Slutskaya entre dans la légende
Amateurs jeudi, 19 janv. 2006. 19:08 mercredi, 22 janv. 2025. 13:27
LYON, France (AP) - Irina Slutskaya est entrée dans la légende du patinage artistique, jeudi à Lyon, dans la ville où elle était devenue en l'an 2000 la première femme à réaliser en compétition la combinaison triple Lutz-triple boucle.
Pétrie de talents, la Russe de 26 ans s'est imposée dans son programme libre dansé sur une musique de flamenco pour obtenir un septième sacre européen record qui lui fait devancer désormais devancer d'une unité les pourtant mythiques Sonja Henie et Katarina Witt.
"Katarina Witt était pour moi la meilleure patineuse du monde, je ne pensais pas un jour la battre. C'est pourtant mon septième titre. J'aime quand il y a de la pression, quand l'atmosphère est à la compétition intense, comme ce soir", a déclaré Slutskaya, titrée pour la première fois à l'échelon continental en 1996 et qui s'est ensuite arrogé les couronnes européennes en 1997, 2000, 2001, 2003, 2005 et 2006.
Avec 193,24 points, elle devance au classement général sa compatriote Elena Sokolova (177,81) alors que la médaille de bronze est revenue à l'Italienne Carolina Kostner (172,45), une cousine d'Isolde, la championne de ski alpin.
Déjà en tête après le programme court où elle avait creusé un véritable fossé sur la concurrence en comptant plus de cinq points d'avance, elle a su résister jeudi à la pression du va-tout tenté par Sokolova.
Cette autre Moscovite âgée de 25 ans, qui avait failli arrêter la compétition en 2002 après avoir pris sur la tête sa valise en la sortant du compartiment à bagages d'un avion, a tout tenté pour revenir sur Slutskaya. Elle a passé six triples sur son libre, mais Slutskaya, dernière à pénétrer sur la glace, a su ne pas trembler.
Elle a réussi cinq triples mais posé la main sur la glace sur le triple flip. "J'ai fait une petite faute, je ne sais pas pourquoi. Elle s'est produite quand j'ai perdu l'équilibre. J'étais certaine que je pouvais bien patiner, et je suis contente de ma deuxième marque qui est meilleure qu'hier", a déclaré Slutskaya.
Championne du monde en titre, la Russe, qui fêtera ses 27 ans le 9 février, soit une journée avant la cérémonie d'ouverture des JO de Turin, est une innovatrice. Outre sa "première" du triple lutz-triple boucle passé lors de la finale du Grand Prix à Gerland il y a cinq ans, qui lui avait valu un 6,0 en mérite technique, elle a aussi "inventé" la combinaison "triple lutz-triple boucle-double boucle piquée" lors des championnats du monde 2001.
Sacrée pour la première fois championne du monde en 2002, Slutskya avait été perturbée en 2004 par des ennuis vasculaires.
"En 1996 je savais que c'était le début, aujourd'hui je pense que c'est peut être la fin", a déclaré la Russe qui sera pourtant l'une des grandes favorites des Jeux de Turin. Elle ne veut pas endosser ce costume. "On ne sait jamais ce qui peut se produire. C'est de la glace, ça glisse, c'est la vie".
En danse
La danse originale a par ailleurs complètement relancé la course au podium, notamment pour les Français Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, passés de l'effroi au show.
Quatrièmes après la danse imposée marquée par une chute du grand blond mardi, les danseurs français a sorti le grand jeu jeudi sur des rythmes mambo et de rumba.
Ils ont fini sur les talons des champions du monde et d'Europe en titre, Tatiana Navka et Roman Kostomarov, ressuscités eux aussi. Les Russes, ayant choisi d'évoluer aux sons du cha-cha-cha, de la rumba et de la samba, ont marqué 60,79 points, contre 59,02 aux Français classés deuxièmes de cette danse originale. Navka-Kostomarov sont ainsi passés de la troisième à la première place du classement général, avec un total de 99,00 points, devant les Ukrainiens Elena Grushina - Ruslan Goncharov (97,61). les Lituaniens Margarita Drobiazko - Povilas Vanagas (95,29) et Delobel - Schoenfelder (94,68).
