En 1894, Pierre Frédy, Baron de Coubertin, Secrétaire général de l'Union des sociétés françaises des sports athlétiques, avait annoncé qu'il voulait faire renaître les Jeux olympiques.

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En 1894, Pierre Frédy, Baron de Coubertin, Secrétaire général de l'Union des sociétés françaises des sports athlétiques, avait annoncé qu'il voulait faire renaître les Jeux olympiques.

Personne ne prenait l'homme âgé de 31 ans au sérieux. Lui-même un sportif, il pratiquait la boxe, l'escrime, l'équitation et l'aviron. Il croyait que le sport était une source d'énergie morale.

«Ce n'est pas de gagner mais de participer, tout comme le plus important n'est pas de triompher mais de lutter. L'essentiel n'est pas d'avoir vaincu, mais de s'être bien battu. »

Quelques mois après avoir fait connaître ses intentions, Coubertin a fondé le Comité International Olympique, à l'Université de Sorbonne, à Paris. Le premier président de l'organisation a été le Grec Demetrius Vikelas. Coubertin lui succéda lors de la première édition des Jeux olympiques modernes, en 1896, à Athènes. Il resta en poste jusqu'en 1925.

Né à Paris en 1863 de parents créateurs - son père était un artiste et sa mère était musicienne - Coubertin a découvert sa vocation à l'âge de 24 ans. Il avait comme objectif d'améliorer le système d'éducation français.

Il croyait qu'une éducation modeste était la clé du futur et c'était pour cette raison qu'il a renoncé à une carrière militaire et politique afin de se concentrer à son but de réformer le système d'éducation français. Il décrivait constamment cette cause comme la «symphonie inachevée» de sa vie.

Coubertin mettait l'emphase sur quatre points lorsqu'il était question des Olympiques : que ce serait une religion auquel les athlètes adhéreraient afin d'atteindre un idéal de la vie et de viser la perfection; de représenter l'élite qui est basée sur l'égalité; de créer une trêve qui aurait la forme d'un événement organisé à tous les quatre ans; et de glorifier la beauté par l'intégration des arts philosophiques aux Jeux.

À l'âge de 69 ans, il a publié ses mémoires olympiques qui solidifiaient ses croyances et le fait que le CIO ne serait pas seulement qu'une vulgaire association sportive.

Il est décédé en 1937, à l'âge de 74 ans, d'une crise cardiaque peu avant une cérémonie où la ville de Lausanne allait le nommer citoyen honorifique.

Coubertin aurait probablement été heureux d'entendre que les Jeux sont retournés en Grèce, 108 années plus tard. C'est à cet endroit où son cœur fut enterré dans une stèle commémorative.