Liberté 26 pour Marie-Ève Marleau
Amateurs mercredi, 26 nov. 2008. 14:19 samedi, 28 déc. 2024. 13:40
MONTRÉAL - Marie-Ève Marleau trouve étrange d'avoir une vie normale. C'est le lot des athlètes qui mettent fin à leur routine. Nouvelle retraitée à 26 ans, la plongeuse apprécie aujourd'hui les mystères du quotidien. Une drôle d'impression pour une jeune femme reconnue pour sa bonne humeur
« Ma décision était prise après les Jeux, déclare la Lavalloise classée septième à la tour à Pékin. J'ai atteint mon objectif en participant à la finale. J'ai eu une belle carrière. »
Le ton ne ment pas. Elle a entrepris une nouvelle phase de sa vie.
« C'est un peu bizarre d'être devant l'inconnu. Je me suis entraînée comme gymnaste ou plongeuse pendant 20 ans. Ma vie n'est plus pareille depuis à peine deux mois. Je ne me suis pas encore adaptée totalement à ce changement. »
Marleau est fière d'être une Olympienne pour le reste de ses jours. Et comment ! Elle a réussi la meilleure performance de sa vie à sa seule participation à des Jeux olympiques.
« J'étais au bord du ravin. Je me suis même qualifiée de justesse pour la demi-finale. Je n'aurai jamais été autant émotive que pendant les Jeux. J'avais le coeur gros lorsque je regardais les épreuves de synchro (Marleau et Émilie Heymans n'ont pas réussi à se qualifier pour Pékin en duo, même si elles étaient les favorites au Canada), mais j'ai fini par en tirer une grande satisfaction. »
Tout au long de l'entrevue, la jeune femme fait le récit de sa carrière avec enthousiasme. Elle confiera avoir un léger pincement au coeur en pensant à son cheminement.
« Je me souviendrai surtout de mon parcours. De ces jours où je me demandais pourquoi je m'imposais ces sacrifices et de ceux où j'éprouvais du plaisir à pratiquer ce sport qui m'a apporté de belles valeurs. Je pense que je vais surtout m'ennuyer des voyages », affirme la plongeuse devenue une adepte du yoga.
« J'ai hâte d'aller en snowboard et de ne pas avoir peur de me faire mal », lance Marleau dans le cri du coeur d'une femme qui a toujours dû s'imposer des restrictions en raison de son statut d'athlète. « Je vais terminer mes études en marketing en décembre 2009. J'aimerais aussi demeurer associée à l'univers du plongeon. La tenue des Jeux olympiques à Vancouver m'inspire aussi beaucoup. Mes projets ne sont pas encore tout à fait clairs dans mon esprit. »
En tout cas, ce n'est pas sur un tremplin que Marleau cherchera les réponses à ses questions.
« Vous ne me verrez pas de sitôt exécuter un plongeon à la tour de 10 mètres. Vous savez, c'est dur pour le corps Peut-être l'été prochain pour m'amuser avec des amis. »
« Ma décision était prise après les Jeux, déclare la Lavalloise classée septième à la tour à Pékin. J'ai atteint mon objectif en participant à la finale. J'ai eu une belle carrière. »
Le ton ne ment pas. Elle a entrepris une nouvelle phase de sa vie.
« C'est un peu bizarre d'être devant l'inconnu. Je me suis entraînée comme gymnaste ou plongeuse pendant 20 ans. Ma vie n'est plus pareille depuis à peine deux mois. Je ne me suis pas encore adaptée totalement à ce changement. »
Marleau est fière d'être une Olympienne pour le reste de ses jours. Et comment ! Elle a réussi la meilleure performance de sa vie à sa seule participation à des Jeux olympiques.
« J'étais au bord du ravin. Je me suis même qualifiée de justesse pour la demi-finale. Je n'aurai jamais été autant émotive que pendant les Jeux. J'avais le coeur gros lorsque je regardais les épreuves de synchro (Marleau et Émilie Heymans n'ont pas réussi à se qualifier pour Pékin en duo, même si elles étaient les favorites au Canada), mais j'ai fini par en tirer une grande satisfaction. »
Tout au long de l'entrevue, la jeune femme fait le récit de sa carrière avec enthousiasme. Elle confiera avoir un léger pincement au coeur en pensant à son cheminement.
« Je me souviendrai surtout de mon parcours. De ces jours où je me demandais pourquoi je m'imposais ces sacrifices et de ceux où j'éprouvais du plaisir à pratiquer ce sport qui m'a apporté de belles valeurs. Je pense que je vais surtout m'ennuyer des voyages », affirme la plongeuse devenue une adepte du yoga.
« J'ai hâte d'aller en snowboard et de ne pas avoir peur de me faire mal », lance Marleau dans le cri du coeur d'une femme qui a toujours dû s'imposer des restrictions en raison de son statut d'athlète. « Je vais terminer mes études en marketing en décembre 2009. J'aimerais aussi demeurer associée à l'univers du plongeon. La tenue des Jeux olympiques à Vancouver m'inspire aussi beaucoup. Mes projets ne sont pas encore tout à fait clairs dans mon esprit. »
En tout cas, ce n'est pas sur un tremplin que Marleau cherchera les réponses à ses questions.
« Vous ne me verrez pas de sitôt exécuter un plongeon à la tour de 10 mètres. Vous savez, c'est dur pour le corps Peut-être l'été prochain pour m'amuser avec des amis. »