Pétrie de talents, la Russe de 26 ans s'est imposée dans son programme libre dansé sur une musique de flamenco pour obtenir un septième sacre européen record qui lui fait devancer désormais devancer d'une unité les pourtant mythiques Sonja Henie et Katarina Witt.
"Katarina Witt était pour moi la meilleure patineuse du monde, je ne pensais pas un jour la battre. C'est pourtant mon septième titre. J'aime quand il y a de la pression, quand l'atmosphère est à la compétition intense, comme ce soir", a déclaré Slutskaya, titrée pour la première fois à l'échelon continental en 1996 et qui s'est ensuite arrogé les couronnes européennes en 1997, 2000, 2001, 2003, 2005 et 2006.
Avec 193,24 points, elle devance au classement général sa compatriote Elena Sokolova (177,81) alors que la médaille de bronze est revenue à l'Italienne Carolina Kostner (172,45), une cousine d'Isolde, la championne de ski alpin.
Déjà en tête après le programme court où elle avait creusé un véritable fossé sur la concurrence en comptant plus de cinq points d'avance, elle a su résister jeudi à la pression du va-tout tenté par Sokolova.
Cette autre Moscovite âgée de 25 ans, qui avait failli arrêter la compétition en 2002 après avoir pris sur la tête sa valise en la sortant du compartiment à bagages d'un avion, a tout tenté pour revenir sur Slutskaya. Elle a passé six triples sur son libre, mais Slutskaya, dernière à pénétrer sur la glace, a su ne pas trembler.
Elle a réussi cinq triples mais posé la main sur la glace sur le triple flip. "J'ai fait une petite faute, je ne sais pas pourquoi. Elle s'est produite quand j'ai perdu l'équilibre. J'étais certaine que je pouvais bien patiner, et je suis contente de ma deuxième marque qui est meilleure qu'hier", a déclaré Slutskaya.
Championne du monde en titre, la Russe, qui fêtera ses 27 ans le 9 février, soit une journée avant la cérémonie d'ouverture des JO de Turin, est une innovatrice. Outre sa "première" du triple lutz-triple boucle passé lors de la finale du Grand Prix à Gerland il y a cinq ans, qui lui avait valu un 6,0 en mérite technique, elle a aussi "inventé" la combinaison "triple lutz-triple boucle-double boucle piquée" lors des championnats du monde 2001.
Sacrée pour la première fois championne du monde en 2002, Slutskya avait été perturbée en 2004 par des ennuis vasculaires.
"En 1996 je savais que c'était le début, aujourd'hui je pense que c'est peut être la fin", a déclaré la Russe qui sera pourtant l'une des grandes favorites des Jeux de Turin. Elle ne veut pas endosser ce costume. "On ne sait jamais ce qui peut se produire. C'est de la glace, ça glisse, c'est la vie".
En danse
La danse originale a par ailleurs complètement relancé la course au podium, notamment pour les Français Isabelle Delobel et Olivier Schoenfelder, passés de l'effroi au show.
Quatrièmes après la danse imposée marquée par une chute du grand blond mardi, les danseurs français a sorti le grand jeu jeudi sur des rythmes mambo et de rumba.
Ils ont fini sur les talons des champions du monde et d'Europe en titre, Tatiana Navka et Roman Kostomarov, ressuscités eux aussi. Les Russes, ayant choisi d'évoluer aux sons du cha-cha-cha, de la rumba et de la samba, ont marqué 60,79 points, contre 59,02 aux Français classés deuxièmes de cette danse originale. Navka-Kostomarov sont ainsi passés de la troisième à la première place du classement général, avec un total de 99,00 points, devant les Ukrainiens Elena Grushina - Ruslan Goncharov (97,61). les Lituaniens Margarita Drobiazko - Povilas Vanagas (95,29) et Delobel - Schoenfelder (94,68).