ATHENES (AFP) - Le gouvernement grec a, une nouvelle fois, "catégoriquement" démenti mercredi l'abattage des chiens errants d'Athènes en vue des Jeux olympiques d'août, après de nouveaux articles en ce sens dans la presse anglo-saxonne.

"Nous démentons de la manière la plus catégorique ces articles britanniques de mauvaise foi, qui ont pour but de diffamer le pays en vue des Jeux", a déclaré le secrétaire d'Etat au développement agricole, Alexandre Kontos.

"Le gouvernement a fait preuve par une multitude d'actions de sa très grande sensibilité en ce qui concerne la protection des animaux", a-t-il ajouté.

M. Kontos a notamment cité la vaste campagne lancée cet automne par le gouvernement et le comité organisateur des Jeux (ATHOC) pour résoudre en douceur le problème des nombreux chiens errants de la capitale.

Ce plan, pour lequel une ligne budgétaire de quatre millions d'euros a été débloqué pour 2004, prévoit notamment le ramassage des animaux par les municipalités, qui doivent les vacciner, stériliser et proposer à l'adoption.

Ceux qui ne seront pas adoptés doivent être remis dans leur environnement naturel, s'ils ne sont pas dangereux pour le public, l'euthanasie n'étant retenue exceptionnellement que pour les animaux gravement malades.

Selon les associations de protection des animaux, l'application de ces mesures varie toutefois selon les municipalités.

Après avoir laissé pendant des années les bêtes errantes pulluler à Athènes sans prendre aucune mesure, les autorités grecques, avaient lancé ce plan en réaction à une campagne, en Grèce et à l'étranger, dénonçant des "massacres" de chiens errants.

L'empoisonnement d'animaux par des voisins malveillants ou des autorités locales excédées reste toutefois une pratique généralisée dans le pays.