ma partenaire en double, Tammy Sun, a 16 ans. Je pourrais être sa mère », lance en riant Julien, qui ne ressent pas vraiment de pression à la veille d'entrer en action. « Je suis presque assurée d'aller à Manchester en double mixte avec William Milroy. Si nous atteignons les demi-finales, l'affaire est dans le sac », explique la joueuse originaire de Rouyn-Noranda, qui pourrait mettre la main sur son 31e, peut-être même son 32e titre canadien. Elle ne tient plus tellement bien le compte, mais comme elle le dit si bien : « 30, c'est un beau chiffre. J'aimerais ça retourner là ! »
À l'autre spectre de l'expérience, on retrouve Mathieu Laforest, qui en est à ses premiers championnats nationaux seniors. « Je suis un peu nerveux », avoue-t-il sans pourtant rien laisser transparaître. « C'est LA grosse compétition au Canada, c'est mon Wimbledon », renchérit-il. Laforest, âgé de 18 ans, a gagné ses deux premiers matchs en simple et en double. Il fait équipe avec Jean-Philippe Goyette, un autre joueur possédant une longue feuille de route. « Jean-Philippe m'a offert de jouer avec lui au début de la saison. J'ai sauté sur l'occasion. J'espère qu'avec lui, je pourrai atteindre les demi-finales, raconte Laforest. On pourrait affronter la meilleure paire canadienne, soit celle de Brent Olynik et Bryan Moody. Ça serait un duel fougue contre expérience », conclut-il.
Entre autres athlètes québécois à surveiller au cours des prochains jours, outre Julien, Laforest, Goyette et Moody, il y a Robbin Hermitage, Milaine Cloutier, Philippe Bourret, Amélie Felx et Valérie St-Jacques. Les finales seront disputées le samedi 4 mai.
Si Denyse Julien incarne encore fort bien son rôle de doyenne au sein de l'équipe nationale, elle a su s'entourer de jeunes athlètes qui peuvent profiter de son expérience. « Ma partenaire en double, Tammy Sun, a 16 ans. Je pourrais être sa mère », lance en riant Julien, qui ne ressent pas vraiment de pression à la veille d'entrer en action. « Je suis presque assurée d'aller à Manchester en double mixte avec William Milroy. Si nous atteignons les demi-finales, l'affaire est dans le sac », explique la joueuse originaire de Rouyn-Noranda, qui pourrait mettre la main sur son 31e, peut-être même son 32e titre canadien. Elle ne tient plus tellement bien le compte, mais comme elle le dit si bien : « 30, c'est un beau chiffre. J'aimerais ça retourner là ! »
À l'autre spectre de l'expérience, on retrouve Mathieu Laforest, qui en est à ses premiers championnats nationaux seniors. « Je suis un peu nerveux », avoue-t-il sans pourtant rien laisser transparaître. « C'est LA grosse compétition au Canada, c'est mon Wimbledon », renchérit-il. Laforest, âgé de 18 ans, a gagné ses deux premiers matchs en simple et en double. Il fait équipe avec Jean-Philippe Goyette, un autre joueur possédant une longue feuille de route. « Jean-Philippe m'a offert de jouer avec lui au début de la saison. J'ai sauté sur l'occasion. J'espère qu'avec lui, je pourrai atteindre les demi-finales, raconte Laforest. On pourrait affronter la meilleure paire canadienne, soit celle de Brent Olynik et Bryan Moody. Ça serait un duel fougue contre expérience », conclut-il.
Entre autres athlètes québécois à surveiller au cours des prochains jours, outre Julien, Laforest, Goyette et Moody, il y a Robbin Hermitage, Milaine Cloutier, Philippe Bourret, Amélie Felx et Valérie St-Jacques. Les finales seront disputées le samedi 4 mai.